Une super-classe mondiale de technocrates, sacrifiant au culte de l’argent roi et de l’empire anglo-saxon, s’acharne à détruire les nations, leurs cultures et en premier lieu leurs langues. Le philosophe Michel Serres n’a pas hésité à qualifier ces individus de « collabos de la pub et du fric ». Et dans cette entreprise de démolition, notre pays figure en bonne place. Quelques exemples :
Des conseils d’administration d’entreprises françaises où l’on ne parle qu’anglais, des universités qui imposent à leurs étudiants des cours en anglais donnés par des professeurs français, des hôpitaux qui obligent leurs techniciens à n’utiliser que des modes d’emploi en anglais, au risque d’erreurs et d’accidents, une ministre de la Justice qui oblige tous les magistrats à apprendre l’anglais, des réunions scientifiques dans lesquelles l’usage du français est interdit, des demandes de financement de projets qui doivent obligatoirement être adressées en anglais à l’Agence nationale de la recherche, le remplacement progressif du français par l’anglais dans la vie diplomatique, des médias qui finissent par être incompréhensible à force d’anglicismes, etc.
Il me semble qu’il est grand temps de dire non à ce « tout anglais ». On peut, et l’on doit même, évoluer, s’adapter, s’ouvrir sur l’extérieur, mais pas en sacrifiant notre langue sur l’autel de la mondialisation !
Il y adéjà pas mal de temps que je pense qu’une bonnecorde vaut mieux que de longs bavardages. En effetnotre « élite »trahit à tour debras car elle se sent à l’abridetoute réaction.
prenons comme exemples la politique économique, la gestion des caisses de retraites….
quant aux mesure dites sociétales…
il m’arrive de faire part dee mon point de vue ou de mes réflexions à des élus locaux, c’est catastrophique. il ne vous considèrent même pas. Pourtantc’estde votrevote dontils vivent et bien.
Même commentaire…
L’emploi de cet « anglais » frise souvent le ridicule, malheureusement… Question de snobisme irresponsable et du goût de paraître. C’est désolant.