Les féministes ont enfourché un nouveau cheval (pardon, une jument) de bataille et ont fini par obtenir la suppression de la civilité Mademoiselle. Cela au motif qu’il n’y a qu’une seule civilité pour les hommes alors qu’il y en a deux pour les femmes. Pour une fois que les femmes en ont deux, voilà qu’elles se plaignent ! C’est à n’y rien comprendre…
Cette distinction entre femmes mariées ou non, estiment aussi les féministes, est sexiste, ségrégationniste, et la virginité des demoiselles ne regarde qu’elles. Certes ! Mais j’aime bien, moi, cette appellation délicate et fraîche réservée aux jeunes filles. C’est une convention comme beaucoup d’autres et elle est plutôt jolie.
Je répondrai aussi à ces dames que rien ne les obligeait à abandonner l’usage du mot damoiseau que l’on utilisait au temps où les hommes en avaient deux.
Ce qui est curieux, c’est que notre pauvre institution du mariage, qui fut davantage à l’origine de la distinction entre dames et demoiselles que l’état de leur virginité, ne semble plus aujourd’hui intéresser grand monde, mis à part quelques militants homosexuels et quelques prêtres progressistes.
Mais ce qui, finalement, me choque le plus dans cette affaire, c’est qu’un groupe de personnes s’érige en censeur et veuille me contraindre à choisir les mots de mon vocabulaire. Je ne reconnais ce pouvoir à personne. L’usage n’est pas une affaire d’injonction ni même de loi.
Aussi, veuillez croire, Mademoiselle, que j’aurai toujours beaucoup de plaisir à vous revoir.
Et les actrices qui même grand mères se font appeler: Mademoiselle.
va-t-on devoir aussi les appeler madame?????????????????????
La gauche caviar y a-t-elle pensé
C’est en application d’une directive du parlement européen que la suppression du terme « mademoiselle » a été annoncée dans les documents en France.
Le « sexisme » est également traqué jusque dans le langage courant. On a inventé des néologismes ridicules (« auteure », « professeure », « écrivaine » et peut-être bientôt « dictateure »).
On dira donc désormais « madame » aux petites filles, en attendant de parler de « cheftaine de l’état », de « sapeuse pompière » et d’appeler son avocate « maîtresse ».