Notre note politique d’avant-hier, mardi, Le jugement des juges, signée Louis-Joseph Delanglade, s’achevait par cette interrogation : « A quand une enquête sur Mediapart qui mettra en lumière le parcours et les accointances idéologiques de son Grand Inquisiteur M. Plenel ? A quand le « jugement des juges » que Robert Brasillach appelait de ses vœux ?« .
Hé bien, justement, nous proposons à nos lecteurs d’entamer ce travail ensemble; de tenter l’enquête que Louis-Joseph Delanglade a suggérée, sur Mediapart et sur Edwy Plenel. Tous les renseignements sérieux qui pourront nous être envoyés sur cette officine médiatique et sur le Grand Inquisiteur qui la dirige seront utiles et bienvenus. A vous, chers lecteurs.
Et pour commencer, nous publions, dans le « lire la suite » de cette note, la fiche que Wikipédia consacre à ce Monsieur. Ce n’est pas, comme nous l’avons écrit souvent, que les fiches de Wikipédia doivent être toujours crues sur parole. Non, justement, elles ne sont pas parole d’Evangile. Elles sont souvent fausses, erronées, de parti-pris. Mais elles sont toujours une source utile si l’on s’y réfère armé du sérieux esprit critique dont nous ne devons pas nous départir.
Voici donc, ce jour, la fiche de Wikipédia sur le cas Edwy Plenel. Ce n’est qu’un début !
Edwy Plenel, journaliste politique, né le 31 août 1952 à Nantes. Il est directeur de la rédaction du quotidien Le Monde de 1996 jusqu’à sa démission en novembre 2004. En désaccord avec les orientations prises par le journal et le groupe dirigés à l’époque par Jean-Marie Colombani et Alain Minc, il est licencié le 31 octobre 2005 après avoir travaillé vingt-cinq ans dans la rédaction du quotidien. Il a depuis co-fondé le site Mediapart, journal payant accessible sur Internet, qui a ouvert le 16 mars 2008.
Parcours
Edwy Plenel est le fils du vice-recteur de la Martinique Alain Plénel, connu pour ses engagements anti-colonialistes, rétrogradé de l’éducation nationale en 1965 sous De Gaulle pour « menées anti-françaises » et réhabilité en 1982 grâce à l’intervention de Stéphane Hessel.
Edwy Plenel passe l’essentiel de son enfance dans cette île des Caraïbes, qu’il quitte en 1962. Après une étape en région parisienne, il vit à partir de 1965 en Algérie, termine à Alger sa scolarité et y commence ses études universitaires.
De retour en France et arrivé à Paris en 1970, il rejoint la Ligue communiste révolutionnaire et en 1976 il est, sous le pseudonyme de Joseph Krasny (Красный signifiant rouge en russe), journaliste à Rouge, hebdomadaire de la LCR qui devient quotidien durant une brève période. Après son service militaire, il s’éloigne de la LCR et entre au Monde en 1980. Son livre Secrets de jeunesse (2001) revient sur une jeunesse militante trotskiste qu’il n’a jamais reniée.
D’abord spécialiste au Monde des questions d’éducation, il s’y fait remarquer, à partir de 1982, par ses enquêtes, tout en assurant la rubrique « police » du quotidien. Ses révélations sur la plupart des affaires de la présidence de François Mitterrand en feront une figure du journalisme indépendant et critique. Jusqu’en 1994, soit pendant une quinzaine d’années, il travaille à l’écart du monde journalistique parisien, en solitaire ou en tandem – essentiellement avec Bertrand Le Gendre, puis Georges Marion. L’élection de Jean-Marie Colombani à la tête du Monde qui, à l’époque, était simplement un journal et non pas un groupe de presse, va l’amener à accepter des responsabilités. Principal animateur de la nouvelle formule du Monde sortie en 1995, il devient directeur de la rédaction en 1996.
Jusqu’en 2003, sous sa direction, les ventes du quotidien augmenteront, hissant Le Monde à un niveau qu’il n’avait jamais atteint depuis sa création en 1944, celui de premier quotidien national généraliste, devant Le Figaro. Avec une diffusion totale (France + étranger) payée de 407 085, l’année 2002 reste le record historique du Monde : premier quotidien national cette année-là, il bat son précédent record de 1979, en affichant une diffusion France payée de 361 254 exemplaires et une progression de 19,5 % depuis 1994. Cependant, le déclin des ventes à 389 249 en 2003 et à 371 803 en 2004, dans un contexte de crise né de la publication de La Face cachée du Monde de Pierre Péan et Philippe Cohen, affaiblit sa position au sein du journal et il démissionna en novembre 2004. La diffusion du Monde a continué à décliner après son départ, pour se redresser légèrement en 2011.
Edwy Plenel suscite des opinions contrastées. Certains saluent le dynamisme, l’originalité et l’indépendance de sa direction éditoriale. Pierre Péan et Philippe Cohen, auteurs de La Face cachée du Monde publié en 2003, l’ont violemment attaqué en dénonçant sa vision « complotiste », ses méthodes de direction et ses « campagnes » contre des personnalités telles que Roland Dumas. À leur suite, Bernard Poulet a contesté son utilisation du Monde comme un instrument de pouvoir. Ces critiques ont été elles-mêmes dénoncées comme créant une « légende noire » qui, tout à la fois, le mythifie et le démonise. Il l’évoque dans la préface de ses Chroniques marranes (2007), sous le titre « Autoportrait ».
En novembre 2007, il annonce un nouveau projet de média participatif sur Internet, Mediapart, site lancé le 16 mars 2008.
Il est l’époux de Nicole Lapierre.
L’affaire des écoutes de l’Elysée et autres scandales
Edwy Plenel est l’une des personnalités victimes des écoutes illégales de l’Élysée dans les années 1980. Plenel a été mis sur écoute en raison de ses enquêtes sur la cellule antiterroriste de l’Élysée, notamment son implication dans le dévoilement de l’affaire des Irlandais de Vincennes. L’écoute s’est prolongée en 1985 durant l’affaire du Rainbow Warrior pour connaître ses sources alors que ses révélations provoquaient la démission du ministre de la défense, Charles Hernu, et du chef des services secrets, l’Amiral Pierre Lacoste. Poursuivis devant la justice, les collaborateurs concernés de François Mitterrand prétextent d’une affaire d’espionnage soviétique, le dossier Farewell, pour justifier cette écoute, allant jusqu’à affirmer que l’ex-trotskiste Plenel travaillait pour la CIA.
Cette dernière assertion est reprise sans aucune distance ni précaution par certains journalistes défenseurs de Mitterrand. Le jugement rendu en 2005 par la XVIe chambre du tribunal correctionnel de Paris la balaye explicitement et a condamné à des peines de prison avec sursis les quatre responsables de la cellule de l’Élysée pour avoir mis sur écoute Plenel. Ils ne font pas appel de ce jugement. À l’issue de ce procès, Plenel rassemble en un volume ses trois livres sur la présidence de Mitterrand (La Part d’ombre, Un temps de chien, et Les Mots volés), en y ajoutant une analyse du procès des écoutes (Le Journaliste et le Président, 2006).
Edwy Plenel a également été l’une des victimes des dénonciations calomnieuses des faux listings de l’affaire Clearstream. Les faits remontent à 2003 et 2004, mais n’ont été portés à sa connaissance qu’au printemps 2006. Partie civile depuis lors, il a notamment critiqué dans ce dossier le poids que fait peser sur la justice Nicolas Sarkozy.
À l’opposé, Edwy Plenel est l’auteur d’un mémorable « loupé » : à l’été 1991, à l’occasion d’un voyage d’un mois sur les traces du « découvreur » de l’Amérique, il écrit pour Le Monde toute une série d’articles dont le titre est Voyage avec Colomb. Alors que cette série se termine, le 24e volet est présenté comme un scoop : Un scandale à Panama. Plenel avance que, quelques années plus tôt, le régime du général Noriega (comprendre l’argent de la drogue) aurait financé le Parti socialiste français notamment dans le cadre de la campagne de l’élection présidentielle française de 1988. Des lettres sont produites, à en-tête de l’Ambassade de France à Panama, datées de 1987. Dans les heures qui suivent la parution du Monde de ce 27 août 1991, le PS dément formellement les allégations de cet article mais le rectificatif du journal n’apparaîtra que le 5 septembre suivant : Le Monde y exprime son « regret » auprès « des lecteurs et des divers intéressés » d’avoir publié des « informations non vérifiées ». Et pour cause : les fameuses lettres se sont révélées être des faux très grossiers, Plenel n’ayant pas vérifié que le signataire de celles-ci n’était, depuis longtemps, déjà plus en poste à l’Ambassade de France du Panama.
La crise du Monde
S’il a gardé une image de journaliste indépendant, Plenel fut parfois accusé d’autoritarisme dans sa gestion de la rédaction du Monde. La fin de sa carrière à la direction de la rédaction du Monde a été précipitée par les accusations de Pierre Péan et Philippe Cohen dans le livre La Face cachée du Monde, du contre-pouvoir aux abus de pouvoir (Mille-et-une nuits, 2003). Contestant ce réquisitoire, qu’il juge comme une « accumulation d’erreurs, de mensonges, diffamations et calomnies », Plenel s’est expliqué dans Procès (2006) où il revient à la fois sur ce livre qu’il qualifie d’« attentat éditorial », sur sa conception du métier de journaliste, sur son engagement professionnel au Monde et sur ses divergences avec les « vrais dirigeants » de ce journal qu’étaient, selon lui, Colombani et Minc.
Au sein de la rédaction du Monde, Daniel Schneidermann sera l’un des rares journalistes à oser exprimer une réaction critique vis-à-vis du quotidien et du comportement d’Edwy Plenel, et poursuivra cette critique dans son ouvrage Le Cauchemar médiatique où il met en cause la réaction de la direction du quotidien en estimant que celle-ci ne répondait pas aux arguments du livre. En octobre 2003, Daniel Schneidermann est licencié du quotidien.
Edwy Plenel est également contesté pour avoir laissé paraître au sein de son journal les accusations diffamatoires à l’encontre de Dominique Baudis.
L’aventure de Mediapart
Depuis fin 2007, date de la création de la SAS Mediapart, Edwy Plenel dirige Mediapart, journal d’information payant sur internet, en tant que président de la société éditrice et directeur de publication du journal. Six fondateurs sont à l’origine de la création du journal en ligne Mediapart : outre Edwy Plenel, il s’agit de François Bonnet (directeur éditorial), Gérard Desportes, Laurent Mauduit, Marie-Hélène Smiéjan (directrice administrative et financière) et Godefroy Beauvallet.
Mediapart est également à l’initiative de la création, à l’automne 2009, du Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (SPIIL), dont Edwy Plenel est le secrétaire général.
En mars 2011, Edwy Plenel a annoncé le lancement de FrenchLeaks, site de documentation et d’alerte animé par Mediapart et inspiré de WikiLeaks, dont Mediapart est l’un des partenaires. Edwy Plenel s’est souvent exprimé sur le thème de la protection des sources d’information des journalistes pour indiquer la nécessité de réformer la loi française.
Wikipedia est une encyclopédie en constante progression quant à sa pertinence et sa qualité. Elle est « patrouillée » par des « sachants » volontaires qui dans leur domaine étroit n’ont rien à apprendre. Ce mode d’amélioration la distingue des encyclopédies figées (parfois dans l’erreur) que prisaient jusqu’ici les intellectuels. Mais ils y viennent tous…
Sans avoir la force du Jugement dernier, la Wikipedia est utile, la preuve aujourd’hui 🙂
Ce triste sire est heureusement beaucoup désavoué dans sa propre corporation.
J’y reviendrai.
Voir les liens sur causeur et bd voltaire :
http://www.causeur.fr/mediapart-basile-koch-frigide-barjot,20769
http://www.bvoltaire.fr/alexandremarie/cahuzac-laccusateur-plenel-a-eu-sa-tete,15737?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=c859dab6bf-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email
Tous ces commentaires me font dire que, finalement, Plenel a atteint son but : qu’on parle de lui et de Médiapart.
Tout cela pour faire diversion et reconnaître le plus tard possible que Cahu a été pris la main dans le zac !
Concernant l’ex-ministre du Budget, la presse papier se lâche. Paris-Match fait atterrir la « rumeur » dans les bureaux d’un remisier français installé 62 rue du Rhône à Genève, presque mitoyen de l’agence UBS qui avait ses comptes : Reyl & Cie.
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/Exclu-Match.-Affaire-Cahuzac-la-piste-du-compte-suisse-se-precise-473726/
Edwy Plenel qui semble s’être lancé sur cette affaire au pif, se voit récompensé par les développements judiciaires qu’il a provoqués. Il n’aura pas toujours cette chance. Au Monde il était connu pour prendre tout ragot pour argent comptant d’abord, puis de construire le dossier à vendre.
S’il est encore utile de démontrer le style imposteur de cet écrivassier, notons quelques éléments complémentaires à ce qui est écrit dans ce billet. D’abord la légende du «journalisme d’investigation». Il s’agit de gens de presse auxquels on apporte les éléments d’un scandale, vrai ou supposé, afin de le dévoiler et si possible de l’amplifier. Les écrivassiers ne procèdent à aucune enquête. Ils jouent le rôle de pompe à boue, et font profession de salir. Connu depuis Maupassant et son Bel-Ami. Avec le risque de partir sur des pistes bidon et de se faire manipuler. Le plus bel exemple étant les diamants de Giscard, où le réseau Foccard avait manipulé des documents anodins, pour les transformer en papiers explosifs, et les donner à une gauche aux aguets. Seule erreur de la victime, avoir considéré que les Français seraient assez intelligents pour réaliser l’ignominie de l’accusation.
Dans le cas présent, l’imposture du moustachu repose sur l’approximation des « évidences », alors que le cursus de Cahuzac est autrement plus sujet à caution. Toute l’industrie de la pharma sait que, passé du cabinet de Claude Evin, Ministre de la Santé, à la direction d’une société de conseils, créée par ses soins au profit de la dite industrie, était un conflit d’intérêt évident qui ne pouvait que susciter, au minimum un profond malaise, et au pire de vrais accusations, pour le coup très fondées. Il conseillait soudainement des laboratoires alors que sa mission avait été de surveiller leurs agissements dans sa fonction antérieure. Si donc le trosko justicier avait des démangeaisons de clavier, il y avait vraiment d’autres pistes à explorer. Autre anecdote, Cahuzac fut à la commission des finances de l’Assemblée, pour en définitive en devenir le président. Dans cette fonction il eut à entendre Tapie dans un exercice public et diffusé (chaine parlementaire), d’où il ressortait qu’il faisait surtout de la figuration au côté de Bayrou et de Goulard pour tenter de gêner Tapie, plus que pour enquêter, sans y parvenir, l’homme d’affaires connaissant parfaitement son dossier.
Echantillons des raisons pour lesquelles Cahuzac n’aurait jamais dû s’occuper des finances de la France, à quelques niveaux. Au total il n’y a pas de doute que le troskiste a mis en musique une rumeur qu’on lui a apporté, et que depuis cette date rien de plus n’est publié. Particulièrement médiocre. L’État a tous les moyens pour se protéger sans ouvrir la porte à un délateur professionnel. Mais à vrai dire ce genre de dérive s’intègre très bien dans la médiocratie du gouvernement en place.
Trop faure de café !
il n’y a pas 48h, vous me traîniez dans la boue pour beaucoup moins que cela https://www.jesuisfrancais.blog/2013/03/25/le-jugement-des-juges-par-louis-joseph-delanglade.html :
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***ce qu’on lui reproche (avoir fraudé le fisc) est tellement courant… ***
C’est plutôt ennuyeux pour un ministre DU BUDGET, la raison vous en échapperait-elle ?
Mais surtout : on lui reproche de nier des évidences, jusqu’à ne pas reconnaître sa propre voix, y compris devant les élus de la nation, depuis son banc gouvernemental !
Écrit par : François Delpla | mardi, 26 mars 2013
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vous connaissez la voix de Cahuzac sur une bande de magnétophone vieille de 10 ans ? Pendant l’Occupation vous auriez sans doute écrit de manière anonyme à la Kommandantur … Et à la Libération vous auriez su d’avance qui il fallait fusiller !
Écrit par : Jean Louis FAURE | mercredi, 27 mars 2013
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» le troskiste a mis en musique une rumeur qu’on lui a apporté, et que depuis cette date rien de plus n’est publié. »
Quelle girouette !
Il ne vous a pas fallu deux jours pour changer votre fusil d’épaule et lâcher l’ex-ministre, tout en restant constant, soit dit à votre décharge, dans la dénonciation de celui qui a tenu bon pour empêcher l’étouffement du scandale; au fait, vous avez le n° de la Kommandantur ou il faut que je vous le donne ?
Aveuglé vous n’avez rien compris à ce que j’ai écrit sur ces billets.
Donc gardez vos remarques provocantes pour votre propre blog. À moins qu’il soit déserté … ? Il est vrai que votre valeur ajoutée ne saute pas aux yeux.
On m’insulte et on trouve provocatrice une riposte !
Escomptiez-vous que j’en redemandassse ?
Merci à @catoneo pour le lien vers Le Bailly et Labrouillière, dans un article réellement plus sérieux que les approximations vaseuses du moustachu.
Que remontent les turpitudes de l’industrie de la pharma. On peut rêver … C’est le budget de la Sécu qui était mis à contribution …
Comme il a été interdit à Koh – Lanta de faire d’autres morts les media désoeuvrés se sont arrachés le moustachu de médiapart depuis vendredi, pour recueillir ses leçons d’éthique, et de démocratie. Tout a été dit dans ce billet, sur ce qu’il faut penser de ce zigomar qui agit comme une pompe à boue. Et je diffère de @cataneo sur ce point : il n’agit jamais au hasard, mais sur dénonciation d’un fait toujours avéré. Donc il ne cherche rien mais relaie une dénonciation. En l’espèce il est intéressant de trouver qui a voulu la peau de Cahuzac …
L’épisode médiapart est très secondaire sauf pour les écrivassiers qui se sentent tous des vocations de justiciers et de Hercule Poirot.
La vraie question est la déliquescence de ce qui s’appelle une République. Si les choses avaient fonctionné correctement : un Cahuzac n’aurait jamais été autorisé à approcher l’industrie de la pharmacie avec sa société de conseils arrivant directement de chez le ministre de la santé (!), puis il n’aurait pas rejoint la commission des finances à l’AN, puis il n’en aurait pas été nommé président (Sarkozy ?), et enfin il n’aurait jamais été nommé Ministre du budget. Son action dans la pharma s’apparentait vraiment trop à de la corruption. J’ignore ce qui peut trainer comme prescription autour de ces facéties, mais si les JI veulent fouiner un peu, il y a des labos qui vont commencer à avoir des sueurs froides …
Plenel est un journaliste assez crédible, mais arrogant et hypocrite. Médiapart n’est disponible que sur internet mais Publicis fait parti de ses actionnaires et n’est pas plus indépendants que les autres journaux et sites républicains de droite comme de gauche d’ailleurs. Je préfère quand même voir des petites cervelles plenélisées que zemmourisés mais ça me désole quand même. Plenel fait le jeu de Sarkozy et de l’Ump qu’il ne déteste pas tant que ça en fait. L’Ump peut d’ailleurs le remercier pour sa victoire des cantonales.
Aurélien Terrasser a fait – c’est son droit – sa publicité et exprimé son point de vue.
Il a un jugement assez juste – et critique – sur Plenel mais il le préfère à Zemmour.
Nous sommes dans un cas tout à fait inverse !