On sait que, pour Strauss-Kahn, tous les « hauts placés » du PS « savaient », et qu’ils sont donc tous solidairement responsables et coupables d’avoir, sciemment, travaillé pour l’accession au plus haut niveau de l’Etat d’un délinquant sexuel…
Aujourd’hui, avec l’affaire Cahuzac, qui menace de devenir colossale elle aussi (600.000 euros « planqués », au minimum, plusieurs millions peut-être…) on se pose des questions : car il n’y a que deux solutions : ou bien l’éxécutif « savait », et c’est gravissime; ou bien il ne savait pas, et, en un certain sens, c’est « encore plus gravissime »…
Quoi qu’il en soit, s’il y en a bien un qui a eu un mot malheureux, c’est le président, parlant d’une « énorme faute morale » : vous avez dit « morale », monsieur le Président ? Mais, on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu…
Même entre guillemets, « plus gravissime » est à proscrire. Un peu de respect pour la langue, s’il-vous-plaît.
C’est une mèche lente qui suit le cordeau détonnant Cahuzac. Elle aboutit à la prévarication endémique du régime où les « conseillers politiques » rémunèrent leur position sur les requérants d’autorisation de mise en marché. Un secteur juteux entre autres secteurs juteux.
Le bon docteur Cahuzac, conseiller du ministre Evin (loi du tabac), touche sur les labos pharmaceutiques qui paient par leurs filiales étrangères. C’était connu, M. Moscovici ! Un inspecteur des impôts du Lot & Garonne a été traîné dans la boue pour avoir osé douter.
Fort heureusement, ce docteur, mince et si élégant, s’avère être l’exception qui confirme la règle de virginité des hommes politiques en situation de corruption !
Quand il y a un tel constat dans les vraies démocraties électorales il y a la solution du retour aux urnes. On dissous pour savoir ce que le peuple veut. Dissolution du parlement pourquoi pas ? Les français pourraient dire ce qu’ils pensent vraiment du chômage, de la baisse du pouvoir d’achat, de la criminalité ou du mariage homo.
La « démocratie électorale » permet-elle vraiment de représenter « le peuple » puisqu’il suffit de changer la règle du jeu pour changer le résultat ?
Qu’espérez-vous? Le printemps français?
Et si François HOLLANDE était « la bonne du curé d’Annie CORDY »: je voudrais bien , mais j’peux point…
MOI PRESIDENT semble aux abonnés absents.
Et si nous étions à l’auvbe de mai 1958?????????????????????????.
Il faut absolument écouter la déclaration de J.Cahuzac au Parlement lorsqu’il fut interpellé sur cette question après la première révélation de Médiapart et celle faite à Bourdin de B F M .TV lors d’une interrogation très serrée qu’il lui fit à ce sujet , c’est absolument sidérant ;quelle maîtrise!, quel culot! On en découvre tous les jours sur nos hommes politiques; mais à ce point c’est difficilement croyable; On lui aurait donné le bon Dieu sans confession; Moi qui n’est aucune sympathie ni pour Mediapart, ni pourCahuzac, j’étais persuadé de son innocence mais d’après les propres déclaration de Cahuzac à Bourdin le gouvernement savait forcément la vérité;
Déclaration en fin de matinée : ce monsieur Hollande réduit en définitive sa morale à peu de chose. À cette construction philosophique foireuse que l’on appelle la République. Et il n’a pas bien vu qu’elle ne remonte qu’à Gambetta, en calculant très large, c’est-à-dire 140 ans. Vraiment très peu. C’est son seul credo ?
Mon cher J P vous me paraissez bien naïf en parlant de Bon Dieu sans confession, pouvez vous croire que ces tristes sires peuvent en arriver là où ils sont sans avoir quelques méfaits à leur actif. J’ai bien connu la P S connexion et la bande de petits copains mangeurs égoïstes de gâteaux qui ne sont que des requins affamés de sardines mises en boite bien serrées dans les urnes du mensonges. Mais cette candeur fait votre charme .
Dans les vraies démocraties électorales il y a, en effet, la « solution » du retour aux urnes. Comme en Italie. On dissout pour savoir ce que le peuple veut. Le sait-il ? Peut-il seulement le savoir ? C’est une autre histoire. Envoyer une autre majorité à l’Assemblée – l’opposition – pour l’exécrer trois mois plus tard ? C’est toute l’histoire des « alternances » successives des dernières années. Dissoudre le Parlement, pourquoi pas ? Mais, à soi seule, la mesure est dérisoire. Ce ne sont jamais les parlements qui résolvent les crises. S’imaginer le contraire, quelle drôle d’idée ! C’est méconnaître l’Histoire, c’est à dire, en fin de compte, la réalité.
Je n’espère rien – et de la « démocratie électorale » moins que rien.
C’est au commentaire de Dupond (cf. supra) que vous répondez ?
C’est effectivement au commentaire de Dupond que j’ai répondu. J’aurais sans-doute dû le préciser.
Le système craque sous nos yeux. Il craque, craque, craque….
Et pendant ce temps, depuis le 24 mars, la rue appartient au Pays réel qui y descend.
Il ne vous aura pas échappé, mon cher Anatole que j’évoquais le retour aux urnes pour « les vraies démocraties électorales »; la Suisse par exemple.
Pour ce qui nous concerne, l’opération peut être tentée, sans en attendre grand chose je vous l’accorde, car nous aurons à choisir entre la peste et le choléra.
Chers Anatole et Dupond,
Avec une monarchie parlementaire, le Roi aurait pu interpeler,
en toute indépendance, le Ministre du Budget, en Conseil des
Ministres, par exemple; ou lui signifier qu’il était obligé
compte-tenu des soupçons ou rumeurs pesant sur lui, de faire
diligenter une enquête administrative, ce qui aurait pu
entrainer la démission du ministre lui-même, plutôt que
celui-ci se soit cru à l’abri, en trahissant ses propres amis
politiques (en admettant que personne au gouvernement ne
connaissait l’existence de ce compte).
Si cela n’eut pas suffit et qu’il y ait eu parjure au Roi,
le Premier Ministre aurait sans doute également dû présenter
sa démission au Roi, et compte-tenu de la situation actuelle,
soit le Roi aurait nommer un autre Premier Ministre, qui lui
aurait alors proposé un nouveau gouvernement, soit le Roi
aurait pu décider de dissoudre l’assemblée nationale, pour
appeler les Français à retourner aux urnes pour faire
connaître leur volonté après de tels événements et un
gouvernement affaibli, par plusieurs mois inopérants tout au
moins dans les résultats, face à la crise.
Ceci, pour dire, qu’au lieu de faire la fine bouche, sur ce site,
quant à la monarchie parlementaire, il serait peut-être temps
de la prôner » sur toutes les ondes », plutôt que de se diviser
entre royalistes sur ce sujet.
Oui @catoneo , c’est une mèche lente , mais avec un sacré baril de poudre (bien sèche) au bout.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/jerome-cahuzac-et-les-labos-des-liaisons-dangereuses_1249052.html
Un dernier article dans l’Express. Si les juges d’instruction ne sont pas entravés dans leur travail, ce sont tous les labos qui vont avoir à rendre des comptes dans une gigantesque affaire de corruption dont la source involontaire fut le système de santé. La principale préoccupation d’un labo qui cherche à mettre un nouveau médicament sur le marché est d’obtenir de l’Agence un prix maximum, avec un taux de remboursement attractif. Il est cocasse que Servier ne soit pas cité ! Il est tout aussi cocasse que les labos aient activé des cellules de crise. Si l’on peut donner un conseil à Cahuzac, c’est de dire aux JIs sans barguigner, tout ce qu’il sait. Cela fera gagner du temps à tout le monde. Tous les gens de l’industrie de la pharma savent comment les choses fonctionnent en France. Certes ça va éclabousser dans tous les partis. Et Molasson 1er va avoir du mal à prétendre que la sous direction du patrimoine de l’ex DST (DCRI aujourd’hui) n’a pas le nom de Cahuzac dans ses archives depuis très longtemps …