« Contre la stupidité, les dieux eux-mêmes ne peuvent rien. » Schiller
Ce n’est malheureusement pas une fausse nouvelle. Ce qui suit est repris de Valeurs actuelles du 3 février. Quant à l’opposition molle de Valérie Pécresse qu’en penser ? Sans-doute qu’elle a parlé à peu près pour ne rien dire. Qu’elle aurait mieux fait de se taire.
Comme le rapporte le Canard enchaîné, le syndicat étudiant de gauche a souhaité mettre à disposition des protections périodiques pour les hommes transgenres.
Les détracteurs de l’écriture inclusive, à commencer par l’Académie française, vont encore enrager. Comme le rapporte le Canard enchaîné dans son édition du 3 mars, l’UNEF réclame en effet en écriture inclusive des protections périodiques… dans les toilettes des hommes. « Ces protections périodiques doivent également être accessibles dans les toilettes des hommes et les toilettes neutres car les hommes transgenres ou encore les personnes non binaires ont aussi leur règles », a indiqué le syndicat étudiant de gauche dans son communiqué. Comme le précise le Canard, l’UNEF n’est toutefois pas en mesure de quantifier le nombre d’étudiants qui pourraient profiter de cette disposition.
@UNEF –
Pour rappel, l’écriture inclusive est définie par le Haut conseil à l’égalité comme un « ensemble d’attention graphiques et syntaxiques permettant d’assurer une égalité des représentations entre les femmes et les hommes ». Mais ses détracteurs considèrent que le genre grammatical n’a rien à voir avec le genre sexuel. Par ailleurs, en plein débat sur l’écriture inclusive dans les administrations à l’école ou au travail, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a affirmé dernièrement sur RTL que cela dérangeait « profondément qu’on détourne la langue française qui est déjà une langue difficile ». L’élue pense aussi que si l’écriture inclusive a « de bonnes intentions », elle « rend beaucoup plus difficile l’acquisition de la langue française pour beaucoup de jeunes ».