Déclaration inouïe d’Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste au Huffington post ; en quelque sorte programme du PS pour la Présidentielle sur les questions qui touchent aux femmes.
Entre autres perles, celles-ci, consacrées au lourd problème obsédant des protections périodiques :
« Je suis un fils, un mari et un père. Et je crois que ce n’est pas un sujet tabou pour la génération qui vient, mais pour celle qui est en train de partir. Lors de la précédente législature, les députés socialistes ont tenté de baisser la TVA sur les protections périodiques, mais le ministre du Budget craignait que les entreprises en bénéficient sans répercuter une baisse du coût. Pourtant, il faut avancer. Toutes les femmes en situation de précarité doivent y avoir accès gratuitement, avec, pourquoi pas, des usines publiques qui les produisent. Le moment des premières douleurs est un moment particulièrement difficile pour les jeunes filles. Un moment où tout se mêle. Si on y ajoute la précarité et le fait d’être empêchées d’aller à l’école, c’est insupportable. Le message que l’on envoie dès l’entrée dans la vie de femme, c’est celui d’une évolution asymétrique à celle des hommes. D’abord on s’absente de l’école parce qu’on a peur d’être moquée pour un vêtement taché, puis plus tard on accepte d’être moins payée parce qu’il faudra peut-être s’interrompre pour une grossesse. Les mentalités doivent évoluer. Le corps des femmes, leurs cycles, leurs douleurs ne peuvent plus être des tabous.»
J’apprécie particulièrement la phrase « le message que l’on envoie dès l’entrée dans la vie de femme , c’est celui d’une ÉVOLUTION ASYMÉTRIQUE À CELLE DES HOMMES » (c’est moi qui souligne).
Mâtin ! en voilà une découverte ! Je ne me souviens pas, de fait, à bientôt 74 ans, d’avoir jamais eu mes règles. Ni d’avoir accouché, d’ailleurs. ■
Je ne sais pas si c’es un progrès de mettre en évidence le corps dans tous ses états au détriment de la pudeur. Je ne crois pas que ce soit un progrès jouant sur l’attirance entre les sexes d’étaler au grand jour ce qui autrefois gardait un caractère privé. Ce qui faisait le charme de la découverte de l’autre n’existe plus et je plains ces générations sans romantisme et sans poésie. Une femme ce n’est pas qu’un sexe c’est un être humain avec ses secrets et les dê ouvrir fait partie de l’amour.