« La Turquie devra convaincre l’Union Européenne de l’intérêt de son adhésion », a estimé lundi à Lisbonne le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, à quelques jours d’une visite officielle dans ce pays.
Lors d’une conférence à la Faculté de lettres de Lisbonne sur le thème de « L’Europe et les défis de la mondialisation », M. Barroso a enfoncé le clou, en déclarant: (la Turquie) « va devoir convaincre l’Europe qu’il est de son intérêt de l’intégrer en son sein ».
« La Turquie pourra devenir membre de l’UE si elle respecte tous les critères », a-t-il ajouté, après avoir rappelé que son adhésion posait toutefois des « problèmes d’une grande sensibilité » parmi les Etats membres de l’UE, dont certains sont opposés à son intégration.
Deux commentaires, en réponse à M. Barroso: D’abord, s’ils avaient une once de fierté, les Turcs ne supporteraient pas les mille et une rebuffades et atermoiements qu’on leur inflige un peu partout, depuis que leur candidature est officielle. Ensuite, et du point de vue des européens cette fois, les jeux sont faits depuis longtemps, et l’on sait bien que, majoritairement, les opinions publiques rejettent l’adhésion. M. Barroso lui-même en prend acte dans sa déclaration…
Qu’avons-nous, donc, besoin que la Turquie cherche « à nous convaincre de l’intérêt de son adhésion » ? Nous sommes déjà convaincus de l’intérêt… de sa non-adhésion !
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