Décryptage…
Magasin pillé, crèche incendiée, hélicoptère mobilisé… Blois, nouvelle victime de la montée de la violence dans les quartiers.
Lundi soir, la ville de Blois dans le Loir-et-Cher était alors plus célèbre pour avoir accueilli la résidence officielle de Louis XII et pour sa cathédrale Saint-Louis que pour des scènes de guérilla urbaine. Dans la nuit de mardi à mercredi, des violentes émeutes ont éclaté entre une bande de jeunes des quartiers nord et les forces de police. Un magasin Aldi, tout juste ouvert, et une crèche ont notamment été vandalisés. Pis, un camion de livraison a été envoyé à pleine vitesse en direction des policiers. Face à l’étendue des violences, un hélicoptère et une brigade du GIGN ont dû être mobilisés sur place. Sur les réseaux sociaux, plusieurs habitants du quartier ont manifesté leur colère face aux évènements.
Dans la nuit, le préfet du Loir-et-Cher François Pesneau a annoncé que les débordements avaient initialement été causés par un accident de la route. Des jeunes, déjà connus des services de police, ont percuté un véhicule et se sont enfuis avant l’arrivée des secours. Sur les quatre blessés, deux sont dans un état grave. C’est l’arrivée des policiers sur place qui auraient « servi de prétexte pour casser du flic », pour Lilian Demasy, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police nationale.
Malgré des heurts réguliers avec la police, les quartiers nord de Blois n’avaient jamais connu un tel déchaînement. Interrogé sur CNews, le député du Loir-et-Cher Stéphane Boudu (MoDem) a tenté d’excuser ces jeunes, qui, selon lui, se sentent abandonnés et « ne peuvent s’exprimer que par la destruction de biens publics »…
Difficile de pas être scandalisé par cet argument, tant ces quartiers ont été abreuvés de financements publics. Depuis dix ans, c’est pas moins de 250 millions d’euros qui ont été affectés à la construction d’habitations, de commerces de proximité et à la vidéosurveillance. Des dépenses jugées « insuffisantes » pour Alliance, qui regrette un laxisme pénal qui conduit à « un sentiment d’impunité » généralisé en France. ■
Face à ces phénomènes sans fin, cessons de faire de la psychologie et cherchons en plurôt les génératrices dans la sociologie. La situation des individus n’est qu’un effet en lui-même peu explicatif, il faut se situer àun autre niveau : la désastreuse politique d’immigration et l’échec pour une société laïque, fonctionnelle et contractualiste à intégrer au moins certaines catégories d’immigrés.
Ne retournons pas notre colère sur les immigrés mais sur nos dirigeants : « Politique d’abord ! »
J’aimerais assez que dans ce décryptage les termes « voyous » ou « canailles » soient substitués à celui de « jeunes »…
d’autres civilisations se sont effondrées à partir d’émeutes de ce genre, face à des gouvernements résolus à ne rien faire…..
Monsieur Michel vous avez raison, ce sont nos gestionnaires qu’il faudrait accuser de laxisme, si nous en avions le courage et l’intelligence. Et laxisme est un faible mot, on ne ferait pas d’autre politique si « on » voulait tuer la France et les quelques Français qui reste encore accrochés comme des « bernics » au pays des rois de France. Mais nous sommes engoncés dans notre bulle médiatique , qui concentre toute information sur le oui ou non confinement des Parisiens, il faut soit en rire soit en pleurer; car en dehors de notre bulle , il se passe des « affaires » internationales qui vont bientôt nous écraser, comme une crêpe bretonne. La France n’a plus de gestionnaires compétents, la politique dans le bon sens du mot, leur échappe, Quant les campagnes, ces territoires de la France profonde, vont elles se réveiller?
Intéressante la dernière remarque de Christian Le Cosquer en fin de son commentaire et qui se veut marquée d’un certain optimisme quant au réveil, enfin, d’une France profonde rêvée, attachée à ses racines et qui ne veut pas se laisser mourir.
Mais comment ne pas craindre que d’ici peu, malheureusement, les « territoires de la France profonde » au sens où il l’entend, je suppose, n’existeront peut-être plus mais seront remplacés progressivement par de nouvelles « zônes sensibles » c’est-à-dire envahies par des nouvelles racailles illettrées , ni intégrées ni assimilées, enragées de détruire car téléguidées par des forces résolument hostiles, tout ce qui subsistera encore de la France, de son patrimoine, sa culture et son histoire bimillénaire face à des pouvoirs officiels tétanisés à l’idée d’exercer toute forme de répression et refusant même d’inculquer aux nouveaux jeunes la moindre valeur traditionnelle de notre pays par crainte de heurter la sensibilité prétendument si respectable de la culture d’origine dont ils se sont pourtant enfuis tels des naufragés ?
Nous vivons dans une drôle d’époque où l’inversion de toutes les valeurs que nous pensions universelles a pris le pas et où l’absurdité extrême semble devenir la norme.