Alain Guillemet, surveillant pénitentiaire à la prison de Gradignan (33), n’y va pas par quatre chemins:
« La situation est catastrophique. Nous sommes à 855 détenus pour 411 places, soit un taux d’occupation de 220%. Du jamais vu. J’ai peur qu’on passe le cap des 900 cet été….
Déjà, 62 cellules de 9 m2 accueillent 3 détenus, sans compter les 6 cellules dites «chauffoirs», où on entasse 6, voire 7 personnes. […] Cette surpopulation génère une insécurité croissante pour le personnel. […] Quand on ouvre une porte et qu’on se retrouve face à 3 ou 6 détenus à la fois, on est en insécurité. Et qui dit surpopulation carcérale, dit amplification des conflits, entre détenus et avec le personnel.
Nous subissons des insultes, des menaces… Avec 90 détenus au lieu de 50 sur un étage, il n’y a plus de dialogue possible. On ne peut plus faire d’insertion. Nous sommes un surveillant pour 4 détenus, alors que les normes européennes préconisent un ratio de 1 pour 2. […] Aujourd’hui, on compte 62 000 détenus en France et le gouvernement table sur 80 000 en 2017. Les établissements existants ne sont pas prêts de se désengorger. »
Ce que dit Alain Guillemet n’est pas nouveau. La vraie question est: que faire, et comment « en sortir » ? On sait que plus de la moitié des condamnés dans nos prisons sont soit des étrangers, soit des personnes issues de l’immigration récente (les « bébés Chirac », ou « français de plastique » entrés en France à partir de 1975, par le seul fait du Prince, et sans que le peuple souverain ait été consulté…).
On pourrait donc, par exemple, imaginer deux choses:
Premièrement, envoyer tous les détenus étrangers purger leur peine dans leur pays d’origine.
Et deuxièmement, déchoir les immigrés récents d’une nationalité française dont, sitôt gratifiés, ils montrent qu’ils ne sont pas dignes (1).
On aura alors très certainement calmé les angoisses de Monsieur Guillemet; on aura fait cesser ce scandale des prisons dégradées et dégradantes qui sont une tâche pour notre pays, et le font régulièrement condamner par les instances européennes; on aura allégé l’un de nos nombreux fardeaux, et fait des économies; on aura envoyé un « signal fort » -comme on dit aujourd’hui chez les jargonautes…- à la délinquance et aux diverses mafias qui prospèrent sur notre sol: bref, que du bonheur !…..
(1): voir les notes de la Catégorie « Déchoir et bannir… ».
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“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”