Lorant Deutsch vu par L’Express …
« En passant de comédien à écrivain, Lòrant Deutsch n’a pas choisi la facilité et s’est fait quelques ennemis, qui lui reprochent ses approximations. A raison ?
Il est royaliste, écrit des livres d’histoire qui cartonnent, comédien et bon camarade : Lòrant Deutsch a tout pour plaire et pourtant, il est au centre de quelques polémiques qui ont enflammé le monde de l’édition et celui des historiens. Que lui reproche-t-on ? D’avoir poussé la vulgarisation jusqu’à l’approximation, des erreurs factuelles embarrassantes et des prises de position borderline. Qui est-il vraiment, ce jeune homme pressé, attachant et exaspérant ? »
Mais vous ne trouverez pas la réponse dans L’Express, évidemment.
Belle visite, un peu rapide, il faut connaître Aix, mais c’est bien,. Merci Lorant Deutsch
« Que lui reproche-t-on ? D’avoir poussé la vulgarisation jusqu’à l’approximation, des erreurs factuelles embarrassantes et des prises de position borderline. »
Aujourd’hui, remettre en question le moindre « article de foi » scientifique ou historique c’est s’exposer au mécontentement, plus ou moins violent, de ceux qui tiennent la « connaissance » emprisonnée dans une étroite limite et qui ne permettent pas aux audacieux qui n’ont pas leurs titres académiques de remuer le terrain sur lequel ils sommeillent.
On s’expose à se trouver en face de l’opposition systématique, ou du silence calculé, que la science officielle fait autour de toute idée de progrès qui n’émane pas d’un des siens.
Donc, tentons, comme cet infatiguable chercheur de vérité qu’est Lorant Deutsch, une approche de l’Histoire un peu « borderline » quitte à déranger.
Extrait :
LE PREMIER CHRISTIANISME EN GAULE
Pendant que ceux qu’on appelait les « barbares » envahissaient le Midi, les Chrétiens envahissaient le Nord.
Déjà ils avaient fondé l’île d’Iona, qui fut le berceau du premier Christianisme en Ecosse et le foyer des lumières religieuses du royaume. Le nom donné à cette île indique bien qu’il s’agit de la religion johannite.
Les propagateurs de la doctrine vinrent dans les Gaules, alors soumises à la domination romaine, et que commençaient à troubler les infiltrations ou incursions germaniques. Les Chrétiens féministes constituaient des sociétés ayant leurs lois propres, leur morale et leurs mœurs distinctes, leur culte et leur justice.
Ils étaient à la fois les éducateurs moralistes, économes et administrateurs de la Société, veillant non seulement à la conservation du culte caché dans les anciens Mystères, mais encore et surtout à l’observation des obligations de réciprocité entre les associés, qui s’appellent des « frères », et à l’application de la doctrine, dénonçant les infractions et les punissant par des pénitences infligées et au besoin par l’expulsion de la Société sous forme d’interdiction.
Pour donner aux riches l’exemple du désintéressement, ces délégués d’une classe qui ne possédait rien imposaient à ceux qui possédaient la charité et le renoncement à leurs biens.
Telle fut la primitive Église Johannite, dans les conceptions et les pratiques de laquelle on retrouve toutes les traditions féministes des anciens Israélites et des anciens Celtes.
Et nous faisons remarquer à propos des parents de Jehanne d’Arc que « dans tous les actes officiels Jacques d’Arc est désigné sous le nom de Jacob et que son épouse y porte le prénom de Zabillet au lieu d’Isabelle. »
(…)
LOUIS XIV (règne de Mme de Maintenon)
Ce roi n’avait ni but, ni plan, ni connaissances étendues. Pas non plus un ministre capable de le seconder. Il faisait la guerre par goût et ses conquêtes par vanité. Il avait des ministres adulateurs ou faibles de conceptions : Louvois, Colbert, qu’on cite, étaient des médiocres, « ils auraient pu, tout au plus, servir de secrétaires à un premier ministre ».
Mme de Maintenon domina son âme, fit naître une atmosphère de moralité, et des formes élégantes dans une cour voluptueuse. Le roi suivait ses inspirations parce qu’il les savait solides et prudentes.
Sa vie fut partagée en deux parties : l’une ténébreuse et misérable pendant laquelle il fait des sottises, telle la révocation de l’Édit de Nantes, l’autre choisie et brillante, celle pendant laquelle il écoute les conseils de la raison froide d’Une femme intelligente.
Après la mort de Mme de Maintenon, qui pendant sa vie avait comprimé les abus, empêché les excès, forcé la cour et la ville à s’envelopper d’une haute moralité, tout cela s’évanouit et le monde fut envahi par une licence audacieuse qui bientôt ne connut plus de bornes. Le duc d’Orléans, régent de France, pressé par des besoins de finance, adopta le système de Law sur le papier-monnaie ; les billets de banque se multiplièrent au delà de toute imagination, ce fut un bouleversement financier et des ruines formidables.
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