Un individu a été condamné à onze reprises, depuis 2002, à des peines de 1 à 6 mois de prison, pour divers délits en matière de stupéfiants (on sait que fréquemment les peines inférieures à un an ne sont pas appliquées…).
Ce congolais clandestin a donc été arrêté deux fois par an, jugé, condamné, et remis en liberté… mais jamais expulsé ni même – au moins symboliquement, pour sauver les apparences… – reconduit à la frontière.
On est bien sûr révolté lorsqu’on lit cette dépêche de l’AFP, on est scandalisé et tout ce que l’on voudra. Mais après quelques secondes de réflexion, on se dit qu’après tout, la république a transformé la France en un tel foutoir, une telle pétaudière qu’au fond les clandestins et les escrocs du monde entier auraient tort de se gêner.
Le Pays Légal républicain leur envoie ce que l’on appelle en jargad un « signal fort » : vous pouvez venir en France, et y faire n’importe quoi – en l’occurrence, pour « notre » (?) congolais, vendre de la drogue – et vous ne risquez quasiment rien, souvent pas grand-chose et parfois même rien du tout. Étonnons-nous qu’après les truands de la terre entière viennent dans ce pays de cocagne (cocagne pour eux et leurs trafics….).
Au risque de choquer, on peut dire qu’après tout les principaux fautifs, les plus coupables. ce ne sont pas les voyous; ce sont les responsables politiques qui ont institutionnalisé ce laxisme inimaginable et invraisemblable.
Dans un registre évidemment tout à fait différent, on se souvient que Louis Leprince Ringuet avait choisi naguère comme titre d’un de ses ouvrages une expression « parlante »: « Le grand merdier ». La politique du Pays Légal, sur ce point précis de « notre » (?) congolais, n’est-ce pas tout à fait « ça » ?…
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