« …Quand le ministre de l’éducation nationale déclare « qu’il faut arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social », quand il concocte une charte de la laïcité obligatoire, est-il dans son rôle ?
Il est dans le rôle parfait d’un idéologue un peu daté, persuadé que l’état peut éduquer les enfants à la place des parents et en faire un bataillon de petits soldats à son service et à sa solde. Il ne faut pas hésiter à le dire : c’est du fascisme. Ce n’est pas parce que Monsieur Peillon parle au nom des Lumières qu’il peut tout se permettre. Arracher l’enfant à l’influence de sa famille pour le mettre sous influence étatique, c’est meurtrier de toute façon, quelle que soit l’idéologie au nom de laquelle on le fait. Devant cela, nous n’avons plus qu’à entrer en dissidence…
Les parents sont souvent absents en raison de cette idéologie de la toute-puissance républicaine qui prend les parents pour des demeurés auxquels il faudrait arracher les enfants pour que ceux-ci deviennent enfin modernes… L’idéologie républicaine est une pensée de la défiance : elle prend la majorité des citoyens pour des imbéciles et confère tout pouvoir à un petit groupe de sachants (c’est le « fer de lance » de Lénine) dont les professeurs laïcs. Ce serait une grande victoire d’entrer dans une pensée de la confiance (qui correspond, soit dit en passant, à notre culture chrétienne originelle et à la pensée démocratique en général), et de faire en sorte que les enseignants et les parents travaillent le plus possible ensemble. »
Entre nous, je crois que vous n’avez pas bien lu les livres des soit disant philosophes des Lumières ! Ils cultivaient tous (sauf sans doute Rousseau) une haine du peuple que n’avaient pas les Aristocrates… sans parler de Montesquieu qui en relançant en Europe la théorie des climats peut être considéré comme le père du racisme scientifique.
Touche pas à mon Tesquieu ! L’Esprit des lois fut mon premier livre politique d’adolescent 🙂
L’avantage d’avoir Vincent Peillon chevauchant le mammouth, c’est qu’il ne peut y avoir aucun doute, aucun.
Ce type est le prototype de l’éducation forcée des masses en commençant par le lavage de cerveau des classes primaires.
Il vise à « créer » un homme neuf ex-nihilo, préparé pour l’imprégnation idéologique qui lui convient.
D’autres que lui, formés au Quartier latin, eurent ce projet et le bonheur un jour de le réaliser par ici :
http://royalartillerie.blogspot.fr/2012/01/untermenschen.html
Je recommanderais que l’on traite du sujet de l’enseignement en commençant par la question fondamentale : il s’agit d’un processus par lequel un esprit acquiert des connaissances. Cela semble un truisme de le rappeler, mais en le disant je vise directement les programmes qui sont proposés à des cervelles très jeunes, jeunes, et moins jeunes, et les manuels qui les alimentent. Quand on passe en revue la collection, on comprend que le processus que l’on attend est mourant ou mort. C’est un désastre, une véritable ignominie. Et quand on écoute la révolte qui gronde, on se demande qui a jamais ouvert les livres censés alimenter les cours.
Peillon n’est rien d’autre qu’un pitre de passage, ayant déjà annoncé que son fauteuil (et la rente qui va avec) l’attend après les européennes. La démolition des programmes avait commencé depuis bien longtemps. Il ne s’agit pas de le disculper de sa tentative d’endoctrinement, mais elle s’ajoute à sa liste d’élucubrations depuis Mai 2012, et dans l’état de total abrutissement où se trouve l’école, on peut douter que ses phantasmes aient le moindre impact.
Des Chatel et des Darcos furent autant de fossoyeurs.
Seules échappent un peu les matières scientifiques car la marge est faible pour se livrer à des expériences « pédagogiques ». Mais les humanités, français, histoire, géographie, instruction civique sont réduites à ce que Michel Serres a appelé « petite poucette ». Et au final, des élèves en 5ème et 4ème, ne possédant aucun vocabulaire, sont donc incapables de lire un texte simple d’un auteur facile, sans connaissance en géographie, et coupés de leur racine.
Mon diagnostic est celui de n’importe quels parents ou grand-parents qui mettent leur nez dans la progression de leurs enfants. Je m’étonne que même parmi nos amis les plus inquiets et les plus concernés, ce vrai sujet ne soit jamais abordé. Tout le reste est une parlotte superflue.
Les programmes actuels d’histoire-géographie ne sont plus accès sur l’enseignement de l’histoire nationale et la géographie physique et humaine, mais sur la rééducation d’une propagande mondialiste pour l’histoire, d’une propagande écologiste pour la géographie et d’une propagande citoyenne pour l’Education Civique. Certains peuvent penser, avec raison, que les pauvres élèves de France sont livrés pieds et poings liés aux « peillonjüngen ». Mais l’endoctrinement des masse ne date pas d’hier dans la rééducation nationale. Le lavage de cerveaux est ancien. Tellement ancien, que beaucoup pensent que le système républicain est le meilleur qui soit. Rendons donc sa liberté à l’école, par la liberté dite pédagogique, par la refondation des programmes, par la scission avec l’idéologie socialo-maçonnique. Le système ne pourra plus tenir bien longtemps sans ce mur porteur. Jules Ferry le savait bien !