On connaît bien l’effet oratoire cherché – et réussi… – par de Gaulle, le jour de la libération de Paris : « Paris libéré… libéré par lui-même … ». Mutatis mutandis, évidemment, car Benoît Hamon – qui vient encore de le prouver – n’est pas à ce niveau-là, on peut paraphraser : Benoit Hamon discrédité… et discrédité par lui-même. Et plus que discrédité : disqualifié…
Ce lundi 6 janvier, interrogé sur France info, il donne son sentiment sur « l’affaire Dieudonné » et la quenelle. Il veut qu’on interdise Dieudonné : c’est son droit de le penser, et même de le dire. Mais il y a la motivation : et, là, on tombe des nues ! Cette affaire de la quenelle, dit-il, favorise l’extrême-droite – passe encore…- mais, et c’est là qu’on bondit : « et les nationaux-socialistes » ! Si, si : il l’a dit : des nationaux-socialistes, en France, aujourd’hui !
En son temps, Simone Veil avait dit son effroi et sa répulsion lorsqu’elle avait entendu le « fameux » slogan « CRS/SS »; et, s’adressant par voie de presse et de radio/télévision aux manifestants qui hurlaient cette insanité, elle leur disait, en substance, que s’ils avaient connu les SS, s’ils avaient vécu l’horreur de ceux qui en furent les victimes, ils auraient la décence de ne pas offenser ceux qui furent leurs victimes en pratiquant une confusion et un amalgame scandaleux et répugnant…
On peut penser, par ailleurs et sur d’autres sujets, ce qu’on veut de Madame Veil, mais sur ce point précis, elle avait parfaitement raison : il est indigne et scandaleux de n’avoir que l’injure à la bouche, et de parler sans cesse, et à tout propos, du nazisme et autres fariboles, qui n’ont rien à voir avec le débat.
Que l’horloge mentale et intellectuelle de Benoit Hamon se soit arrêtée en 1944, c’est triste pour lui. Mais qu’il vienne rabaisser, polluer, crétiniser le débat, c’est tout simplement se mettre – de lui-même – hors-jeu, et s’exclure, précisément, du débat.
Faut-il que la panique règne à bord du pédalo socialo pour que certains des membres de l’équipage en arrivent à une telle hystérie, un tel délire !…
Benoît Hamon est devenu un personnage grotesque et caricatural, à la Pagnol, mais au mauvais sens du terme (pour lui) : on l’imagine au Bar de la Marine, tenant des propos extravagants et insensés, tandis que, derrière ou à côté, Panisse et Monsieur Brun se regardent, affligés, et murmurent un consterné : « Hamon, peuchère !… », « Eh, oui, monsieur Brun, peuchère… »
effectivement, on assiste à une dégringolade vertigineuse du niveau du débat politique pour la simple raison que la panique la plus totale règne chez nos gouvernants.
Dépassés par les évènements, guidés par un incapable, ils en sont à manier le gourdin, l’outrage, bref, ils montrent ce qu’ils sont, des nains politiques tout juste bon à brailler devant un micro.
Ayant vécu toute leur vie de slogans ils ne peuvent faire face car cela exige de la réflexion,, de la créativité, des convictions reposant sur des notions solides de politique, de ce qu’est la France Hors l’absence de tout ceci confirme que ce ne sont que des guignols qui cherchent des places rémunératrices à nos dépends. ce sont des prédateurs, des voleurs et des voyous.
Merci, vous parlez d’or : j’aurais voulu écrire votre commentaire que j’ai trouvé là sans le chercher, il revigore ma journée, je me sens moins seule dans mes convictions actuellement très peu politiquement correctes…
Que croyez vous ? actuellement le niveau des politiques est tellement bas qu’il ne faut pas demander par qui ils sont contrôlés : Satan !
Il est plus que tant que la France retrouve ses vraies valeurs avec le retour à la Monarchie.
Comme dans ce pays tout est affaire de stéréotypes mentaux, d’automatismes robotiques, de canards conditionnés à la Konrad Lorenz, il est clair que tout groupe, à fortiori un gouvernement, se doit de présenter une palette d’individus représentatifs de cette stéréotypie. Ce gouvernement ne fait pas exception. Il y aurait beaucoup à dire sur sa composition. Dans ce contexte, on remarque cependant une proportion inhabituelle de deux types humains, à savoir l’idiot du village et l’automate de la pensée idéologique. Tous deux sont psittacistes, mais de manière différente. Je vous laisse la tâche facile de les découvrir. Quoi qu’il en soit l’adage grec , transcrit en lettres latines, illustre à propos les rodomontades de cette pitoyable équipe gouvernementale : » odinen oros,eïta mun apeteken ».En français : la clameur de la montagne accouche d’une souris ou une autre version inspirée du peintre belge James Ensor : « l’outrecuidance matamoresque entraîne la crevaison grenouillère ».
Historiquement, Hamon est un ignare mais idéologiquement, c’est un excellent élève, totalement décérébré.