par Elisabeth Lévy.
Elisabeth Lévy – sagesse paradoxale, bon-sens et humour mêlés – ne mâche jamais ses mots et elle a bien raison de ne pas s’en déprendre, dans un pays, un paysage médiatique, et politique, où l’on étouffe de mots creux et flous, d’opinions stéréotypées, de formules mécaniques, et où l’on crève d’indigestion de ces postures qui se ramènent toutes simplement à une permanente flagellation de ce qui est français au profit de ce qui ne l’est pas. Voici sur les récents événements dont il est question ici, un commentaire qui n’est pas indigent, qui dit les choses sans ambages et dont il faut féliciter l’auteur. Inutile donc d’en dire davantage – qui risquerait d’être plus mièvre. [Causeur 28 avril].
Deux policiers d’Asnières ont été suspendus. Une vidéo avait indigné: elle les montrait plaisantant et tenant des propos racistes (« un bicot, ça sait pas nager »). Pendant ce temps, on ne s’indigne pas autant des attaques visant les policiers voulant faire respecter le confinement ou de la voiture folle de Colombes qui en a blessé deux autres hier.
Il faut se féliciter de vivre dans un pays où la vidéo de policiers faisant des blagues racistes sur l’homme qu’ils viennent d’arrêter fait la une des médias, suscite l’indignation générale, y compris celle du ministre, et aboutit en moins de 24 heures à la suspension des deux policiers concernés sur demande du préfet lui-même. Ceci alors qu’aucune allégation de violences physiques n’a été portée et que l’intéressé, immigré clandestin de 27 ans suspecté d’avoir pris part à un vol de chantier est recherché depuis 2019 pour divers délits.
Dans son pays, l’Égypte, il aurait pu subir de bien plus graves abus policiers sans que cela fasse une ligne.
Deux policiers attaqués à Colombes
Qu’est-ce que ça prouve, demandera-t-on ? Eh bien que la loi protège aussi le délinquant. Et que la police ne protège pas les siens quand ils commettent des fautes. Les deux policiers concernés ayant reconnu être les auteurs des propos, même les syndicats les ont lâchés.
On aimerait que les violences anti-police suscitent la même réprobation. Celles-ci sont en effet incessantes et elles sont loin de se borner à des insultes. Au moment même où les policiers amateurs de blagues racistes étaient suspendus, un automobiliste fonçait volontairement sur deux motards de la police à Colombes, blessant grièvement l’un d’eux. L’individu aurait commis son acte après avoir visionné une vidéo sur la Palestine, le rapport est évident. On nous expliquera sous peu qu’il avait l’âme trop sensible ou qu’il était dingue. En effet, il se trouve toujours de bons esprits pour nous expliquer que ceux qui cassent, brûlent et parfois tuent du flic sont des victimes de la société, de la pauvreté et du racisme.
Le Bondy Blog en grande forme
À cet égard, la tribune publiée par le Bondy Blog et titrée « La colère des quartiers populaires est légitime » mérite la palme de la bêtise excusiste. Les raisons de cette colère, selon le site, c’est qu’à Villeneuve-la-Garenne, un « homme a failli perdre sa jambe après une violente tentative d’interpellation policière ». Rappelons les faits : un voyou condamné 14 fois roule à vive allure en moto, refuse de s’arrêter à un contrôle, tente de doubler par la gauche une voiture de police à l’arrêt et se heurte à sa portière droite que le policier ouvrait pour sortir – il semble qu’il n’ait même pas fait exprès pour arrêter le malfrat. Cet accident entraîne un déchainement de violences anti-policière, à Villeneuve et dans les villes voisines. Mais le Bondy Blog refuse de renvoyer dos-à-dos « les révoltes des populations et les violences graves et inacceptables exercées par la police». Continuez les gars ! Brûlez des poubelles, cognez sur les flics, c’est pour la justice et la dignité.
Il est vrai que ce texte indigent et indigne exprime une position très minoritaire. L’ennui, c’est que ses signataires ne sont pas seulement les habitués : organisations extrême-gauchistes, réseaux indigénistes et islamo-gauchistes façon CCIF, à qui la détestation de la France et de l’Occident sert de théorie. On y trouve aussi la CGT, SUD Education, SUD Rail et Sud PTT. Que des syndicats appelés à jouer un rôle majeur dans la phase de redémarrage de l’économie s’étranglent quand on prononce le mot travail, ça peut inquiéter. Mais quand ces mêmes syndicaux défendent le droit à l’émeute contre les forces de l’ordre, que ce soit par opportunisme ou par conviction, ça met pour le coup très en colère. Et ça donne presque envie de rester confiné. ■
Elisabeth Lévy
fondatrice et directrice de la rédaction de Causeur.
Ce qui est étonnant, ce n’est pas qu’il y ait de temps en temps des bavures policières avec injures racistes et qui sont inexcusables bien sûr, mais qu’il n’y en ait pas plus eu égard aux conditions dans lesquelles travaillent les policiers dans ce qu’on appelle pudiquement les » quartiers sensibles » et qu’il vaudrait mieux nommer narco-islamistes ou islamo-mafieux. Injures permanentes à l’égard de la police, volonté de tuer ( les fameuses boules de pétanque lancées depuis les étages des immeubles , cocktails Molotov) injures racistes – curieux de voir comme les prétendus antiracistes sont parfaitement indifférents au racisme antiblanc), harcèlement des forces de l’ordre, des pompiers etc. Il faut que les policiers possèdent un solide sang-froid pour ne pas se laisser aller, abandonnés qu’ils sont par leur hiérarchie dont la préoccupation principale dans ces zones qui ne sont plus la France n’est plus de faire respecter la loi, mais de se protéger contre le risque d’émeutes ethniques, en tolérant l’économie parallèle qui est une importante source de revenus pour les racailles et leurs familles, ce qui permet d’acheter la paix sociale.
Si maintenant le Pouvoir abandonne au lynchage ses PRETORIENS, qu’il ne vienne pas se plaindre le jour où ils décideront de ne plus se faire démolir face à ceux qui voudront balayer ce pouvoir en phase terminale.
Sauf erreur, les propos racistes n’ont pas été tenu devant l' »intéressé », mais entre collègues . Il n’y a donc pas d’injures, mais seulement des « propos racistes ». c’est un peu chaud de suspendre des fonctionnaires pour des échanges douteux, non ?