A l’heure où la grande presse s’inquiète de l’influence maurrassienne dans le developpement de ce qu’elle nomme » l’ultra droite »…
Où les mêmes s’inquiètent de l’influence maurrassienne d’un ancien conseiller de la présidence de la république…
Qu’en est-il réellement, en 2014, de l’héritage intellectuel de Charles Maurras ?
L’abbé de Tanouarn apportera sa réponse ce dimanche 16 mars, à 15h00
au Café russe, boulevard de Strasbourg à Toulon.
Renseignements : Cafehistoiredetoulon@gmail.com
Assistance très jeune à la causerie de l’abbé Guillaume de Tanouarn sur » l’héritage de Maurras pour la nouvelle génération 2014″. Cette conférence avait lieu au « local russe », devant l’ancien quai Kronstadt de Toulon, ou l’on put voir la flotte du Tsar en 1893.
L’abbé de Tanouarn a d’abord développé l’idée que si Marx restait le passage obligé de la gauche, Maurras était son pendant à la Droite française. Les plus anciens de l’assistance se sont souvenu du débat « Mao ou Maurras » réalisé en 1969 par Patrick Sicard et l’un des responsables du gauchisme parisien.
Il a ensuite éclairé l’assistance sur l’influence de Platon sur la pensé du maître du néo-royalisme français.
Il a contesté l’hypothèse de l’utilisation de l’approche décentralisatrice de Maurrassienne comme solution au problème de l’Islam en France. Cette hypothèse avait été évoquée dans les années 1993 dans la revue « Vu de France » qui reprenait alors certaines analyses maurrasiennes des année 1960 pour tenter de régler la « crise algérienne ».
Questionné par l’assistance sur la « reconstruction de l’arche catholique et royale » de la lettre à Pierre Boutang, il a mis en lumière de façon très intéressante la face apocalyptique méconnue du Maurras des années 1950.
Les jeune provencaux ont ensuite questionné l’abbé sur sa vision du problème de l’immigration à laquelle ils sont confrontés et très sensibilisés. A n’en pas douter l’abbé de Tanouarn a compris que cette nouvelle génération, insensible à la culpabilisation, non seulement se refusait à la résignation mais au contraire entrait en réaction. Le débat entre les jeunes fut sans faux semblant et instructif car l’abbé à expliqué les relations catholique-Islam qu’il s’établissait actuellement par l’intermédiaire de Farida Belghoul.
Une « causerie » de haut vol, que les jeunes provençaux ont appréciée.
(a RN VAR) : un grand bravo pour cette réussite…
Moi, les bravos c’est pas mon truc. C pas a moi de les dire. Et c’est un peu nase. Mais si j’habitais pas très loin, j’y serai allé. C’est surtout super si d’autres jeunes s’intéresse.
a RN-VAR.
Vous avez oublié la réponse apportée par l’abbé de Tanouarn sur « l’opérabilité de Maurras » en 2014.
Grosso-modo il a developpé l’idée que Maurras apportait aux jeunes de la génération réac de 2013, une approche empirique des problèmes, positive et non pas théologique, métaphysique ou idéologique. La politique, ils le sentent confusément, est demeurée au stade de la médecine, à l’époque de Molière. Il faut qu’elle reste un art, sans doute, comme la médecine d’ailleurs mais fondé sur la science. Après tout n’est-elle pas la médecine du corps social ? On ne soigne pas avec des idées.
Maurras apporte une réponse aux jeunes français qui commencent à se douter que I’avenir appartient à ceux qui seront capables de penser autrement.
Le seront-ils ? Ce serait mégalomane de I’affirmer. En revanche avec Maurras, ils disposent d’une méthode d’approche scientifique de la politique, I’empirisme organisateur.
Les universitaires s’intéressent de plus en plus à son œuvre. Ce n’est pas par hasard s’ils découvrent que ce penseur, dont I’on prétend qu’il était tourné vers le passé, ne s’intéressait qu’à I’avenir.