1. Note du 15 Août 1904 (Journal, Tome I, 1901/1918, page 18) :
« Les Français d’autrefois, plus sages que nos contemporains, se souciaient peu de la vaine liberté politique. Mais ils considéraient comme un privilège inaliénable, d’intérêt essentiel et supérieur, de consentir l’impôt. Nous n’en sommes déjà plus là, et le système du césarisme administratif s’étend et menace jusqu’à la bourse des citoyens. »
(Illustration : « le contribuable préssuré » : en 1900, les prélèvements obligatoires ne représentaient que 10% de la richesse nationale !…)
2. Note du 3 Août 1930 (Journal, Tome 3, 1927/1935, page 108) :
« Fondé pour consentir l’impôt et pour contrôler les dépenses publiques, le régime parlementaire est devenu le moyen de subvenir par l’impôt à des dépenses publiques croissantes. Destiné à protéger l’individu, les propriétés, les fortunes contre l’Etat, il est devenu l’instrument d’une distribution des richesses sous l’égide et avec l’intervention de l’Etat. En d’autres termes enfin, la démocratie, qui tend à l’égalité, ne peut tendre qu’au socialisme, c’est-à-dire au partage des biens.
Choix entre des dissipateurs, cuisson de soupe personnelle, syndicats de dépensiers, tout ce qu’on dit de la Chambre des Communes, du Reichstag ou du Plais-Bourbon revient au même. C’est la stérile constatation du mal. »
Après lecture de ces quelques lignes, et en laissant le lecteur tirer lui-même les conclusions du rapprochement qu’il nous a semblé intéressant de faire, nous proposons ci-dessous un extrait de l’article de Pascal Salin, dans Le Figaro magazine du 31 mai 2013 (il s’agit de la fin de l’article, celui-ci étant beaucoup plus long, et « démarrant », en réalité, sur un autre sujet…) :
Cording1 sur Ce crime impuni, contre l’honneur paysan
“Le monde paysan selon Gustave Thibon est mort depuis longtemps. Les paysans sont plus entrepreneurs de…”