Malgré les difficultés du direct, il y a, dans les interventions de ce colloque, tout un corpus de doctrine et d’analyses politiques qui sont la marque de l’Action Française, école de pensée active dans la vie politique contemporaine.
Avec des nuances, voire des différences, c’est cette pensée qui s’exprime ici. Y compris dès la première intervention, celle talentueuse et claire de Frédéric Rouvillois, mettant en doute que Maurras ait jamais écrit la formule choisie pour titre de ce colloque : Les libertés ne s’octroient pas, elles se prennent. L’on a de sérieuses raisons de penser, du côté de Marseille, qu’il a, sur ce point, pleinement raison.
Mais toutes les interventions de ce colloque sont à la fois brillantes et profondes.
A l’heure où la France souffre de la disparition apparente de toute pensée politique fondamentale, on mesure l’utilité des doctrines de l’Action Française. Comme disait Pierre Boutang, une pensée qui sauve,