Dédié a ceux qui n’ont jamais renié leur marxisme ni leur admiration pour la Chine communiste (les anciens mao spontex de 1968 par exemple…), ces propos de Han Dogfang recueillis par Jacques SAYAGH (dans OUEST FRANCE, du jeudi 22 mai 2008) et qui illustrent bien les conditions sociales déplorables qui prévalent (ou plutôt sévissent…) dans la Chine toujours officiellement communiste d’aujourd’hui…
« La plupart (des ouvriers) travaillent dix heures par jour, six jours par semaine. Quand le carnet de commandes est plein, ça peut être plus, dans des conditions qui sont alors déplorables : 14 heures par jour, notamment avant Noël, dans les usines qui fabriquent les jouets.
Les salaires varient selon la région. Dans les zones développées du Sud, un ouvrier peut toucher 100 € environ par mois. À l’intérieur du pays, c’est plutôt autour de 50 à 60 €.
200 millions de migrants, venus des campagnes, travaillent dans les villes. Ils se retrouvent souvent seuls, hébergés dans leur usine, loin de leur famille. Le travail des enfants se développe…. le droit de grève n’existe pas…. Il y a bien un syndicat officiel, mais qui ne défend pas vraiment les droits des salariés… »
Tout commentaire serait évidemment superfétatoire…
N’en déplaise à certains, la Chine est un des rares pays qui cumule les inconvénients du capitalisme et du communisme sans en avoir les « avantages ».