Nos armées vivent une fois de plus une période de doutes et d’incertitudes.
Fidèle à ce qui est chez lui une vieille habitude, et comme il l’a fait plusieurs fois dans le passé (avec les résultats désastreux que l’on sait) le Pays Légal républicain sacrifie allègrement des crédits militaires, pourtant indispensables pour notre sécurité, afin de gaspiller en pure perte l’argent ailleurs…
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Il n’est donc peut-être pas inutile de nous ressourcer quelques instants dans notre Histoire, et d’évoquer un souvenir glorieux, au moment où des nuages sombres s’accumulent… D’évoquer une Tradition heureuse, dans un présent fait d’inquiétudes, afin d’en retirer la force d’affronter, justement, ce présent.
« Ils ont traversé le Rhin !… » L’armée française l’avait fait une première fois le 12 juin 1672, en présence de Louis XIV, au gué de Tholuis, lors de la guerre contre la Hollande… Puis plusieurs fois, « avec Monsieur de Turenne », durant l’hiver 1674/1675 : le maréchal conduisait alors, contre les forces impériales, une campagne militaire en Palatinat à laquelle les dragons de Noailles participèrent vaillamment. Remportant les victoires de Mulhausen et Turckheim ils libérèrent l’Alsace et repoussèrent ainsi les Allemands au-delà du Rhin…
La musique de la marche des dragons de Noailles est composée en 1678 par Jean Baptiste Lully, surintendant de la musique du roi Louis XIV. Cette oeuvre est créée en souvenir du vicomte Henri de la Tour d’Auvergne, maréchal de Turenne, et en l’honneur de ses dragons. Les paroles expriment un vif sentiment de fierté d’avoir vaincu une puissante armée ennemie supérieure en nombre, et ramené une province au royaume de France :
« Un seul prince par la grâce du roi de France, à la tête de 20.000 hommes, avait fait repasser le Rhin à cinq princes par la grâce de Dieu »…
corcelles sur Quand, il y a 155 ans,…
“Je comprends mal la fureur de Barbey car si Flaubert – qui se prenait pour Mme…”