C’est Libération (du 24 mai) qui nous l’apprend: le jeudi 22 mai, les députés – par un vote à l’unanimité des présents – ont décidé que le Québec ne retirerait pas le crucifix qui trône derrière le siège du président du parlement de la Belle Province.
Le Premier ministre québécois Jean Charest a justifié ainsi cette décision : « L’Église a joué un rôle important dans l’histoire du Québec, et le crucifix est le symbole de cette histoire. Ce n’est pas seulement religieux ».
La motion de son gouvernement constitue une première fin de non-recevoir aux recommandations de la commission créée pour repenser les problèmes nés de l’immigration (diversité ethnique, culturelle et religieuse). Pour Jean Charest « immigrer est un privilège« et les nouveaux venus devront à l’avenir signer une déclaration sur les « valeurs communes ».
Voilà, comme on dit dans le jargon, un « signal fort ». Nous parlions il y a peu de l’Italie, qui venait de créer un délit d’immigration clandestine. Quand parlerons nous, en France, de l’immigration avec ces accents italiens et québécois ?…
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