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Vous trouverez ici une information détaillée sur les mouvements royalistes, leur presse, leurs sites et blogs, leurs organisations à Paris et en province, leurs manifestations, réunions, conférences, expositions, activités diverses. Principaux mouvements présents : La Restauration nationale, le Centre Royaliste d’Action Française, la Nouvelle Action royaliste, Dextra, le Groupe d’Action Royaliste, le Centre Charles Péguy etc. Mais aussi d’autres activités diverses qui, si elles n’émanent pas de groupes ou mouvements royalistes, vont néanmoins dans le sens de notre action…
Cette rubrique est ouverte aux mouvements royalistes et organisateurs d’activités ! N’hésitez pas à nous adresser vos annonces.
y a_t_il un groupe d’ A F à Vannes??
(A Pascal Jean) Oui, et il organise des Cafés politiques réguliers (entre autres activités…); Prenez contact avec l’URBVM : urbvm@hotmail.fr
J’ai fait un rêve, il n’y avait plus qu’un SEUL MOUVEMENT ROYALISTE en FRANCE, fidèle de la Maison de France.
ça rendrait les Royalistes plus crédibles.
Ce n’est pas aussi evident que cela.
Une nébuleuse permettrait de mieux se concentrer sur plusieurs fronts secondaires.
En revanche la coordination est la condition indispensable du succès qu’apporterait une diversité bien exploitée.
Contrairement à « RN Var », je dis qu’un des obstacles qui m’empêchent de « reprendre du service » (mais je reconnais qu’il y en a d’autres) est l’invraisemblable dispersion de la nébuleuse (je mets à part la NAR, aux positions plus idéologiquement tranchées).
Prétendre que la Monarchie est le régime qui peut le mieux faire vivre ensemble les Français et se complaire dans ces querelles de territoires et d’égos me semble atterrant.
Mais bon ! Chacun fait son petit journal, a ses petits locaux et sa petite troupe et tout le monde est finalement bien content de la situation.
« Tout protestant est Pape, une Bible à la main »…
La parthénogenèse est la loi du microcosme royaliste. Autant dire qu’on peut en attendre tout, sauf un succès politique.
D’où l’afflux d’inactifs et contemplatifs qui n’ont pas le risque d’une éventuelle « compromission sociale », tel qu’il existe dans un parti politique où il faut se découvrir un jour.
Messe (L16), galette et UDT sont les trois mamelles des chapelles royalistes de quelque obédience qu’elles soient 🙂
Autodérision (différent de lucidité), plaintes à l’infini et langage ésotérique pour microcosme, marmite ou tribu, remachage de vieilles querelles : ce sont vos délices et elles nous agacent un peu pour dire la vérité.
J’espère que la génération des jeunes se libèrera de ces vieilles histoires, qu’elle aura l’esprit ouvert, qu’elle recrutera et s’organisera.
Merci pour ce que vous avez pu faire dans le passé mais pour ce qui est du présent et de l’avenir, basta !
Au fait , encore une fois, c’est quoi UDT ???
Votre métaphore des trois mamelles, c’est très bien. Ceux qui font bien d’autres choses toute l’année , vous saluent ! Votre tableau dit en partie vrai mais c’est surtout une méchante et fausse caricature. Révisez vos connaissances !
Ma position est plus nuancée que « l’esprit de chapelle » évoqué.
1) Pour Catonéo, je pense que Cédric n’a pas tort d’etre irrité par l’autoflagellation du vocabulaire péjoratif que les anciens (qui ont l’excuse d’avoir survécu aux années de plomb) utilisent trop volontier. A la jeune génération qui s’investit sur le terrain (et l’année 2013 les a beaucoup sollicité) il faut éviter d’infliger nos aigreurs.
2) A l’intention de Setadire, je persiste a considérer que l’important est l’unité d’action des divers groupements de la nébuleuse royaliste et non pas l’unité structurelle qui bride les initiatives.
3) Pour Pierre Builly, je pense que le désir d’unité royaliste avant tout, relève un peu du clavier mythologique d’Unité (Unité, Age d’or, conspiration, le Sauveur) identifié par Raoul Girardet. Il faut certes faire de la force au travers un mouvement type école de cadres et capable de mobiliser la jeunesse active dans la rue mais d’autres créneaux doivent etre pris en considération comme un journal de type « combat idéologique » mais aussi une revue laboratoire d’idées et un autre journal plus orienté « famille de province », sans oublier des courroies de liaison dans les secteurs a déterminer (histoire, géopolitique, collectivités locales, Défense etc…). Il me semble que ces différents créneaux peuvent être tenus par des groupements ou petits groupes fortement motivés et uniquement coordonnées. Le gauchisme de 68 a su gagner la guerre culturelle malgré mais aussi peut-être à cause de sa diversité et de sa spécialisation sur les « fronts secondaires ».
Oui, qu’est ce que c’est que ce sigle UDT qui me renvoie, historiquement, à l’Union Démocratique du Travail (les gaullistes « de gauche », que nous aurions dû un peu fréquenter, vers 66/67)… Et qu’est ce que c’est que L16 après Messe (Messe(L16), galette et UDT écrit Catoneo).
Qu’il y ait plusieurs revues, journaux, plaquettes ne me gêne évidemment pas (sauf, sans doute que les ressources financières ne sont vraisemblablement pas à la hauteur) ; à mon époque, il y avait bien « Aspects » (qui n’était pas toujours mauvais), AFU, l’Ordre français et après Mai 68 iil y a eu les Dossiers d’AF… Le foisonnement pour toucher des publics différents, c’est bien.
Mais j’ai trop souvenir des difficultés que nous avons eues, à Grenoble, avec des militants de « La Nation française », où nous avons perdu de l’énergie qui aurait été mieux employée contre d’autres adversaires, pour penser qu’on ne doit pas avoir une ligne directrice forte.
Et même… je ne sais pas ce qui sépare aujourd’hui le CRAF de la RN, sinon des querelles déjà archaïques…
Évidemment, si l’objectif est de poser la question du Roi, on peut se satisfaire de toutes les options (y compris celles de la NAR) ; c’est un peu ce que faisaient naguère « Les manants du Roi », ce que fait aussi « La faute à Rousseau ».
J’admets bien volontiers que je suis de moins en moins royaliste et de plus en plus monarchiste, ce qui ne rend pas très pertinente ma participation au débat, j’en conviens…
Je plussoie, monarchiste plus que jamais, royaliste peut-être. Mais, interpelé nommément, je réponds à tous à m’adressant à Cédric, le jeune de l’étape, dites-vous.
Un petit rappel, un constat, une idée, cela fera trois points.
Le mouvement monarchiste français a subi deux explosions venant du même bord, le fameux ralliement de SS Léon XIII à la République en 1892, puis la condamnation de l’Action française par SS Pie XI en 1926. La première « libéra » les notables catholiques (monarchistes dans leur immense majorité) et elle en fit des « entrepreneurs en extraction de voix » (la formule n’est pas de moi). La seconde coupa le cordon entre l’Etat-major AF et la masse des pratiquants.
Aucun succès d’aucune sorte, si l’on met de côté le rattachement de Mayotte, ne survint ensuite dans le mouvement et cela fait 87 ans que ça dure. Les chapelles AF, sûres d’avoir raison, ne bougèrent pas d’un iota. L’accès par les suffrages restait un péché, même s’il n’y en eut jamais d’autre. On en est toujours là.
Malgré de bonnes volontés, renouvelées au fur et à mesure de l’usure, le mouvement est stoppé sur place. Il intéresse des étudiants, qui le quittent dès qu’ils entrent dans la vie active et fondent un foyer, et les retraités comme moi qui viennent y chercher le souvenir de leur jeunesse et radotent. Si on repart de 1952 (mort de CM), on a un désert de 62 ans. Bien sûr qu’il y eut de grandes manifestations, de grands débats, de petits succès, mais au résultat… pas un trou dans la cible. Et j’en viens à l’idée.
Le royaume de la performance est l’entreprise privée où toute erreur se paie cher, et tout succès se compte et se capitalise. Je pense que la gestion par objectifs et la sanction du quitus devraient être appliquées aux chapelains qui sont tous « maréchal à vie » comme Idi Amin Dada et n’ont d’autre titre que celui de leur durée. Je ne vais pas commencer à les prendre un par un mais sachez que pour moi, il n’en manque aucun, même dans le camp légitimiste, le plus important en effectifs.
Reste un point spécial pour lequel je renvoie à mon blogue Le Million du Roi:
http://onemillionbank.blogspot.fr/
Pas d’argent, pas de Suisses et les princes que vous couvrez de baisers et de caresses, s’en foutent !
Ce pourquoi je suis monarchiste plus que royaliste.
Salut.
Vous m’avez glacé, « Catonéo » en parlant de succès pour le lamentable maintien de l’île perdue de Mayotte dans la souveraineté française…
Françaises ni l’Algérie, ni les colonies d’Afrique noire ne l’étaient déjà beaucoup, alors, cette île d’Islam !
Mais je veux voir là-dedans un nouveau signe de l’aveuglement politique qui est le nôtre, qui avons presque toujours fait les mauvais choix, à l’opposé de la politique capétienne.
Avoir choisi Pétain montrait que nous n’étions que des linottes.
1) Oui il faut une ligne directrice forte. Cette ligne doit relever d’une reflexion stratégique qui reste le point faible du royalisme/monarchisme (Se vouloir monarchisme plus que royaliste n’est pas très novateur depuis que Pierre Debray nous a répété ce distingo a plusieurs reprises – pour souvent justifier sa vieille revendication/coquetterie de » bleu de Vendée »).
2) Oui il n’y a guère de différence entre le CRAF et la RN et les liens se retissent sur des plaies résultants de querelles de personnes difficilement compréhensibles. Les échanges de signatures l’attestent ( La NRU semble etre un bon vecteur de convergence semble-t-il). Laissons le temps au temps.
3) Sur les gaullistes de gauche; nous les avons fréquentés, ensemble me semble-t-il – a l’époque de la rue Marcadet – et le résultat n’a guère été probant. Renouvin qui en a fait la base de sa stratégie n’a obtenu que de maigres résultats.
4) Puisque Pierre évoque la NAR, reconnaissons que vouloir unifier NAR-RN-CRAF n’aurait guère de sens. Ce qui n’empêche pas un minimum de collaboration (Leclerc dans Politique Magazine et Luc de Goustine dans la NRU). Que la NAR royalise à gauche serait une bonne chose mais malheureusement, qu’elle devienne le courant « O » – comme orléaniste- du PS n’apporte pas grand-chose (l’expression est de Taguieff lorsque j’avais aidé Portier à organiser le Carrefour Royal dans les années 1990).
Je reste un incorrigible optimiste, persuadé que tout se rejoue a chaque nouvelle génération !
PS : pas d’accord sur la position de Pierre à propos de Mayotte. J’étais déjà en désaccord avec GP Wagner sur le sujet lorsqu’il est revenu de sa mission parlementaire. Il convient de défendre notre surface maritime. C’est ce que ferait une bonne politique capétienne. D’ailleurs j’espère bien que les maurrassiens se mobiliseront pour défendre la Nouvelle Calédonie.
Mes propres réflexions :
1. Monarchistes plus que royalistes : ce n’est, en effet, qu’une coquetterie. Le premier terme est, aujourd’hui, moins politiquement définissable encore que le second. Et pas plus immédiatement réalisable, voire concevable. Monarchie sans roi, qu’est-ce donc ? Si l’on creuse, la notion se vide.
2. Que les diverses formes historiques de l’action royaliste – ou celle des Princes – n’aient pas réussi, c’est l’évidence. L’objectif était peut-être tout simplement inatteignable dans le contexte post-révolutionnaire des 150 dernières années. Inutile de se gausser, d’en remettre des couches, car, alors, il y aurait bien d’autres échecs à mettre en lumière, à commencer par celui de De Gaulle et de sa Vème République. Voyez où elle en est sous Hollande !
3. Non, les Princes ne « s’en foutent » pas. Ils ont simplement un certain sens du réalisme, du possible et du politiquement ridicule. Ils s’emploient donc à exister. C’est déjà beaucoup. Ils y ont leur mérite et nous ne sommes pas si brillants que nous puissions leur faire des reproches.
4. Je suis d’accord avec RN/VAR : l’existence de tendances royalistes diverses ne serait pas grave, si elles avaient la sagesse de se doter d’une coordination efficace et compétente.
5. Sur Mayotte : d’accord à la fois avec Pierre Builly et RN/VAR. Vraiment, conserver Mayotte dans la France ne peut se justifier que par référence à l’intérêt que peut représenter notre espace maritime. Sinon, ce devrait être un largage immédiat.
Amitiés royalistico-monarchistes d’abord !
La monarchie n’est pas exclusive du royalisme, mais par cette priorité on distingue un système institutionnel de la promotion du roi le plus souvent limitée à un affect (Point de Vue et Images du Monde).
Quel est le schéma constitutionnel promu par l’AF ? Politique d’abord, disait quelqu’un, mais finalement on s’y refuse.
La coordination fut tentée par la CMI et le GLR jusqu’à la préparation en 2010 des Assisses royalistes qui fut évidement prétexte à chicayas et stoppée. On y attendait des vérités pas toujours bonnes à dire et une feuille de route « ensemble », ce qui eut le mérite de déplaire.
On en avait quand même fait des tonnes 🙂
http://royalartillerie.blogspot.fr/2009/02/assises-royalistes.html
http://royalartillerie.blogspot.fr/2010/09/assises-seconde-chance.html
http://royalartillerie.blogspot.fr/2010/11/assises-ce-que-nous-en-ferons.html
Le rattachement de Mayotte est distinct de la zone maritime car nous sommes déjà présents dans le canal de Mozambique. C’est devenu un abcès infectant.
1- Sur Mayotte : il n’y a ni pétrole, ni quoi que ce soit d’exploitable à Mayotte ou sur sa zone de souveraineté maritime, et il n’est pas concevable d’y faire venir un tourisme de luxe – le seul qui rapporte – : ça n’est pas l’île Maurice.
C’est en revanche un merveilleux aspirateur à clandestins et les Comoriens s’y déversent avant de gagner Marseille.
Il faut se débarrasser le plus vite possible de ce confetti, comme il faut se débarrasser de la Guyane qui produit elle aussi des clandestins, à terme régularisés. Kourou ? Certes. Il suffirait de prendre bail, comme l’ont fait les États-Unis à Guantanamo, ce qui n’a pas été remis en cause par le castrisme.
Nous payons trop cher la folie imbécile de la colonisation.
2 – Royalisme et Monarchiisme : je me suis déjà exprimé sur « la faute à Rousseau » en appelant de mes voeux la « Quatrième race » .
Je crains que le principe monarchique – à mes yeux un souverain débarrassé des sujétions électorales et assurant la transmission de son pouvoir à un héritier – ne puisse plus être incarné par la famille d’Orléans, la seule légitime.
Je dis bien « un héritier » : et pas forcément son fils premier-né, ni même son fils, ni même quelqu’un de son sang : le monde a changé.
Et je crois que les Orléans sont trop marqués par des présupposés historiques qui, à tort ou à raison, paraîtront insupportables à l’opinion. D’ailleurs, quand on appelle son fils Gaston, c’est qu’on a bien compris qu’on ne régnera jamais. Vous vous voyez criant « Vive Gaston ! » lors d’une manif ?
J’attends que Catoneo m’explique ce que signifient L16 et UDT, je répète que nous aurions dû aller voir du côté des gaullistes « de gauche » (Saint-Robert, Hamon, Dechartre, par exemple) mais non pas en 73 ou 74 (ou après, je ne sais plus) comme a fait la NAR, trop tardivement, au moment où le Général était parti, mais en 66-67, au moment où, l’Algérie perdue, nous aurions dû jeter la rancune à la rivière et nous rapprocher de De Gaulle. Mais ceci est une autre histoire…
Ah, aussi… RN-Var semble me connaître personnellement ; j’aimerais bien qu’il se dévoile (y compris sur ma boîte perso, s’il veut garder l’anonymat ici : pierre.builly@free.fr
UDT pour universités d’été comprenant le CMRDS de l’Action française (en cours), celle de l’Alliance royale les 6 et 7 septembre, la 21° université du Cercle d’Etudes historiques qui s’est tenue les 12,13 et 14 juillet, l’université Saint-Louis de l’Union des Cercles légitimistes de France qui s’est tenue du 21 au 25 juillet, et peut-être une autre côté chouan.
L16 c’était pour signaler la messe annuelle pour Louis XVI, mais il y en a d’autres, voir l’agenda des princes.
Ce sont les commentaires qui tirent à hue et à dia; qui passent allègrement de Mayotte aux gaullistes de gauche … ou de Mayotte à la quatrième race …
Mais les commentaires sont libres, ici, si j’ai bien compris, et tous les participants aux commentaires n’ont pas l’esprit ordonné à ce que je vois …
Le blog ne peut peut-être pas suivre toutes les fantaisie des commentaires; mais il pourrait peut-être, en effet, traiter les sujets réellement intéressants. Encore qu’au fil des jours, mois et années, pour ceux qui le suivent régulièrement, il les ait déjà traités presque tous, plusieurs fois. Mais il faut, je crois, y revenir sans cesse, puisque ce blog est quotidien et que chaque jour efface en quelque sorte les précédents ! C’est aussi à nous de l’exploiter, de puiser dans ses archives, son fonds !
« PS : Pierre je te communique une adresse mail ! »… Je n’ai toujours rien, RN-Var, mais ma curiosité s’attise…
Pour le reste, que dire ? Pourquoi un sujet entraîne-t-il des réactions qui bourgeonnent et métastasent ainsi ? Bien malin qui le dirait…
Pourquoi sommes-nous si dispersés ? Peut-être, sans doute parce que nous ne faisons littéralement RIEN (c’est ce qu’a écrit Catonéo : messes de Louis XVI, camps d’été et je ne sais plus quoi ; quel espace peut s’ouvrir pour ceux, jeunes adultes ou hommes mûrs bien insérés dans la société voudraient avoir une action réelle, hors de la distribution de tracts, le collage d’affiches et la participation à des manifestations où nous sommes noyés dans la masse ?
Je ne sais pas s’il faut faire de l’entrisme, devenir, comme Élie Hatem tête de liste FN à Paris, mais je trouve que, s’il y avait, AVANT (dans le temps) l’objectif ultime – l’instauration d’une Monarchie – des objectifs partiels et conjoncturels, nous n’aurions pas à courir de vieilles lunes.
Je sais bien que « L’Alliance royale » présente des candidats aux élections, avec des résultats sympathiques mais pitoyables ; je n’en vois pas l’intérêt ; l’intérêt est d’être élu, de peser sur le monde réel et non pas sur ce qui reste de fidélités royalistes…
Sur la dérive des fils de discussion. J’ai longtemps participé à l’administration d’un forum royaliste et les sujets divisés en cours de débat étaient fréquents.
La cause de la dérive est souvent le peu d’intérêt relatif du sujet de départ que l’auditoire saisit pour développer autre chose de plus captivant. Ce n’est jamais délibéré.
Dans le cas présent, le site mono-couloir oblige à présenter une litanie de sections dans une page suivante, ce qui n’est pas le plus attrayant. On fait avec ce qu’on a. Une carte de France interactive aurait été préférable et personnellement j’y aurais inscrit les sections légitimistes pour faire masse.
On aurait pu alors dériver sur l’effectif royaliste (env. 4000) et les résultats du sondage SYLM, etc. en restant dans l’axe des outils de propagande. C’est juste une idée.
« Nous » (je pense, les royalistes…) ne faisons rien, dit Pierre Builly; Catoneo, lui, estime à « 4000 » l’effectif royaliste : il est sûrement plus et mieux renseigné que moi… Je trouve simplement que, sur ce quotidien royaliste qui me plait bien, depuis que je l’ai découvert, que nous lisons tous – en tout cas moi – il y a (et, là, je dois croire le Webmestre sur parole, mais pourquoi mentirait-il ?) 22000 visiteurs uniques par mois; et, sans être un internaute fanatique, je vais aussi chaque jour sur la page Facebook de lfar, et sur son compte twiter : j’y vois beaucoup d’animation (très nombreux partages de liens sur Facebook, tweets quotidiens sur Twiter – quatre tweets encore aujourd’hui – et je vois (là aussi je dois croire le Webmestre) que 3300 personnes sont « amis » de la page Facebook et 1100 sont abonnés à Twiter. C’est peu, et c’est beaucoup; c’est surtout quotidien, y compris au coeur de chaque été, en période de basses-eaux, quand la plupart des sites sont soit fermés, soit tournent très au ralenti (ce n’est pas une critique…). Ce long développement pour dire à Pierre Builly que « nous » ne faisons pas tout à fait « rien ». Je ne crois plus gère aux distributions de tracts, ni aux affichages; en communiquant chaque jour à un maximum de personnes (surtout « d’en face ») les tweets, les notes de lfar et sa page Facebook je ne change en effet sûrement pas la face du monde, mais je pense faire quand même un petit quelque chose, qui, au moins, n’est pas de l’activisme et qui, surtout, sort nos idées, propositions, réactions etc… du cadre restreint de notre « vieille maison »…
J’ai dû mal m’exprimer : quand je dis que « nous ne faisons rien », j’entends que nous n’avons aucune perspective d’action pour entrer dans ce que j’appelle le « monde réel », celui qui donne des perspectives d’action.
Mes chrysalides étudiantes ne sont jamais devenus des papillons professionnels, en quelque sorte.
Quand, après la fin de mes études, je suis arrivé à Paris pour y occuper un emploi, en 1971, quelles perspectives d’action pouvais-je avoir ? Celles de coller des affiches, de distribuer des tracts et de vendre à la criée le journal. Je n’avais rien contre, et je l’ai fait mais, outre que l’on n’a moins de temps quand on travaille que lorsqu’on glandouille (!), il pouvait y avoir des ennuis pour ma carrière et des gardes à vue gênantes. Et puis de toute façon, on a 25, 30, 35 ans : on peut continuer l’activité militante de terrain, mais on peut aussi penser qu’on pourrait être aussi utile en entrant dans des syndicats professionnels, en noyautant des associations d’élus et je ne sais quoi.
Je sais bien que ce n’est pas la panacée ; et les royalistes grenoblois entrés à la Mairie avec Alain Carignon n’ont sûrement pas pesé beaucoup sur la suite des choses.
N’empêche que si nous ne nous complaisions pas dans les seules commémorations et les messes intégristes en latin (en latin ! pourquoi pas en artaméen ?), nous aurions à la fois plus de perspectives et plus d’influence…
Il y a tant de choses hétéroclites dans ce qui précède, vraies ou fausses, exactes ou exagérées, tant de savoirs sur tout, y compris sur ce qu’il faut faire, tant de lamentations, de jugements péremptoires ou non, de volontés de progresser ou simplement de s’auto-flageller, que nous ne pouvons tout relever, tout prendre en compte. Mais nous en ferons notre profit, au fil du temps (les 4 ou 5 « sujets »), et donnerons suite à ce qui nous paraîtra le mériter.
Lafautearousseau compte, actuellement, six fois plus de visiteurs uniques mensuels que les 4 000 membres de l' »effectif royaliste » dénombrés ( ?) par Catoneo. Il faudrait donc se décider à comprendre que les « histoires » internes des quarante ou cinquante années passées, que ressasse et à quoi s’accroche inlassablement la génération des 60 ans et plus, n’intéresse qu’une faible partie du lectorat. Et fatigue l’autre. Au mieux lui est étrangère. Au pire la fait fuir.
Si nous voulons sortir du microcosme (et nous le devons, nous le faisons ici), ne faut-il pas en abandonner – au moins publiquement – les habitudes ? Nous le croyons.
Nous ne faisons pas RIEN. Mais sans-doute pas assez. Nous n’avons pas réussi ? C’est l’évidence. Qu’est-ce donc, d’ailleurs, qui « réussit » dans la France d’aujourd’hui ?
Que ceux qui le peuvent passent à l’action, agissent, réalisent. Quand l’on nous annoncera que le Million du Roi est réuni, nous applaudirons. Si apparaît sur la toile un media royaliste qui supplante celui-ci, et tous les autres, par sa qualité, sa combativité, son audience, nous nous effacerons. Des cafés politiques, de grandes (ou petites) réunions, des structures efficaces, une organisation digne de ce nom, des livres de haut niveau, sont à organiser, à faire vivre, à écrire ! Que ceux qui le peuvent se lancent ! Nous les soutiendrons.
En attendant ces réalisations là, nous devons faire avec ce dont nous disposons, aider la jeune génération, autrement qu’avec des regrets ou des évocations d’un passé clos.
Nous devons aussi, tout en étant ouverts à tous, avoir une ligne claire, au moins sur l’essentiel. Chacun sait, à cet égard, que lafautearousseau se rattache, à l’école d’Action française, au moins dans ce qu’elle a de pérenne (« la vraie tradition est critique »); et personne n’ignore ce que cela signifie, par exemple en matière institutionnelle et dynastique, en matière de politique étrangère, ou toute autre qui touche aux grands intérêts français. Cela étant, disons à tous, en toute amitié, comme Philippe VI de Valois : « Qui m’aime me suive » ; et, plus simplement, comme Gautier de Châtillon : « Qui a bon cœur trouve toujours bon temps pour la bataille. »
Ce que je souhaite, c’est le retour du grand mouvement Royaliste, telle qu’était l’AF au début de 1971, avant « la ronde » des scissions
Il ne faudrait pas s’exalter aux statistiques de fréquentation d’un site royaliste (même en VUA), les Manants du Roi en avaient de meilleures.
Est-il interdit de rapporter les 24000 lecteurs mensuels de LFAR aux 1737 réponses au sondage SYLM(1) de 2009, au nombre secret d’abonnés payants aux quatre journaux royalistes (pourquoi secret), au 100 campeurs d’Ailly et au zéro repreneur de La Soupe du Roi.
Cela fatiguerait donc les cadres de parler vrai et éteindrait l’enthousiasme des jeunes tracteurs. Il serait bien sûr dangereux pour le mouvement de se pencher sur la validité de l’axe de propagande de la cause royaliste qui n’a pas avancé d’un pouce en 60 ans, malgré deux scissions !
Critiquer l’incurie, un logiciel perdant-perdant relèverait de l’auto-flagellation. Ce n’est pas l’âge ni la durée de participation au mouvement qui calcifie le raisonnement, mais des présupposés quasi-coraniques qui voudraient interdire de sortir d’un sillon qui ne va nulle part.
Qu’on nous démontre le contraire au lieu de chercher des poux dans la tête des rares contempteurs du système actuel, mais c’est impossible. Quelqu’un parlait jadis de l’avenir de l’intelligence, c’était jadis. Pourquoi l’Action française reste-t-elle divisée en deux groupes si l’efficacité prime ? Pourquoi est-elle aimantée vers le compromis national qui la rabaisse au rang de supplétifs de tribuns de préaux en perdition ?
Pourquoi ne pas choisir une bonne fois la voie des suffrages, la seule productive dans une démocratie occidentale, avec le mérite d’un compteur de résultats qui permet d’ajuster le travail au fil des élections et de confirmer ou d’infirmer le mandat des chefs ?
Commençons peut-être par un projet constitutionnel crédible et oublions les grands anciens 🙂
(1) http://forum.royaliste.org/viewtopic.php?f=9&t=4187
Petit complément :
Quand le prince Jean d’Orléans dit à un journaliste belge dans un long entretien qu’en France, « la monarchie a été abolie il y a longtemps et être candidat royaliste pourrait paraître plutôt folklorique »(1), et le même de bien préciser que son association est entièrement dévolue à la conservation du patrimoine, je ne le prends pas pour un avis de météo politique mais pour un constat d’échec : la propagande de la « monarchie repensée, revisitée »(sic) est en défaut depuis trop longtemps dans ce pays pour caresser aucun espoir. Qu’entend donc la RN qui est la chapelle la plus proche du prince Jean ?
(1) http://www.eventail.be/component/k2/item/631-jean-de-france-un-prince-a-l-ecoute-des-autres
Cher Catoneo, pourriez-vous me dire ce que c’est que les « VUA » (?) et que le « SYLM » : j’ai cliqué sur le lien que vous donnez, et je suis tombé sur une page où je n’ai rien compris…
VUA, visiteurs uniques absolus, c’est un paramètre de mesure de fréquentation d’un site web.
SYLM (Save your local monarch) est (était? je ne vais pas sur Facebook) une association fondée par Frédéric de Zarma et Sylvain Roussillon dans le cadre de la Conférence monarchiste internationale, destinée à améliorer la percussion des arguments royalistes dans l’opinion à travers Internet. Son budget était entièrement supporté par les membres. Elle laisse derrière elle un fascicule de résultats du sondage royaliste 2009, le mensuel La Toile (très bonne facture et niveau) et la Sylmpedia.fr.
Elle fut à la manoeuvre, avec le Groupe de Liaison royaliste et Les Manants du Roi, dans le projet d’Assises royalistes.
Plus si intérêt par ici :
http://www.sylm.info/?l=fr&switchlang
Merci beaucoup, Catoneo, pour ces précisions…