Fin du Mélenchon qui pouvait être patriote, à sa façon. Qui, dans les débats, pouvait dire sur les propos de Marine Le Pen : « elle a raison ». Et plus d’une fois qu’une. MLP le lui rendait bien, d’ailleurs, on s’en souviendra. Mais l’électorat populiste de gauche est parti ailleurs. Et la première stratégie Mélenchon est hors d’usage.
Les nécessités électorales, ou la folie de l’idéologie révolutionnaire, l’ont donc transformé en idéologue et compagnon de route de l’islamo-gauchisme. A l’instar des curés d’antan que la pensée marxiste fascinait et qui faisaient un bout de chemin avec le PCF. Ce qui prouve d’ailleurs le flair des cléricaux : la pensée marxiste est en sommeil et le PCF est à l’encan. Tout cela, que l’on croyait dominant pour longtemps s’est effondré en quelques mois aux alentours de 1990. Ceux qui ont de la mémoire se souviendront que – notamment à Marseille – Thomas Molnar nous avait prévenus et nous avait montré les forces et les mécanismes qui allaient produire cet effondrement. L’islamo-gauchisme qui pousse si loin et si vite les pions de sa stratégie de destruction de la France et de ce qui reste encore debout de l’Occident traditionnel, n’ont pas davantage les assurances d’une pérennité garantie.
Sans autre commentaire, donc. L’image est reprise de la Une du Figaro de ce matin. Ajoutons tout de même qu’apprès cette sortie, nous n’avons trouvé que le facétieux Gérard Miller pour défendre Mélenchon, attaqué de toutes parts. Le facétieux et tortueux Gérard Miller. C’était assez drôle, hier, de le voir se tortiller en vain sur sa chaise des plateaux de télévision pour défendre son ami. Jean-Luc Mélenchon !
Il y a dans l’attitude de ce Mélenchon à la fois du racolage électoral pour s’assurer les voix islamiques, et sans doute une convergence idéologique. Le Lider Maximo français vient d’une secte trotskiste or, c’est au sein de cette mouvance que dès les années 90 on a vu de bien curieuses analyses sur la nature de l’islamisme. Le trotskiste anglais Chris Haman publie en 94 un long article intitulé « le prophète et le prolétariat » dans lequel il conteste que l’islamisme soit un fascisme et insiste sur la nature progressiste, anti-impérialiste et anti-sioniste de ce dernier. On retrouve la même fascination pour l’islam chez le trotskiste Edwy Plenel et chez quantité d’autres. Un excellent essayiste avait parlé de l’islam comme d’un « communisme du désert » et le sociologue Jules Monnerot dans son ouvrage sociologie du communisme avec qualifié ce dernier d’islam du XX° siècle. L’islam a la même volonté de conquête planétaire que le communisme, la même volonté de soumettre les hommes à une idéologie totalitaire, au sens le plus étymologique du mot, c’est-à-dire prétendant régir tous les aspects de la vie humaine. Si nous ne prenons en compte que l’aspect de racolage électoral, nous avons tout à craindre, eu égard à l’importance numérique des musulmans dans notre pays, et de nombreux partis peuvent être tentés d’envoyer des signaux de complaisance à l’islam. Il y a peu, sur une affiche électorale LREM, on voyait une candidate voilée. À Strasbourg, la municipalité EELV (verts à l’extérieur, rouges à l’intérieur) finance une mosquée islamiste liée aux Frères Musulmans; cette organisation fondée par un admirateur du nazisme. Nous avons tout à craindre que ce ne soit qu’un début.
Le talent du sieur Mélenchon se limite à dégurgiter des fiches Wikipedia détournées et de plus mal comprises.
Je crois que Jean de Maistre a dit – très brillamment – l’essentiel sur cette convergence des totalitarismes.
Ce qui démontre l’incongruité de l’ouverture de Zemmour sur le « patriotisme » du gonzier.