LA BELLE HISTOIRE DE FRANCE. LE DESTIN DE CATHERINE DE MÉDICIS.
L’émission « La belle histoire de France », diffusée tous les dimanches sur CNEWS, revient chronologiquement sur les grands chapitres de notre histoire. Autour de Christine Kelly, les deux passionnés Marc Menant et Franck Ferrand font revivre les personnages et les événements marquants, de Vercingétorix à nos jours.
Les passionnés d’histoire reviennent sur le destin incroyable de Catherine de Médicis. En épousant le futur Henri II, cette Italienne de naissance va prendre peu à peu une place prépondérante. Après la mort prématurée de son époux, elle sera la mère de trois rois de France successifs : François II, Charles IX et Henri III. Elle sera aussi la mère de la reine Élisabeth d’Espagne et de Marguerite, dite «la reine Margot», épouse du futur Henri IV. Une période trouble, marquée par la montée des conflits religieux entre les catholiques et les protestants.
Nos lecteurs historiens commenteront, rectifieront, s’il le faut.
En tout cas, l’initiative de C News est à saluer. Avec Zemmour et ses partenaires de chaque soir à 19 heures, dont de jeunes journalistes brillants, d’esprit libre, lucide, décomplexé, avec cette nouvelle émission historique, et d’autres encore – profitons de l’occasion pour saluer la finesse, l’élégance, la sérénité et la distinction discrète, l’humour aussi, de Christine Kelly – nous osons dire que C News préfigure la grande chaîne nationale, française, dont le pays a besoin. D’où son succès que le CSA, c’est à dire le Système, a à l’œil. C News, c’est la bonne nouvelle, le positif intellectuel et politique de ces derniers temps.
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La Belle Histoire de France du 06.06.21 que vous nous présentez porte le n° 22.
Le n° 21 est du 30.05 et le n° 20 du 23.05
Ceci étant, je me régale chaque semaine ! Merci !
Au moment où Marc Menant parle de la Saint Barthélémy su C News, lisez le Conte fantastique très court de H. de Balzac: « le Petit souper. »
Deuxième titre de la « Collection Revue des Deux Mondes » lancée en juin 2019. Le Petit Souper parait en décembre 1830 dans la Revue des Deux Mondes. Balzac imagine un diner entre dix personnages historiques dont Calonne, Robespierre, Beaumarchais, le 2 août 1786. L’Incorruptible ( encore petit avocat noble inconnu, accompagné d’un obscur médecin qui s’avère être Marat) raconte à ses convives une rencontre onirique avec Catherine de Médicis. Dans ce conte fantastique, Balzac prend la défense de la reine accusée de tous les torts : derrière les massacres de la Saint Barthélémy, l’écrivain souligne les efforts de Catherine de Médicis pour défendre et maintenir l’unité d’un pays déchiré par les guerres de religion. Cette défense de la reine sera reprise dans un gros volume intitulé Sur Catherine de Médicis publié entre 1830 et 1842. L’auteur de la Comédie humaine met en scène les travers, les tensions et les démons d’une époque. Le lecteur sent l’angoisse des affrontements qui pourraient reprendre dans le pays, affrontements qui continuent de hanter la société française au XXIe siècle. Avec une préface de Michel Delon, professeur à la Sorbonne et critique à la Revue des Deux Mondes.
Il semblerait à écouter, dans ce conte fantastique, le futur « responsable » de la Terreur qu’il y ait un lien logique avec la Saint Barthélémy. En un mot, que le Pouvoir contesté dans sa légitimité est contraint de massacrer l’opposition pour éviter des malheurs pires au peuple « égaré ». Cela rappelle De Gaulle épurant à la Libération et à la fin de la guerre d’Algérie ( dont il s’était servi copieusement pour revenir à « ses chères affaires »)
Il est certain que si Louis XVI avait fait son « boulot » de Roi et avait fait tirer le 14 juillet 89, à temps au lieu du 10 Aout 1992 ( tout en liquidant le Duc d’Orléans qui voulait sa place), il eut évité plus d’un siècle de désordre et 5 invasions du pays.
@Pierre Barisain-Monrose. Tout à fait intéressant et remarquable. Merci de cet envoi.
@Pousthomis. Vous avez tout à fait raison. Nous avons rectifié l’erreur. Et aucun des épisodes ne manquera à la fin, où nous les réunirons en un seul document. En matière d’Histoire, CNews et quelques autres suppléent à la carence de l’Etat, notamment de l’Education Nationale qui a failli notoirement à sa mission. Les bonnes libertés prises ainsi par quelques-uns pour enseigner l’Histoire aux Français, en particulier aux jeunes, doivent être saluées et soutenues. Utilisées, aussi, ce que nous essayons de faire.
merci pour votre appréciation. Puis je ajouter un autre commentaire au sujet de l’exégèse que fait Eric Zemmour sur l’oeuvre de Ch. Maurras sur la chaine C news ? Il faut reconnaitre qu’il a parfaitement analysé celle ci (ainsi que celle de J. Bainville par ailleurs). Je suis plus dubitatif sur la filiation entre De Gaulle et Maurras. Que Maurras et avec lui, l’Action Française, aient eu une formidable influence sur la pensée ( et pas seulement politique de l’entre deux Guerres), c’est évident. Elle n’a pas suffi à nous sauver malheureusement et à nous faire réagir à temps face à la montée de l’Allemagne, et cela dès le traité de Versailles, un « traité trop mou dans ce qu’il a de dur et trop dur dans ce qu’il a de mou », occasion manquée par Clemenceau avec l’écrasement injuste de l’Autriche sanctionnée surtout pour son catholicisme.
D’ici à affirmer que De Gaulle suivait à la lettre, Maurras, il y a un pas . J’ai lu souvent que De Gaulle a plus été influencé par le Sillon de Marc Sangnier, mouvement politique et idéologique français fondé en 1894 par Marc Sangnier (1873-1950), qui visait à rapprocher le catholicisme de la République, en offrant aux ouvriers une alternative aux mouvements de la gauche anticléricale et « matérialiste ».
Autre problème: j’ai lu en son temps que les Mémoires de De Gaulle, étaient dédicacées en priorité au Pape, à la Reine d’Angleterre puis au Comte de Paris. Je ne sais si cela est exact, mais serait plausible quand on relit l’oraison funèbre qu’il prononce à la mort de François d’Orléans en Algérie, le 11 Oct 1960. :« Le sacrifice du jeune prince François, mort glorieusement pour la France, ajoute un service exemplaire à tous ceux que sa race a rendus à la patrie et qui sont la trame de notre histoire ». Et c’est là que je ne comprends plus la logique de De Gaulle. Si il était si cohérent que l’affirme Zemmour, il eut restauré la Monarchie en 1962, au lieu de faire croire au prétendant berné qu’il l’envisageait. Ne s’est -il pas tout simplement servi du Comte de Paris pour parvenir à ses fins, c’est dire le Pouvoir , à commencer à Alger en 1942 pour éliminer Darlan, avec les frères d’Astier de la Vigerie, monarchistes notoires et le malheureux Bonnier de la Chapelle ?
Pire, le Général s’est vanté en 1958, d’avoir rétabli la République et ses fondements institutionnels dont la Franc maçonnerie mise à mal par Pétain. Zemmour prétend que De Gaulle a su par la Constitution de la Vème, combiner Monarchie et République. A voir l’état actuel de celle ci modifiée 25 fois depuis Octobre 1958, la part anormale de l’influence des 2 Conseils d’Etat et constitutionnel, ainsi que la Cour Européenne au dessus de notre Souveraineté, il semble que Zemmour soit bien optimiste sur cette « trouvaille » gaullienne.