Un des grands moments du Camp Maxime Real Del Sarte de l’été 2014 a été la conférence d’Antoine de CRÉMIERS sur « Historique et penseurs du libéralisme« .
L’idéologie qui détruit la société et contre laquelle nous nous devons de lutter est clairement expliquée.
La modernité, conçue comme une révolte et comme le chancre de la tradition, démarre avec Guillaume d’Ockham et le nominalisme, qui pose les bases de l’individualisme et de la disparition de toute conception du bien commun. Ne vivant que de la critique de la tradition, la modernité est aujourd’hui morte. Et nous, orphelins de la modernité et de la tradition, nous avons hérité d’une postmodernité triomphante, qui n’est que le libéralisme en acte.
Conservant le versant supposé émancipateur de la modernité, moins la raison, elle n’a aucun avenir ni aucune espérance à proposer. La course aux droits subjectifs et à la maximisation des intérêts particuliers ne peut qu’engendrer un déracinement généralisé, de l’homme hors-sol à l’homme sans sexe ni genre, en passant par l’homme sans frontières ni culture.
A voir, à revoir, à méditer et à faire connaître. u
corcelles sur Quand, il y a 155 ans,…
“Je comprends mal la fureur de Barbey car si Flaubert – qui se prenait pour Mme…”