L’avocate de Marina Petrella s’est dite « horrifiée » par les propos du président Nicolas Sarkozy, affirmant que la France allait extrader l’ex-membre des Brigades rouges mais que le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi solliciterait sa grâce.
L’avocate n’a pas craint de déclarer à l’AFP : « C’est une pirouette de plus pour ne pas passer pour un bourreau alors que ma cliente est en train de mourir. Je suis horrifiée…. » et d’en rajouter une couche sur l’état de santé « extrêmement dégradé » de sa cliente, dépressive et suicidaire et actuellement soignée au sein du service psychiatrique de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) et gna gna gna…; histoire d’essayer de faire pleurer dans les chaumières, sans doute ?….
Mais pleurer sur qui, et sur quoi ? Sur une criminelle, qui a froidement pris ses responsabilités, qui a semé la mort autour d’elle et qui n’a jamais exprimé le moindre remords ni adressé à quiconque la moindre demande de pardon ?…. Nous ne confondons pas Justice et vengeance, mais dans le cas de Marina Petrella -comme dans celui de Jean-Marc Rouillan, l’un des nouveaux potes de Besancenot- seul le criminel peut enclencher le processus de pardon, en demandant justement pardon et en rejetant solennellement son crime.
Or, dans les deux cas, on attend toujours…. Alors ses trémolos horrifiés, l’avocate, elle peut se les garder…..
Finement analysé ! Je partage totalement votre avis sur le sort de ce triste personnage…