Par Pierre de Meuse.
Cet article rédigé par Pierre de Meuse a été publié par nos soins (alors dans lafautearousseau) il y a près de 10 ans, précisément le 13 février 2015. Nous le reprenons sans changement, dans le contexte britannique que l’on sait, différent sous certains aspects factuels, mais dans la continuité évidente de la même tragédie européenne. Anglaise, en l’occurrence mais tout aussi bien française, à peu de différences près. Nos analyses étaient justes et le demeurent. Le temps écoulé depuis n’a fait qu’aggraver les phénomènes décrits et expliqués par Pierre de Meuse. Les événements en cours en confirment les conclusions. La nouveauté – qui n’est pas mince – c’est, désormais, la révolte montante des peuples autochtones.
La petite ville britannique de Rotherham, dans le Yorkshire, a été rendue tristement célèbre ces derniers temps par les affaires de viols et de proxénétisme sur des adolescentes, voire des petites filles de 11 ans. Les victimes de ces crimes font presque exclusivement partie de la classe ouvrière anglaise, conduites à la pauvreté par l’état de crise qui laisse sur le pavé des centaines de milliers de chômeurs sans espoir. Il n’appartient pas de décrire le degré d’abjection extrême dans lequel sont tombées de pauvres gamines, vendues comme du bétail et subissant des tortures indescriptibles. Ce qui mérite un examen approfondi, cependant, c’est la durée pendant laquelle ces actes ont été commis et le nombre de viols pour lesquels des plaintes ont été déposées. Pour la seule commune de Rotherham, environ 1400 cas de prostitution avec violence sur des mineures ont été constatés, s’échelonnant sur une période de 16 ans et jusqu’à aujourd’hui, où les crimes continuent. On pourrait se demander comment de telles atteintes à l’enfance ont été possibles pendant une telle durée sans que les services sociaux et la police intervinssent. Pourtant de nombreuses plaintes ont été déposées tout au long des années. Alors pourquoi a-t-il fallu attendre tant d’années pour poursuivre et punir les responsables ? La réponse est que les autorités de Rotherham étaient paralysées par les injonctions du politiquement correct. Police, municipalité et travailleurs sociaux étaient réticents à dénoncer ces crimes et plus encore de s’y atteler pour les empêcher.
En effet, si les victimes étaient dans leur immense majorité anglaises de souche, les auteurs étaient dans la même proportion membres de la communauté d’origine pakistanaise, quoiqu’ayant très majoritairement la nationalité britannique. Or, le dysfonctionnement interminable des services publics s’explique par trois vices substantiels, trois tares mortelles :
D’abord un mépris granitique des autorités pour les classes ouvrières blanches, considérées d’emblée comme inintelligentes et incapables de discernement. Les « beaufs » locaux, présumés alcooliques et brutaux, ne devaient pas être « réveillés » parce que ces inculpations auraient pu encourager des attitudes « racistes » collectives de la communauté blanche. La même attitude existe dans d’autres villes du Sud-Yorkshire : Bradford, Oldham, Blackbun, entre autres. Surtout ne pas favoriser les violences raciales comme celles que l’Angleterre a connues en 2002. La police a tellement peur de se trouver à nouveau confrontée à de tels évènements qu’elle préfère fermer les yeux sur l’exploitation de l’enfance et des personnes vulnérables.
Ensuite la crainte justifiée d’être lourdement sanctionné pour avoir désigné des personnes appartenant à une même communauté comme coupables, car si la vérité est considérée comme raciste, la vérité doit être punie. Plusieurs fonctionnaires de police ont été sanctionnés pour avoir attiré l’attention sur ces dérives. Les rapports remis aux services sociaux ont été détruits, les plaintes ont été systématiquement enterrées. Chose significative, une assistante sociale qui avait osé attirer l’attention de la presse sur les menaces de mort qui pesaient sur les victimes, a reçu à la fois un avertissement pour avoir mentionné l’origine ethnique des coupables, et l’ordre de suivre un stage de sensibilisation à la multiculturalité. Même le conseil municipal a émis une délibération intimant l’ordre de ne pas mentionner les noms des violeurs.
Enfin, conséquence du vice précédent, les services publics ont obstinément refusé de voir combien ces comportements ignobles étaient considérés comme légitimes par des musulmans qui n’avaient que mépris (parfois justifié) pour l’éducation laxiste et abrutissante des enfants britanniques. Le juge Gerald Clifton déclare ainsi aux prévenus en 2012 : « chacun de vous a traité [les victimes] comme si elles étaient sans valeur et indignes de respect […] parce qu’elles ne faisaient pas partie de votre communauté ethnique ou religieuse. » Parmi eux, un professeur de religion islamique qui n’était pas gêné de demander à l’une des victimes âgée de 15 ans de lui amener des amies plus jeunes. Novopress mentionne même l’apostrophe lancée au juge par un des condamnés :« Vous, les Blancs, vous entraînez vos filles à boire et à faire du sexe. Quand elles nous arrivent, elles sont parfaitement entraînées. »
Tant que les peuples d’Europe continueront à être méprisés à la fois par leurs élites – qui les ont faits tels qu’ils sont – et par les allogènes que ces mêmes élites ont encouragés à se déverser sur nos nations, tant que ces peuples ne déchireront pas l’addition de la colonisation, et ne se débarrasseront pas du cancer de l’antiracisme, ils seront en danger d’avilissement et de disparition. ■ PIERRE DE MEUSE
Je ne commenterai pas les très épouvantables affaires de Rotherham…mais une expression de la conclusion me choque: « cancer de l’antiracisme » dont les peuples devraient « se débarrasser »!
Je croyais naïvement jusqu’à présent que le racisme était un cancer dans nos sociétés multiraciales d’aujourd’hui…et je le crois plus que jamais. Si l’idéal royaliste en vient à promouvoir le racisme, alors, avec l’aide puissante du Front national, ce sera le retour d’une forme de nazisme: « le ventre est toujours fécond qui peut engendrer le monstre immonde » (Brecht, dans Grand peur et misère du troisième Reich).
Je ne veux pas de ce royalisme-là! C’est clair.
Hugues NOEL
Il semblerait, monsieur Hugues NOEL, que vous n’ayez pas réellement compris cet article. Il serait judicieux que vous le relisiez attentivement, afin de vous rendre compte qu’il n’y a là aucune promotion du racisme mais une condamnation des racistes à rebours qui font de « l’antiracisme institutionnel » leur doctrine aveugle.
je veux croire que M. Hugues Noël a mal lu. Mais si il a bien lu, il va sans dire que je suis entièrement d’accord avec lui. Evidemment parler de « cancer de l’antiracisme » pourrait laisser croire que … à moins évidemment de penser qu’il s’agit d’une figure de style dont il ne faut induire aucune pathologie
La position des royalistes est claire et nette depuis bien longtemps : Maurras, le 15 juillet 1936, dans L’Action française, condamnait le racisme hitlérien, « folie pure et sans issue » et écrivait, dans L’Action française du 30 mars 1933 : « Le racisme et l’étatisme ne peuvent correspondre qu’à des sociétés imparfaites. Une société dans laquelle la civilisation a atteint ses sommets les plus rares ne peut se contenter de telles significations; l’édifice des valeurs les plus aristocratiques et les plus rares ne saurait abriter ces religions grossières, dont la pauvreté spirituelle n’a d’égale que la malfaisance et la stérilité… »; donc, Noël, ne craignez rien : vous ne voulez pas d’un royalisme qui « reviendrait à promouvoir le racisme », mais je pense bien que personne n’en voudrait chez nous autres, royalistes, et bien sûr moi pas plus qu’un autre.
Mais, le problème est-il là ? Gardons-nous de parler d’abstractions ou de mots employés d’une façon abstraite (« racisme », « anti-racisme ») et raisonnons à partir des faits: Alain Finkielkraut, il y a bien longtemps, avait expliqué que « l’anti-racisme » serait le marxisme du XXIème siècle, les marxistes, face à l’effondrement de leur utopie, se refusant à reconnaître leur(s) erreur(s) et inventant une autre « idéologie », leur permettant de maintenir leur domination, mentale aussi bien que pratique. Et, de fait, qu’est-ce que l’anti-racisme aujourd’hui, sinon un vaste fond de commerce, bien géré par le politiquement correct, orienté dans le sens que nous savons ? Dénoncer cet anti-racisme-là – qui n’a rien à voir avec le racisme dans sa réalité – ce n’est pas se placer sur le terrain du racisme, mais démonter une supercherie, une vaste manipulation employée par une caste peu nombreuse mais qui, par cette gigantesque tromperie de « l’anti-racisme », veut imposer la politique qu’elle entend. D’ailleurs, où est-on véritablement anti-sémite, aujourd’hui, sinon dans nos banlieues et cités abandonnées à des myriades de potentats locaux, issus de l’immigration afro-maghrébine, et en tout cas musulmane. Ceci dit sans généraliser, bien sûr, car il y a évidemment des immigrés au comportement correct, tout à fait intégrables pour peu que le contrat passé avec eux soit clair : vous respectez et faites vôtres les lois et coutumes du pays d’accueil, c’est-à-dire la France, et vous vous y conformez…
Argument plus que léger. Alain Finkelkraut a aussi dénoncé le totalitarisme de l’antiracisme . N’ayez pas une pensée binaire : on est antiraciste ou on est un chien.
Ce que vise Pierre de Meuse, c’est l’instrumentalisation de l’antiracisme qui est en fait un racisme déguisé à l’encontre de qui vous savez. Réfléchissez…
Pauvres gens qui ne connaissez pas le monde et pensez naïvement que le racisme se niche dans la péninsule européenne. Sachez, pauvres flagellants, que le racisme est un phénomène mondial. Rien de plus raciste que les Asiatiques,même entre eux. Les Arabes sont les pires racistes de la planète. Voyez comment ils traitent les Noirs et maintiennent dans certains Etats l’esclavage. Voyez comment certains Etats africains traitent les ressortissants d’autres Etats africains. Les exemples abondent. Je préfère me taire quant au continent américain où il est depuis toujours vigoureux. Je ne parle pas ici en théoricien mais en témoin, ayant vécu dans ces continents.
Merci à Academos d’avoir remis les pendules à l’heure ….
Pour pouvoir parler du racisme comme le font Noël et Corcelles, il faudrait d’abord savoir ce qu’est la définition de ce mot. Or, tout le caractère pernicieux de la doctrine antiraciste provient précisément du fait que « racisme » est un mot à géométrie variable. Est-il raciste, celui qui se borne à admettre « qu’il y a des races », comme le Pr Papirnik, un gynécologue brillant qui a sauvé des centaines de femmes avec son calendrier de gestation adapté à l’hérédité desdites parturientes, et qui a été attaqué violemment par des journalistes des ligues de vertu antiracistes parce que ce document justifiait l’existence des races. Est-il raciste, celui qui constate que, pour des raisons diverses, notamment culturelles, les peuples musulmans ont vis-à vis de la femme, une attitude particulière, insupportable pour les peuples issus de la tradition européenne? Est-il raciste celui qui ne se prosterne pas devant les bienfaits du métissage à tout prix? Même Lévy-Strauss se moquait de cette tendance dans un mémorable article intitulé « Comment nous métisser nous-mêmes ».
L’antiracisme a fusionné il y a une vingtaine d’années avec l’anti-discrimination, un mouvement de pensée qui condamne à l’Interdit tout esprit qui renâcle à l’abolition de toutes les différences. Ce sont effectivement des cancers de la pensée et nous en crèverons si nous ne savons pas les démonter et les rejeter.
Il n’y a rien de raciste à constater que les races existent, comme il n’y a de sexisme à reconnaître l’existence des sexes.
L’antiracisme actuel n’a en réalité que deux fonctions réelles.
La première est de désarmer toute critique de l’immigration.
Quiconque critique l’immigration est accusé de racisme, quiconque veut faire preuve d’antiracisme doit au contraire plaider pour la suppression des frontières.
La seconde raison d’être de l’antiracisme est de dissimuler le ralliement au système capitaliste. On dénonce d’autant plus les discriminations, qu’on s’accommode fort bien des inégalités économiques dues à l’exploitation du travail par la logique du profit. De ce point de vue toute la gauche s’est dissoute dans l’antiracisme en remplaçant le prolétariat par les immigrés.
Tout ce qui précède est intérrssant mais en particulier le commentaire de de Wargny. Il parle d’expérience.
La vérité est qu’il n’y a pas de vrai racisme français sauf dans les populations musulmanes. Peut-être qu’il nous en faudrait une certaine dose – de « racisme » – pour avoir un minimum de capacité de réaction et de défense …