25 commentaires pour “Le comte de Paris exprime son écœurement suite au vote d’un doublement du parachute doré des élus”
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Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions
Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.
Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !
L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.
Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.
Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.
Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.
La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.
Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.
Et aussi…
Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.
Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.
Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net
* Frais de port inclus
Quand de gros mangeurs ont un gâteau ou un fromage devant eux ils s’empiffrent et en redemandent ne laissant que quelques vagues miettes pour les manants qui composent le peuple de France.
C’est pourtant – ce qu’on voté les parlementaires – une mesure d’évidence et d’équité. Sauf à réserver les mandats électoraux législatifs aux gens fortunés et aux fonctionnaires.
J’ai personnellement connu des parlementaires qui exerçaient, avant d’être élus, une profession libérale (un médecin, un vétérinaire, notamment). Un mandat, deux mandats : on ne peut pas exercer parallèlement son activité professionnelle : on vend donc son cabinet et sa clientèle ; de surcroît, on ne peut plus se tenir au courant de l’évolution technique de son métier et, si je puis dire, on perd la main.
Au bout de dix ans, douze ans, on est battu : on se retrouve sans plus rien…
… Sauf si l’on est fonctionnaire et où on retrouve évidemment, naturellement, statutairement, un poste dans son corps d’origine, si l’on n’en a pas démissionné dans un grand élan de pureté.
Il serait plus cohérent de proposer de supprimer le Parlement ou de réduire le nombre des élus (à tous les niveaux d’ailleurs), ce qui pose d’autres questions.
Mais l’actuel Comte de Paris ne s’est jamais caractérisé par l’intelligence et la connaissance des dossiers.
Voyons, la France est en république depuis 145 ans, et on n’avait jamais pensé à cette question! Les députés sont-ils les seuls à prendre des risques? Reste que cette décision, précédée d’ailleurs de deux autres relatives à la retraite (- il suffit d’avoir deux législatures pour en bénéficier), est prise à un moment où les français sont invités à se serrer la ceinture, et où M. Sapin prépare sa one-shot tax, qui permettra à l’Etat de puiser sans scrupule dans les comptes bancaires des français. On peut rapprocher cela de l’abondement par l’argent du contribuable de 1 à 10 pour la retraite des sénateurs. Je regrette, mais cela me paraît indécent. Pierre Builly me classera sans doute parmi les incompétents, mais avec le Comte de Paris, je me trouverai en bonne compagnie.
Essayons de ne pas raisonner sur les bases d’un monde idéal – ou même simplement sur celles d’un monde que nous souhaiterions, que nous voudrions construire, si vous voulez. Raisonnons sur le monde tel qu’il est, avec ses anomalies, ses contradictions, ses aberrations et sur la situation réelle.
Évidemment, nous qui n’avons jamais fait de politique mais, au mieux, joué les Cassandre, nous à qui la question de l’action ne s’est jamais posée mais qui avons été très fort pour être des donneurs de leçons, comprenons difficilement que la conduite compliquée d’un État compliqué induit des décisions qui peuvent paraître choquantes : le Journal Officiel, chaque jour, en est plein.
Quant à l’actuel Comte de paris, il aurait mieux fait de se consacrer à la parfumerie ; c’était catastrophique, mais moins dangereux que de s’exprimer en faisant du Poujade.
On a affaire à des gens qui n’ont pas le sens de l’honneur ni celui de la décence. Ils sont là comme des pourceaux devant une auge qui doit à leurs yeux impérativement débordée.. Comme le dit si bien le proverbe néerlandais : » les auges vides font grogner les porcs ».I. Encore s’ils avaient oeuvré pour le bien du pays et de l’intérêt général, on aurait une modeste compréhension, mais là c’en est trop.! Ils se sont révélés pour ce qu’ils sont réellement, à savoir des parasites.
Si vous voulez… des pourceaux, comme les aristos de l’Ancien régime… Vous jouez les « Indignés » comme Stéphane Hessel… Essayez de prendre un peu de distance.
Comme l’écrit Houellebecq dans « Plateforme » : « Comme toutes les sociétés, la société cubaine n’est qu’un laborieux dispositif de trucage élaboré dans le but de permettre à certains d’échapper aux travaux ennuyeux et pénibles ».
On peut toutefois se demander si la juste et subtile remarque de Houellebacq à propos de la société cubaine, mutatis mutandis, ne s’applique pas aussi selon ses modalités propres, au Système en fonction chez nous.
Doit-on conseiller à Pierre Builly d’apprendre l’Histoire de France ? Cela lui éviterait sûrement de proférer des sottises…..et des jugements de sou crû aussi hasardeux que stériles !
Ouh là là, mon pauvre ami, à mon âge, on n’est plus à même d’apprendre quoi que ce soit.
On se dirige doucement vers la décrépitude et la mort, comme disait Montherlant…
Si je comprends bien, Pierre Builly nous invite à comprendre les difficultés des hommes qui nous écrasent. «La vie n’est pas si facile pour eux, il faut être sensible à leurs problèmes ; d’ailleurs nous sommes très ignorants et irresponsables. Léchons la main qui nous frappe!» Non, au contraire, avec le peuple fidèle, mettons-les au pilori!
Avant de jouer les vertueux indignés, chers compatriotes, essayez de vous placer dans une situation réelle et non pas rêvée.
Nous avons enfin obtenu le rétablissement de la Monarchie en France ; le peuple est heureux et le pays prospère. Soit. La France est respectée sur la scène internationale et même aimée de beaucoup de pays qui voient en elle un exemple et une lumière. Le franc est rétabli et solide. Notre langue est parlée par de plus en plus de locuteurs qui la trouvent chatoyante, lumineuse et claire.
Le Roi est un monarque bienveillant, intelligent, vertueux. La reine réunit beauté et fécondité. Les enfants royaux sont tous plus remarquables les uns que les autres.
L’État est à la fois efficace et attentif.
Tout ce qu’on aimerait.
Cette belle France là n’est tout de même pas administrée par l’opération du Saint Esprit (même si Celui-ci veille avec tendresse sur les destinées de la Fille aînée de l’Église) : dans son infinie sagesse, notre Monarque a su s’entourer de « Conseils » dont les membres ont été soit choisis par lui, soit désignés par une votation civique (je vous laisse le choix, chers critiques).
Ces braves gens, honnêtes et sûrs, ont eu, avant d’entrer dans les Conseils susnommés, une vie professionnelle : ils ont été artisans, médecins, libraires, artistes de variété, chefs d’entreprise, notaires, instituteurs et tutti quanti.
Sauf à penser que tout ce petit monde dispose d’une belle fortune personnelle, il faut bien que l’État lui assure une rémunération convenable, sinon confortable.
Leur mission doit-elle durer autant que leur vie ? Doit-elle être limitée dans le temps, soumise au bon vouloir du Souverain ou aux aléas du suffrage ?
Je penche plutôt pour cette hypothèse. Et donc, lorsque, après avoir donné à leur pays cinq ou dix, ou quinze ans de leur existence, ils quittent le service, ne faut-il pas prévoir un délai indemnisé pour qu’ils puissent se retourner ?
« Ah, ah !! » allez-vous me dire. « Ces gens-là seront la vertu même alors que nos canailles républicaines ne songent qu’à s’engraisser et à piller la Nation française »…
Certes. Vous devez avoir raison : l’instauration de la Monarchie verra la Vertu triompher. Je n’y avais pas pensé. Mille excuses.
Voilà des gens qui depuis quarante ans et plus nous débitent leurs mensonges. Ils ont ouvert toutes grandes les frontières à l’invasion, endetté le pays, sans cesse noyé le poisson, promis, juré que, dorénavant, sans faute, on arrêterait l’immigration de masse, pour la continuer plus que jamais chaque année, contre le vœu du pays. La pseudo-droite a juré que la gauche serait exclue du pouvoir…pour l’accueillir sitôt élue ou réélue. La gauche pseudo-socialiste a juré que le libéralisme économique serait jugulé et que le niveau de vie serait protégé…pour accepter toutes les exigences d’une Union européenne ouverte à tous les vents. L’une et l’autre ont bradé l’indépendance du pays, se sont soumis de façon abjecte à tous les diktats des Néoconservateurs américains. Les députés et les sénateurs ont accumulé les lois iniques, afin de bétonner leur monopole d’incompétence et d’irresponsabilité, et Monsieur Pierre Builly veut leur garantir une retraite rapide et confortable. On croit rêver. Non seulement il ne faut pas garantir à ces inutiles une rémunération convenable (7500€, quand même, sans les frais) mais encore il serait juste d’instaurer en France le mandat impératif comme il existait sous l’Ancien Régime, afin de pouvoir destituer en cours de mandat tout délégué qui n’a pas respecté ses engagements. Le jour où la France disposera d’une représentation décente, on pourra lui garantir de quoi vivre, mais on ne récompense pas les incapables ni les traîtres.
À ce niveau d’aveuglement et de surdité intellectuel et mental, qu’est-ce que je peux répondre ?
Où a-t-on vu que je défendais ces députés et ces sénateurs ? Pourquoi gonfler le jabot et éructer tel un Stéphane Hessel en jouant les indignés ?
Depuis 40 ans, dites-vous ? Et Panama, l’affaire des fiches, le scandale des décorations, le Crédit municipal de Bayonne, le trafic des piastres, la « Garantie foncière », le « Carrefour du développement » ? Tout ça vaut bien Karachi et Bygmalion, non ?
Qui dit le contraire ?
Indignez-vous, grognez, haïssez, méprisez tout ce que vous voulez, mais ne prétendez pas faire de la politique !
« Destituer en cours de mandat tout délégué qui n’a pas respecté ses engagements »… on croit rêver… On pourra destituer un parlementaire ? Qui se sera engagé sur quoi ? Dans quel domaine ? Il devra s’engager avant mandat sur la totalité des domaines d’intervention de l’État, la taille des filets de pêche, les retraites complémentaires des coiffeurs, l’utilisation des éoliennes, le statut des huissiers de justice ? Et si un texte va contre ses engagements, hop, on le dégage ?
Et qui, au juste ? Toi, moi, lui ? On procède à un référendum, à une consultation populaire, à un sondage d’opinion ?
J’ai simplement dit qu’il ne faut pas s’étonner que la précarité de la fonction amène à une volonté de sécurité… On peut naturellement prétendre que les 577 députés et les 348 sénateurs sont tous, sans exception, d’immondes canailles.
Mais on peut aussi essayer de sortir de ces enfantillages.
1)«Aveuglement et surdité intellectuel (sic) et mental, éructation,enfantillages» Monsieur Builly sort de la courtoisie de mise dans nos débats mais qu’importe. Nous avons l’habitude avec lui.
2)Le mandat impératif est pratiqué dans plusieurs pays. La technique juridique est très simple: le candidat doit s’engager à un programme, et doit voter pour ce programme et le présenter. S’il ne le fait pas, une pétition doit recueillir 5% des inscrits, et une nouvelle élection doit avoir lieu, le député est remplacé quand plus de 20% des inscrits se sont déplacés.
3) Builly parle de «Panama, l’affaire des fiches, le scandale des décorations, le Crédit municipal de Bayonne, le trafic des piastres, la « Garantie foncière », le « Carrefour du développement », Karachi et Bygmalion. Or je n’ai pas parlé de ces affaires ni d’affaires similaires, parce que, si elles témoignent de la vénalité des élus, elles n’ont rien à voir avec le projet politique pour la France. Or depuis 40 ans, nous constatons que les élus nationaux ne sont que des pions entre les mains de partis qui se désintéressent du bien commun. J’ai souvenir d’un député à qui j’avais reproché de ne pas avoir voté selon sa conscience, et qui me répondit: « Si je vote contre, on ne me renouvellera pas l’investiture ». Et c’est cela que M. Builly considère comme « faire de la politique ». On ne récompense pas des pions. La classe politique ne mérite nullement les privilèges qu’elle s’octroie.
1 – « surdité intellectuel (sic) et mental » ; diable, c’est vrai ! j’ai commis une terrifiante erreur de syntaxe. Je m’en accuse abondamment (ça tombe bien : nous entrons dans la Semaine Sainte), bats ma coulpe, déchire mes vêtements et tutti quanti.
Cela dit, il n’est pas très élégant de faire remarquer cette balourdise due à une faute de frappe (ou plutôt d’un oubli de relecture).
Je manque « habituellement de courtoisie dans les débats », moi ? Outre que j’y interviens fort peu, je vois mal à quoi vous faites allusion, « Antiquus » ; pouvez-vous me donner un exemple .? Peut-être me suis-je un jour moqué sans finesse d’un point de vue qui m’a paru niais. Bien grand drame. Mais là aussi, Semaine Sainte et mille pardons à cdux qui ont été indignés par des propos plus narquois que méchants.
2 – Plus sérieusement, parlons du « mandat impératif ». Pratiqué dans plusieurs pays, dites-vous ? Où ça ? Au Monomotapa ? En Andorre ? Au Bhoutan ? C’est possible…
Déjà, admettons-le, et même avec plaisir et intérêt pour les élections municipales, voire départementales ou régionales. Après tout, dans ces domaines, les candidats peuvent s’engager sur tel ou tel aménagement urbain, la construction d’une piscine, d’une école, la création d’un festival de théâtre, etc.
Mais la réalisation de tous ces engagements dépend en grande partie d’une foule de facteurs exogènes sur quoi les élus n’ont pas de prise.
En premier lieu, les dotations de l’État qui serre ou relâche le robinet en fonction de ses propres impératifs.
Mais aussi de la prospérité économique du patelin : la fermeture brutale d’une importante usine a des conséquences dévastatrices sur les finances locales). Et des mouvements de population : le départ d’un régiment fait fermer des classes, la création d’un lotissement en fait ouvrir.
Admettons pourtant le mandat impératif local.
Mais nationalement ? Sur quoi peut-on s’engager ?
– La baisse du chômage doit on voit bien qu’il dépend des performances de l’économie, elle-même reliées au cours des monnaies, à la conjoncture mondiale, à la hausse ou la baisse des sources d’énergie (hausse ou baisse décidées pour des raisons de stratégie géopolitique par États-Unis, Chine ou Russie).
– La politique de défense, tellement consommatrice de crédits souvent inutiles qui doit souplement évoluer en fonction de la menace (si du moins on l’a nommée !!)
– La diplomatie, aux enjeux si complexes qu’on ne peut pas, hors proclamations de principe, lyui fixer des objectifs
Et ainsi de suite… Quels engagements ? Fixés par des chiffres immarcescibles, mais tellement dépendant de tout et n’importe quoi (le nombre des tués sur la route dépend, en petite, mais significative partie, du coût du carburant, du temps qu’il fait, mais aussi du nombre de jours fériés au mois de mai !). Ou des engagements si vagues qu’on glosera à l’envi sur leur réalisation ou non (du type « maîtriser l’immigration » ; ah ! oui… et lorsque les Islamistes chassent en Méditerranée des dizaines de milliers de pauvres types, cinq ou dix fois plus nombreux qu’on ne le pensait, que fait-on ?)
La politique menée au jour le jour et non sur de grandes déclarations de principe est un choix entre plusieurs directions généralement presque toutes aussi mauvaises. On prend « la moins pire » comme disent les enfants.
3 – La classe politique actuelle n’est ni meilleure, ni pire que celles qui l’ont précédée : elle suit simplement sans d’ailleurs toujours l’amplifier (sinon il y a longtemps que l’euthanasie, que l’opinion publique appelle de tous ses voeux, serait autorisée), le mouvement général de la Société. Elle a son inculture, son ignorance de l’Histoire, son sentiment que l’Histoire – à tout le moins « notre » Histoire) est finie.
Houellebecq explore très finement cela.
Je m’arrête, car je me lasse à expliquer des points évidents que vous faites mine de ne pas comprendre, Antiquus.
Je ne sais qui vous êtes, mais votre pseudo est parlant. Point désagréable, à dire le vrai. Moi aussi, je trouve que vertugadins et crinolines étaient plus seyants que les informes sweets et survêtements d’aujourd’hui ; je trouve bien du charme à la marine à voile et le son clair du sabot des chevaux me séduit.
C’est fini, tout ça.
Cela étant, je suis ravi que le monde moderne nous ait apporté le tout-à-l’égout et l’anesthésie. Personnellement, je ne pourrais plus m’en passer.
Cher Monsieur Builly,
D’abord, je n’ai pas cherché à vous donner une leçon de syntaxe, mais j’ai simplement voulu vous citer sans avoir l’air de cautionner les accords défectueux que vous avez commis, par absence de relecture. Franchement, c’est ce que vous faites de plus pardonnable. En revanche, votre intervention est pleine de lieux communs redoutables qu’ on ne peut que mettre en exergue tant ils sont consternants:
– Le passé c’est fini.
– La France c’est fini.
– L’Histoire c’est fini.
– Les frontières, c’est fini. (on ne peut arrêter les dizaines de milliers de pauvres types.
– Les choix diplomatiques, c’est fini (c’est trop compliqué)
– La critique maurrassienne, c’est fini, d’ailleurs l’Etat est trop compliqué pour la comprenette des minus habens que nous sommes!
– Les directions politiques c’est fini, elles sont toutes mauvaises
On comprend après cela que M. Builly se félicite de l’anesthésie!
Franchement je ne pense pas que les députés aient un statut de » défavorisée, ne serait-ce que par leur retraite…
Ils avaient déjà un parachute suffisant : le doubler semble bien indécent et les réintégrer de force. Il ne s’agit pas d’aligner tous les députés sur le statut abusif des fonctionnarises, comme François Hollande qui touchera un retraite d e la Cour des Comptes sans y avoir jamais mis les pieds. Bref ,député c’est allo bobo Maman », qui résume bien leur politique compassionnelle , faites s de bonds sentiments, nous laissant nous les périphériques nus devant l’insécurité, le chômage, les guerres impériales, l’éducation vendue aux chiens de garde du politiquement correct, la presse aux ordres subventionné grassement., la destruction savamment orchestré du lien familial du très « honnête » arrogant petit chose , maire de Bordeaux aux sociétés de pensée chère à Augustin Cochin.
Non, un Roi ne rendrait pas tout le monde vertueux, ( nous ne sommes des faiseurs d’utopie ) mais de sa place, le Roi peut nous rappeler à la décence élémentaire, celle du service, de donner sens à nos efforts quotidiens pour avancer dans la vie, raffermir notre courage pour affronter notre histoire, nous sortir de la mélasse. Ses avertissements nous sont précieux et à mille lieux de tout poujadisme, il retisse pour l’avenir la communauté nationale, la conscience de partager un destin commun à l’inverse de nos destructeurs qui se partagent enveloppes et complaisances, qu’il faudra bien balayer un jour d e la scène ou renvoyer à leur absence de projet personnel et refus de servir.
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Réponse à @Henri : Factuellement, la retraite des parlementaires ne peut être liquidée qu’à 62 ans ; après un seul mandat, elle s’élève à 1200€, ce qui n’est pas terrible. Mais elle est infiniment plus avantageuse que celle des autres retraités.
Seulement, dans le communiqué de l’actuel Comte de Paris – qui n’a jamais travaillé de sa vie, soit dit en passant – bien au contraire de son père et même de ses fils, il ne s’agit pas de retraite mais d’une sorte d’indemnité de chômage. La situation du marché du travail ne permet pas forcément de retrouver un emploi tout de suite, surtout si on n’a pas exercé sa profession pendant plusieurs années.
Pour le reste, vous pouvez bien penser ce que vous voulez et croire qu’un froncement de sourcil du Roi fera rentrer dans le rang stipendiés et concussionnaires.
déjà il est nécessaire que le Souverain soit vertueux (je ne suis pas sûr que ce qualificatif s’applique à l’actuel Prétendant) ; et puis dans quel monde vivez-vous ? Vous croyez que la restauration d’un État fort fera disparaître comme par enchantement lobbies et groupes de pression ?
N’idéalisons pas l’Ancien Régime !
Je viens de revoir avec volupté « Les Rois maudits » adaptés de l’œuvre de Maurice Druon par notre grand ami Marcel Jullian, (que j’avais eu l’honneur d’aller interviewer avec François Davin pour « Je suis Français » et qui était profondément monarchiste). Si vous croyez que la clique de Philippe de Valois (père de Philippe VI) n’était pas similaire aux mauvaises influences d’aujourd’hui, vous vous mettez drôlement le doigt dans l’œil…
La Monarchie a l’infinie qualité de soustraire le pouvoir suprême à l’élection, mais elle ne règlera pas tous les problèmes.
@Antiquus : Je dois être incapable de bien m’exprimer (ou vous de bien comprendre ; ou les deux), mais je ne crois pas avoir dit ce que vous écrivez et je pense même tout à fait le contraire.
C’est ce que j’avais écrit en commentaire d’une information sur la terreur éprouvée par Glucksmann fils de voir les idées de la Réaction triompher. C’était le 21 mars dernier et j’ai l’immodestie, l’outrecuidance et le mauvais goût de me citer :
»
La période où les vieux caïmans comme moi sont entrés en politique coïncide avec la fin de la guerre d’Algérie. c’est-à-dire au moment où le marxisme était omniprésent et paraissait l’ultime étape concevable de notre avenir. J’ai connu beaucoup de vieux patriotes, sceptiques, amers, aigris qui, voyant nos efforts de propagande, de vente à la criée d’un invendable « Aspects de la France », de militantisme de type « Vox clamans in deserto » et toutes autres choses, nous serinaient gentiment que, de toute façon, le communisme avait gagné et que nous n’étions que de niais rêveurs.
Depuis lors 68 a eu lieu, le communisme s’est effondré (sous sa variante stalinienne ; sa variante trotskyste se porte mieux que jamais), l’islamisme, l’écologisme, le mondialisme ont pris sa place : la situation n’est pas meilleure aujourd’hui que jadis.
Mais Muray, Houellebecq, Zemmour, le désarroi des Gluksmann et Joffrin, la panique de Valls nous confortent dans la vieille certitude maurrassienne que « Tout désespoir en politique est une sottise absolue ».
Et notre ami Gérard Pol avait bien voulu m’adresser un clin d’oeil complice.
Mais si nous voulons gagner, apprécions l’état des forces (je n’ai pas écrit « approuvons ») et des courants. Ne croyons pas à de mythiques âges d’or. Soyons résolument « de notre temps », tout en étant conscients des horreurs (mais aussi des bonheurs) de ce temps.
Grogner, soupirer, regretter, s’indigner ne sert pas à grand chose.
L’existence et le succès de LFAR sur le Net et Twitter sont des preuves convaincantes que nous ne pouvons pas nous confire dans les regrets de notre sage enfance, passée entre soutanes, messes en latin et villages paisibles.
La France est déchristianisée, la campagne dépeuplée, la banlieue terrifiante. On ne peut pas faire comme si.
@Pierre Builly
Encore une fois je n’ai jamais dit que le retour du Roi arrangera tout. Simplement avec ce qu’il est, il donnera sens à nos efforts, nous libéra d’une certaine mélasse pour affronter notre vocation, mais n’empêchera pas que je sombre dans le crime si je le décide ou dans diverses la malversations.
Je vous abandonne vos réflexions désobligeantes sur le Comte de Paris, qui n’ a fait que risquer sa vie en Algérie et n’en n’a été guère récompensé. Il se consacre à une réflexion, qui nous oblige devant l’histoire, que vous ne semblez pas vouloir mesurer, plus engagée et haute que ses fils, ne vous ne déplaise.. ;
Passons, enfin votre royalisme semble celui d’un militant désabusé, l e contraire du mien, qui est une fidélité à l’histoire, à mon engagement modeste mais décidé dans l’histoire. Oui la France est déchristianisée, oui la campagne anesthésiée, oui la banlieue pose problème,( est -elle plus terrifiante que la trop sage bourgeoisie des beaux quartiers, qui refuse de se battre pour des valeurs, je n’en suis pas si sûr., vu ce que j’observe dans des quartiers plus excentriques ! car is la violence est inacceptable le refus d’une relation vraie avec la France de la périphérie et des banlieues condamne cette bourgeoisie bobo ou qui penche pour sa survie ) Enfin raison de plus pour s’engager , comme rouages actifs, témoins de notre histoire et la joindre à l’histoire de notre communauté de destin , oui raison d e plus pour nous réveiller, de nous allier avec tous ceux , qui maurassiens ou non, royalistes ou non veulent fonder en durée et non être ces destructeurs. Vous me faites un peu penser à ces profs ,( incapables par ailleurs de remettre en cause le système scolaire) que je côtoyais qui se lamentaient sur leurs élèves, oubliant que leur seule mission était justement de les délivrer de la gangue de l’éducation nationale, leur apprendre à se construire. Toute autre attitude me fait penser à un médecin qui s e lamenterait sur ses malades au lieu de les soigner et les guérir dans la mesure de ses moyens, c’est à dire de sa foi et de sa conviction. Je ne vous accuse pas de cela, mais je vous trouve bien désabusé, c’est justement à l’âge des illusions perdues qu’il faut se ressaisir et vivre enfin avec nos Princes présents notre époque, le moment présent, ( C’est d’actualité avec l’euthanasie qui se profile) ce qui peut faire vivre vraiment notre avenir. C’est tout le bien que je vous souhaite
Votre commentaire est sympathique, Henri, et je vous rejoins sur bien des points.
Réglons celui qui n’a pas d’importance : celui de l’actuel Comte de Paris ; comme il a 82 ans cette année, quoi que nous en pensions, vous et moi, ce ne sera plus une question bien longtemps. J’ai peut-être tendance à le déprécier par rapport à la haute figure de son père dont je suis un admirateur résolu : un homme qui a voulu régner et qui a compris que la Monarchie n’était ni l’extrême-droite, ni ce qu’on pourrait appeler un peu vivement le « royalisme ». (C’est-à-dire le providentialisme, l’adulation éperdue pour la notion de légitimité et autres fariboles). Mais bon ; l’actuel comte de Paris fait ce qu’il peut.
Davantage que son fils Jean, rejeton d’une race épuisée, qui a le front de nous humilier en nommant son fils Gaston (Vous vous voyez crier « Vive le Roi ! Vive Gaston ! »).
Je ne suis pas si désabusé que ça et je crois vraiment que nous avons quelques raisons d’espérer ; mais à la condition expresse que nous ouvrions les yeux et prenions conscience du monde dans lequel notre militantisme doit s’exercer…
On pourrait ainsi gloser pendant des heures…
Merci de votre réponse courtoise, mais sans gloser à l’infini, je dirais que la légitimité n’est pas une faribole: rappelez vous 1814; Talleyrand revenant ouvertement à la légitimité. Talleyrand faisait -il du providentialisme ? Peut être, mais alors celui qui s’enracine dans mille ans et plus de civilisation.
J’ai l’impression que PB avait envie de dire le contraire du point de vue du comte de Paris. Lequel n’a fait qu’exprimer un sentiment sûrement partagé par une écrasante majorité de Français. Que ce soit un tort ou nom. Pas besoin pour le savoir d’un sondage ou d’un référendum. J’ai aussi vérifié la proprtoon de parlementaires fonctionnaires. Elle est très importante. Or si j’ai bien compris PB, ils ne devraient pas avoir droit à l’indemnité perte d’emploi qu’ils se se votée. Si on les en exclue, on ne discute plus que pour un nombre de bénéficiaires réduit. Bref, l’analyse de PB n’est pas faite du point de vue des Français mais du Système. Pas d’accord.
@ Henri : la question de la parfaite légitimité dynastique du Comte de Paris est pour moi tout à fait résolue : il est invraisemblable que des gugusses – qui s’intitulent fallacieusement « légitimistes » – prétendent qu’un Espagnol (qui baragouine à peine la langue française : je l’ai approché), puisse un jour régner.
La question que je me pose et que j’ai souvent développée sur LFAR (pardonnez-moi cet égotisme) est celle de « l’utilité » de cette incontestable légitimité des Bourbon-Orléans. Et je reconnais volontiers que cette question est presque sans réponse. En résumé, je pense et crains que le lien puissant et presque charnel qui unissait les Français à la famille royale ait été trop profondément rompu pour pouvoir être un jour restauré. La royauté a eu, depuis 1830 (ou 1848, si vous allez jusque là) ses chances, mais elle n’a pu les saisir (Henri V), les a gâchées ou s’est illusionnée sur elles.
L’ancien comte de Paris (Henri VI), tant détesté par certains extrémistes dans nos milieux a vraiment fait tout, et au delà de tout, ce qu’il pouvait accomplir pour vraiment accéder au pouvoir. Il n’y est pas parvenu ; je crains que sa descendance n’ait ni les épaules, ni, surtout, les opportunités qu’il a eues.
@Cédric : Je suis tout à fait opposé au point de vue sommaire et caricatural de l’actuel Comte de Paris ; je reconnais volontiers que ce point de vue est partagé par les Français. Ça ne me fait ni chaud, ni froid. L’écrasante majorité des Français se met le doigt dans l’œil sur la quasi totalité des questions de politique étrangère par exemple.
J’ai écrit quelque chose comme « Si l’on ne veut pas réserver la représentation nationale aux privilégiés de la fortune (Olivier Dassault, par exemple) ou aux fonctionnaires (qui sont, eux assurés de retrouver leur poste après une défaite électorale), il ne faut pas s’étonner que les parlementaires aient droit à une sorte d’indemnité de chômage ». Et que devant les incertitudes économiques actuelles, ils la portent à un an.
On peut discuter des détails, argumenter sur le régime spécial de retraite des députés et surtout des sénateurs, très privilégié, on peut essayer de corriger à la marge certaines anomalies, mais on ne peut pas SI L’ON VEUT FAIRE DE LA POLITIQUE (et non se répandre en indignations inutiles) ne pas comprendre (ce qui ne signifie pas approuver) la logique des comportements.
A Pierre Builly
Ce que vous appelez FAIRE DE LA POLITIQUE, pour moi, c’est gérer les choses en l’état. Désolé, je ne me suis pas rapproché des jeunes de l’AF pour ce genre de sport.
Autre chose : si on excepte des parlementaires ayant droit à une indemnité chomage ou perte d’emploi les déjà riches et les fonxtionnaires toutes catégories, je vous signale qu’on doit supprimer une grosse moitié de l’effectif.
Cédric, il ne s’agit pas de trouver satisfaisantes les choses en l’état où elles sont, mais de bien voir qu’elles ne vont pas à disparaître parce que nous le souhaitons. S’appuyer sur la réalité vécue et non sur une France fantasmée future. Nous n’avons pas à nous ‘indigner’ de ce qui existe ; nous devons regarder cela avec une certaine froideur pour le mettre en rapport avec ce que nous pourrions faire, compte tenu de l’état de l’opinion, de l’état de la société, de l’état des moeurs, de l’état de la culture et tutti quanti.
On ne peut plus évoquer le caractère sacré du Roi dans un pays en voie de déchristianisation, par exemple, ni revenir avec brutalité sur certaines évolutions que nous pouvons juger pernicieuses.
Au début de mon activité militante, au début des années 60, j’ai été très influencé par un essayiste d’AF dont le talent dénotait (et détonnait) au miliu des badernes d' »Aspects de la France » ; il s’appelait Maurice Jallut et les anciens qui sont ici s’en souviennent sans doute.
En 65 ou 66, il a fait paraître une étude très intéressante qui s’appelait « La cathédrale effondrée » et qui, volens nolens allait un peu contre l’orthodoxie du « Politique ‘abord ». C’est bien beau de dire que le retour du Roi, fût-il, par un coup de grâce divine, rétabli sur le trône de France, transformerait illico prsto la situation de notre malheureux pays. C’est bien beau, mais bien faux. Il faut faire avec ce que l’on a.
Sur votre second point, j’ai dû mal m’exprimer : je répète que sauf si l’on souhaite que l’AN soit exclusivement colonisée par les riches et les fonctionnaires, il faut bien, pour les autres, prévoir l’avenir.
C’est d’ailleurs bien plus qu’une grosse moitié de l’effectif qui bénéficie de la sûreté de l’emploi (si l’on peut dire) ; mais si l’on pense qu’il faut une certaine variété dans l’effectif, il faut une égalité de traitement.