Le mot de Michel MICHEL.
J’ai le plaisir de vous annoncer l’édition de mon ouvrage sur :
« Le recours à la Tradition
La modernité : des idées chrétiennes devenues folles »
Je vous demande de m’aider à ce que ce livre trouve son public. Pour ma part, je n’achète un livre qu’après avoir consulté la table des matières. Je vous engage à la lire ci-après. Si vous êtes intéressé, vous pouvez l’acquérir via votre libraire ou directement chez l’éditeur ; je serai heureux d’échanger avec vous sur les thèmes de ce bouquin. Sinon, vous m’obligeriez en transférant cette annonce auprès de votre réseau.
Merci.
Michel MICHEL
« Le recours à la Tradition
La modernité : des idées chrétiennes devenues folles »
(2021 – Editions L’Harmattan – collection Théoria- 29€)
• Dans le contexte d’une modernité en déroute, l’auteur, sociologue de son état, appelle au recours à la Tradition, celle du « pérennialisme » : « ce qui été cru par tous, toujours et partout ». Non pas une nostalgie du passé, mais parce que les principes qui fondent le monde moderne – individualisme, croyance au Progrès, « désenchantement du monde » rationaliste, Homme Nouveau autocrée- sont pour paraphraser Chesterton « des idées chrétiennes devenues folles ».
• Il a été plus facile à l’Église « d’aller aux barbares » que de résister à ses propres hérésies. À la fin du XX e siècle, la pastorale de l’Église ne s’est pas contentée de « s’adapter » au monde, mais semble s’être massivement ralliée aux hérésies idéologiques de la modernité.
• Or le monde passe ; aussi le ralliement de l’Église à la « religion séculière prométhéenne » de la modernité est inefficace car cette religion est elle-même en déclin. Avec la postmodernité, le recours à la Tradition est la plus probable arche de salut pour passer le naufrage de la modernité.
TABLE DES MATIÈRES
PREFACE par Fabrice HADJADJ 13
INTRODUCTION 23
I Le déclin du mythe du progrès permet de repenser le religieux 37
1. L’homme est-il naturellement religieux ? 38
2. Penser le religieux comme distinct 39
3. Des formes religieuses variables 41
4. Des typologies religieuses contestables 42
5. Religion et économie sacrificielle 43
6. Théories évolutionnistes et stades de développement 44
7. Misère de l’apologétique progressiste 48
8. Mytho-logiques… 49
9. De quelle nature relève la « sécularisation » de notre société 50
10. Sécularisation ou plutôt déchristianisation ? 53
11. La modernité, fille du christianisme 62
II Les « Noces de Cana » et le sens de l’histoire :
considérations sur la place anachronique du christianisme dans les cycles historiques 65
1. L’eau changée en vin 67
2. Les tribulations des fils d’Adam 70
3. l’Esprit vient au secours de notre faiblesse 74
4. « Mon heure n’est pas encore venue » 75
5. La Vierge et les noces 76
6. Les serviteurs et le Maître du banquet 78
7. L’anachronisme de l’Église 80
III L’Église et la « philosophia perennis » 83
1. Pourquoi l’Église s’est-elle alliée avec ses pires adversaires ? 83
2. La Tradition dans l’Église et dans la « philosophia perennis » 88
3. Du bon usage pour un catholique de l’œuvre de René Guénon 96
4. La Tradition pérenne : une part ancienne de la doctrine de l’Église 103
5. Tradition et traditions 104
6. La Tradition est-elle un mythe ? 109
7. Être « traditionaliste » 113
IV Catholicité, c’est-à-dire œcuménisme 115
1. L’Église et les religions 115
2. L’œcuménisme en pratique 118
3. Le christianisme n’a pas à entrer en concurrence avec les religions 119
4. Paganisme et hérésies 121
5. Les anges ne sont pas tous des démons 123
6. Pour vraiment « dialoguer » avec les religions, l’Église doit-elle renoncer à son adhésion aux paradigmes de la modernité ? 125
V La voie du guerrier et le christianisme 131
1. La chrétienté a réussi à transformer des soudards en chevaliers 132
2. Entre le faire et l’être, le combat 135
3. La chevalerie, voie universelle 136
4. Le christianisme héroïque 139
5. Métaphysique de la guerre 143
6. Pax in bello 145
7. L’héroïsme divin 147
8. L’Espérance et les espoirs 148
VI Le retour des « clercs » et la religion prométhéenne 151
1. L’Ordre des clercs et la tripartition sociale 151
2. La dynamique des Ordres dans la société occidentale 156
3. Structure du fait religieux 158
4. Les fondements de la religion prométhéenne 161
5. Le Mythe originel de la religion prométhéenne 164
6. La religion prométhéenne, idéologie dominante 171
VII Le « venin du Magnificat » 183
1. L’espérance du « pharmacos » 183
2. Les deux faces du christianisme 183
3. L’Église (comme chacun d’entre nous) est un champ de bataille 186
4. Le « christianisme subversif » ? 186
5. Sur le néopaganisme 187
6. La « catholicité » peut-elle amender le « christianisme-poison » ? 187
7. Préférence pour le pauvre : le scandale du retournement de l’ordre naturel 189
8. Amour et démesure 190
9. L’Imago Dei 190
VIII La cité de l’unité : Babel ou Jérusalem 193
1. L’unité, du rêve au cauchemar 193
2. Comment penser la mondialisation ? 194
3. La démesure (hubris) de l’homme « libéré » 198
4. Babel ou l’échec de l’unité 200
5. La Pentecôte, figure symétrique inversée de Babel 202
6. L’unité : une perspective finale 204
7. L’unité maléfique, parodie de l’unité divine 204
8. L’unité totalitaire 206
IX Art et transcendance ou la malédiction des « artistes maudits » 209
1. La chute dans l’« art » 210
2. De l’originalité et du destin des « avant-gardes » 214
3. De l’efficacité anagogique 215
4. La crise de l’art sacré 216
5. Misère de l’artiste libéré 218
6. Démesure de l’anthropocentrisme 221
7. De la valeur de l’art 222
X Qui veut faire l’ange fait la bête 225
1. L’homme réduit à sa conscience individuelle ou le psychologisme 225
2. Le corps et les habitudes sont constitutifs de la nature humaine, donc nécessaires et légitimes 230
3. Le mythe de la « libération » 231
4. « La chouette de Minerve ne prend son vol qu’à la tombée de la nuit » 232
5. Le mental et l’intuition métaphysique 234
6. Des niveaux de compréhension 235
7. Les médiations nécessaires 237
8. L’hérésie de l’angélisme 239
9. Dieu est le premier acteur 240
XI Sur l’échec pastoral du progressisme 243
1. Les effets de cette pastorale 243
2. Comment les clercs ont-ils pu adhérer à l’« aggiornamento » ? 246
3. Une « nouvelle » messe 249
XII La modernité comme quête dévoyée et impatiente de la Jérusalem céleste 255
1. La modernité, hérésie chrétienne 255
2. Le progressisme prend la tour de Babel pour la Jérusalem céleste 258
3. La cécité moderniste 261
4. Le psychologisme ou la confusion du psychique et du spirituel 262
5. La rupture épistémologique de la post-modernité 265
XIII Pour ne pas conclure 269
Annexe – Manifeste pour une critique traditionnelle de la modernité 273
1. De la mort de l’Homme à la résurrection des dieux 273
2. Pourtant l’idéologie anthropocentrique pèse plus que jamais 275
3. Un retour post-moderne à la Tradition 276
4. Une recherche de la Tradition non-traditionnelle ? 277
5. Il ne s’agit pas de se mesurer avec ce siècle mais de le mesurer 278
6. Le témoignage des idoles 280
7. Le nihilisme… Enfin ! 281
Qui est Michel MICHEL ?
Michel Michel est bien connu à l’Action Française, car il est un des piliers les plus éminents de notre mouvement.
Sociologue, maître de conférence à l’université des sciences sociales de Grenoble, ancien attaché de recherche à la fondation nationale des sciences politiques (CERAT) membre du comité de rédaction de la revue Politica Hermética. Auteur de nombreux ouvrages et contributeur notamment de : « Les communautés : une question posée à la France , préfacé par Michel Maffesoli » « Le retour des clercs et la religion prométhéenne » ; « Sciences et tradition : la place de la pensées traditionnelle au sein de la crise épistémologique des sciences profanes (cahiers de l’Herne, René Guénon).
Nous saluons aujourd’hui la parution de son dernier ouvrage : « Le recours à la tradition » préfacé par Fabrice Hadjadj, aux éditions de l’Harmattan.
Dans le contexte d’une modernité en déroute, l’auteur sociologue de son état, appelle au recours à la tradition, celle du « pérennialisme » : « ce qui était cru pour tous, toujours et partout » non pas par nostalgie du passé, mais parce que les principes qui fondent le « monde moderne »-individualisme, croyance au progrès, « désenchantement du monde » rationaliste- sont pour paraphraser Chesterton, des « idées chrétiennes devenues folles ».
A bien des égards la modernité est la fille révoltée du christianisme. C’est pourquoi il a été plus facile à, l’Eglise : » d’aller aux barbares » que de résister à ses propres hérésies. A la fin du XXème siècle, la pastorale ne s’est pas contentée de s’adapter au monde, mais semble s’être massivement ralliée aux hérésies de la modernité. Le monde passe ; aussi le ralliement de l’Eglise à la religion séculière prométhéenne qui domine notre temps est le plus inefficace parce que cette religion est elle-même en déclin. La tradition n’est pas le culte des cendres, mais la préservation du feu. Avec la postmodernité, y recourir est la plus probable arche de salut pour passer le naufrage annoncé de la modernité. ■
Source ACTION FRANÇAISE
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