Sara Balzer-Menad fait partie des Français médaillés de Tokyo que l’on admire parmi tous les autres simplement parce qu’ils sont des sportifs d’excellence.
Sur le plan personnel, on a pu lire sur Sara Balzer-Menad des informations et des déclarations qui retiennent l’attention. Elles suscitent naturellement la sympathie pour cette jeune championne olympique française.
On a ainsi appris que son grand-père, a été enlevé et torturé par le FLN au moment de l’indépendance algérienne… Il était harki.
Sarah, boursière de SECOURS de FRANCE parle de son valeureux Grand-Père :
« J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour son parcours…Fière d’appartenir à sa lignée, je prends le relais… Comme lui, j’aspire à représenter cette France à laquelle, il a donné 21 ans de sa vie…»
Honneur à cette jeune championne française ! ■
Soyons néanmoins un peu précis : la jeune femme n’est pas championne olympique, mais vice-championne (ce qui est déjà très bien) et surtout, elle n’était pas titulaire dans l’équipe. Les trois tireuses étaient Manon Brunet (par ailleurs médaille de bronze en individuel), Cécila Berder et Charlotte Lembach.
Sarah Balzer est entrée dans quelques matches, ce qui lui permet de recevoir la médaille d’argent, et c’est sans doute dommage car Charlotte Lembach (qui prend sa retraite sportive) n’a pas été bien brillante…
Quel media a mentionné qu’elle est petite-fille de harki, à part JSF?
Les grands médias n’en ont pas parlé mais Sarah Balzer a raconté l’histoire de sa famille sur le site https://www.harkisdordogne.com/bourses-d-excellence-du-secours-de-france-sara-balzer-menad
Cette jeune femme démontre que l’on peut réussir en AIMANT la France, et a rappelé le sacrifice des Harkis abandonnés par le pouvoir de l’époque. bravo également au Secours de France qui l’a accompagnée.
J’adresse à Sara Balzer-Menad mes félicitations pour la médaille d’argent obtenue et y associe son grand-père car JSF est apparemment la seule publication à faire état de ce lien de parenté.
Né de l’autre côté de la Méditerranée j’ai participé dans les années 60 après mon retour à la constitution des camps dits de harkis de Fuveau et Mallemort.
Mon oncle était pendant la seconde guerre mondiale sergent-chef au 7éme RTA (Régiment de Tirailleurs Algériens ). Il a participé à la prise de Notre Dame de La Garde et à la défense de Strasbourg…
Nous n’oublierons pas les harkis..
Un grand merci pour votre témoignage. Sans nostalgie mais sans manquement au devoir de mémoire envers des hommes qui ont aimé et servi la France et dont cette dernière a trahi la confiance, nous n’oublierons pas les harkis.. Nous en avons rencontré un certain nombre, l’un deux, ancien gendarme français en Algérie, a milité dans nos rangs, en Provence, autour de 1970. Il a quitté ce monde. Nous n’avons pas, dans notre équipe, oublié Louani.
Cordialement. JSF
Bravo à tous celles et ceux , pieds noirs ou harkis , qui bravement assument leur amour de notre belle France et surtout osent le dire et l’écrire
Affectueusement
Sans renier leur culture ou leurs origines, ils ont la France au cœur et en font leur Patrie. Certains (j’en connais) sont plus français dans l’âme que des français de souche. Ceux-là ne brulent pas le drapeau français et n’annones pas l’Hymne national.