Voici donc un exemple -mais on pourrait en apporter mille….- tiré de l’actualité immédiate, et rapporté par ce même journal qui vient de donner la parole à monsieur Tiberg ( un journal qui n’est ni de près ni de loin proche de nous…). Et les faits, on va le voir, se chargent de démentir l’optimisme béat du dit Monsieur Tiberg. Il est juste curieux que le journal ait publié le texte suivant à peine trois semaines après l’entretien précédent….. sans même avoir fait un quelconque lien entre les deux ! Pourtant l’alarmisme du second contredit radicalement l’ingénuité angélique (louche ?…) du premier !….
Nous avons maintes fois dit et répété, et nous le faisons encore une fois aujourd’hui, que nous ne mettions pas tout le monde dans le même panier, et qu’il ne fallait pas généraliser. Tous les immigrés, loin de là, ne se « tiennent » pas mal. C’est Monsieur Tiberg qui généralise, et qui, voulant nous faire prendre des vessies pour des lanternes, angélise les immigrés et, refusant obstinément de voir la réalité en face, voudrait nous faire croire que « tous les immigrés il est beau, tous les immigrés il est gentil… », pour parodier un titre de film bien connu….
Et là c’est monsieur Tiberg qui joue précisément contre tous ces immigrés honnêtes et travailleurs, et qui leur crée un tort certain: car il exaspère une opinion publique, qui ne voit que trop la délinquance des mauvais immigrés, en encensant une immigration idyllique qui n’existe que dans don imagination et ses rêves d’idéologue déconnecté du réel; ce faisant, il prend le risque de pousser, un jour, à un phénomène de rejet qui engloberait à ce moment là tous les immigrés, les « bons » avec les « mauvais »…..
Nous disons, nous, simplement qu’il faut faire le tri, parce que le mauvais comportement de trop d’étrangers et de trop d’immigrés récents nous y oblige: c’est ce que nous appelons la règle des trois tiers. Mais place à l’article de La Provence qui contredit radicalement l’angélisme tibergien…
JEUDI 17 JUILLET 2008 . LA PROVENCE . Romain LUONGO .
Mazargues : après les violences du 14 juillet, les dérives de la cité inquiètent.
A La Soude, des adolescents jouent les petits caïds.
Le cliché fait froid dans le dos. On y distingue un groupe d’adolescents, 14/15 ans à peine, des armes à la main. Ce sont vraisemblablement des répliques qui tirent des balles en plastique, mais la similitude avec de véritables pistolets automatiques ou des fusils à pompe est frappante.
Les garçons visent un lampadaire, en plein milieu de la cité La Soude (9°), au vu et au su de tous. « C’était il y a un mois –détaille un riverain, à l’origine de l’instantané, et qui tient à préserver l’anonymat-. Ils agissaient ainsi pour pouvoir ensuite cambrioler les appartements de la résidence en face sans être repérés dans l’obscurité. Deux jours plus tard, il y avait deux vols par effraction, notamment chez une dame de 82 ans qui se trouve depuis en réanimation. Elle était cardiaque. Cette année, la tension est très forte. Après ça, certains sont venus nous voir en nous disant que le 14 juillet, on allait tous brûler ».
Une menace que certains d’entre eux ont effectivement concrétisée. A La Soude, la nuit du 14 juillet s’est révélée particulièrement violente, avec trois voitures et une moto détruites par les flammes, plusieurs conteneurs et de la végétation également ravagée par des incendies volontaires à proximité d’une des résidences située face à la cité. Le soir même, quatre suspects étaient interpellés, deux autres le lendemain par des policiers du Groupe des Violences Urbaines de la Sécurité Publique. Trois d’entre eux ont finalement été déférés au parquet hier après-midi et poursuivis pour « incendies volontaires ». Ils auraient pour l’instant simplement reconnu la destruction des conteneurs.
Sur place, l’atmosphère devient particulièrement pesante, avec des riverains et des commerçants effarés. « Chaque année, la gravité des actes s’amplifie. Cette fois, c’était le pompon. Même les marins-pompiers venus éteindre un incendie ont reçu un parpaing sur le pare-brise. Ce que les plus jeunes nous disent, c’est qu’ils ne veulent pas des bourgeois, des nouvelles résidences chics. Cela fait maintenant deux ans que ça dure. Tout le monde est au courant, mais nous avons vraiment l’impression que rien ne bouge. »
Monsieur Tiberg pense-t-il vraiment que ces ados vont avoir une bonne vie, bien rangée, avec un vrai métier, et un bon salaire, leur permettant, entre autres choses, de payer les retraites des autochtones ? Il croit vraiment que c’est pour cela qu’ils sont venus ?….. En refusant, contre tout évidence, de voir les choses comme elles sont, et en prenant les Français pour des imbéciles, monsieur Tiberg joue un jeu dangereux. Il ne faudra pas qu’il vienne se plaindre, lui et les siens, s’il y a un jour un retour de bâton, qu’il aura largement contribué à créer…..
Il est particulièrement absurde et irresponsable de dire que les immigrés sont les bienvenus par ce qu’ils paieront nos retraites.
Si c’était vrai, cela supposerait une cohésion nationale et une solidarité dont les générations montantes ne donnent pas l’exemple, bien au contraire! Et puis ne serait-ce que par souci d’identification, ces immigrés le jour où ils seront assez organisés, vont exiger de ne plus de cotiser pour les retraites de ceux qui les ont précédés ou alors réclameront sous divers prétextes ( i(indemnisation réclaméee, la part du lion ) Bref ils toucheront scrupuleusement leur retraite rentrés chez eux pour certains , et leurs enfants ne cotiseront plus , préferant vivre d’autres moyens, comme cela se fait dans les cités..et est toléré de fait par les pouvoirs publics… En tous cas il y a aura là aussi un clash , qui s’ajoutera aux précédents que nous subissons, à l’école et dans la rue .
Ces propos irresponsables tenus par certains me fait penser au célébre tableau de Breughel, où l’on voit un aveugle entrâiner ses compagnons aveugles dans l’abîme. Voilà ce qu’on devrait dire à ceux qui affirment gratuitement de telles énormités , qu’ils sont commes les aveugles de Breughel. Il faut donc une fois pour toutes démonter cet argument effectivement absurde, témoignant d’un aveuglement qu’on veut nous faire partager : le Roi est nu comme le dit le célèbre conte d’Andersen!