La Bruyère a bien raison : « Tout est dit, et l’on vient trop tard….. ». On a en effet tout dit et tout écrit de ce que l’on pouvait dire et écrire sur et de Benoit XVI. Inutile donc d’essayer de rajouter quoi que ce soit, en dehors bien sûr des mots traditionnels de bienvenue, et des non moins traditionnels souhaits de réussite pour ce voyage apostolique.
Des mots et des souhaits sincères, forcément sincères, car on sait bien qu’en France, depuis le baptême de Clovis, rien de ce qui touche à l’Eglise Catholique ne saurait être considéré comme anodin, ou laisser indifférent. On touche, avec le christianisme, à l’une des racines majeures et essentielles –au sens fort du terme…- de notre Nation.
C’est un fait historique, que l’on ne peut que recevoir, et qui ne se discute pas : quelles que soient les légitimes libertés individuelles de tout un chacun en matière de foi et de religion –en clair, la liberté de croire ou de ne pas croire- il est évidemment établi que la christianisme est l’une des composantes fondamentales de l’être Français, et qu’il est l’une des sources majeures sur lesquelles se sont appuyés nos ancêtres lorsqu’ils nous ont bâti, peu à peu et par un labeur séculaire, cette Nation Française, notre Patrie charnelle, dont nous nous trouvons être aujourd’hui les détenteurs, et dont nous serons un jour à notre tour les transmetteurs.
Autant dire, donc, que la visite qui débute aujourd’hui n’est pas banale. Ce n’est pas fondamentalement un Chef d’Etat qui nous rend visite pour jours : c’est une Voix, un Magistère, un Enseignement. Nous avons ici même ( 1 )appelé Benoit XVI, en référence à son inlassable activité intellectuelle et spirituelle, Pater et magister, en faisant ainsi une sorte de jeu de mots inspiré de l’Encyclique de Paul VI Mater et Magistra, ces mots se référant bien sûr à l’Eglise.
Eh bien justement : puisqu’il est bien Pater et Magister, lui a encore certainement des choses à nous dire ; des enseignements à nous dispenser ; des chemins à nous indiquer. Les observateurs ont tout dit sur lui, mais lui –et là est l’essentiel…- lui n’a pas encore tout dit. Il a encore beaucoup à dire.
Qu’il vienne donc, le semeur, et qu’il sème !… Et du grain qu’il sèmera, comme il est dit dans la parabole, la partie germera donnera du fruit au centuple…..
(1): Voir les notes de la Catégorie « Politique et Religion ».
Oui, il a encore beaucoup à dire et plaise le Ciel qu’il ait le temps de faire renaître la religion catholique dans sa Grandeur et dans son rôle de première religion de France, ce qui nous changera de l’Islam…
Mais entre nous à qui la faute…Assez du « Mea Culpa », du laisser faire et des prêtres pédophiles ; assez de la mode qui consiste à bouffer du curé en faisant s’esclaffer la bonne société « bien pensante » ; assez de nos « frères musulmans, juifs, en précarité, etc ». Que DIeu bénisse un Pape qui a eu et l’intelligence et le courage de prôner (discrètement néanmoins) le retour du culte traditionnel. J’aimerais qu’il dise aussi que les Églises ne sont pas forcément un refuge pratique pour la racaille de la Terre (prête à lui tirer dessus en 2 secondes).
La religion catholique a besoin d’un Chef qui sache lui redonner le goût de l’Honneur et de ses valeurs.
Vive Benoît XVI (comme notre dernier Roi martyr, tiens donc…) et vive Louis XVII !
Pour Dieu et le Roi !