Les Lundis.
Par Louis-Joseph Delanglade*.
En ces temps de pandémie, il n’est pas courant de trouver un motif de satisfaction, même provisoire.
Certes, M. Macron a quelque peu écorné son catéchisme euro-libéral et mondialiste, certes la notion de frontière protectrice a resurgi un peu partout et même en France, mais ce sont sujets de fond et certains événements plus factuels font plaisir, tout simplement : les lecteurs voudront bien prendre ce billet pour ce qu’il est, une « humeur » de Français confiné.
Cela s’est passé vendredi dernier dans le port de Marseille et on en a peu parlé dans les médias. Ce vendredi matin, donc, par un temps printanier, accoste à Marseille, son port d’attache, l’Ocean Viking, successeur de l’Aquarius de triste mémoire, navire donc affrété par SOS Méditerranée mais aussi Médecins sans frontières (MSF). Ces deux organisations, soit rappelé en passant, pourraient être appelées un jour à rendre des comptes pour mise en danger de la vie d’autrui, aide au trafic international d’êtres humains et chantage moralo-humanitaire à Etat souverain. Il ne fait en effet aucun doute que leur activisme relève du « noborderisme » ainsi défini par l’encyclopédie en ligne Wikipedia : « réseau transnational de collectifs et d’individus investis dans les luttes pour la liberté de circulation et l’abolition des frontières, contre les politiques de contrôle de l’immigration au sein et en dehors de l’Espace Schengen, ainsi que pour la régularisation des étrangers en situation irrégulière, la fermeture des centres de rétention administrative et l’arrêt des expulsions. Il est habituellement classé à l’extrême-gauche. Par extension noborder désigne un activiste de ce réseau. »
Revenons-en à notre Ocean Viking. Le bateau arrive donc à Marseille, en provenance de Pozzallo (Sicile) où il a déposé/imposé sa cargaison (276 personnes prétendument « en péril au large des côtes libyennes ») et subi une quarantaine de 14 jours, c’est-à-dire une quatorzaine. « Il ne nous était plus possible, dans la crise sanitaire actuelle, de garantir la sécurité de nos équipes ni des personnes que nous étions amenés à secourir en mer » déclare à midi le porte-parole de l’ONG SOS Méditerranée. La motivation des militants internationaux « no border » est donc leur petite santé et, ensuite, comme ce sont des humanistes, celle des migrants. Peu leur chaut ce qui se passe en Europe.
SOS Méditerranée reste cependant « déterminée à reprendre la mer dès que possible », éludant la question intéressante : le flux des départs sauvages de Libye va-t-il diminuer, voire cesser, du fait de l’absence du navire, ou pas ? S’il continue, nos activistes gauchards auront bonne mine avec leurs problèmes de conscience ; dans le cas inverse, ce serait une preuve de l’appel d’air qu’ils créent et donc de leur complicité objective avec les trafiquants de chair humaine basés en Libye – et ils auront bonne mine aussi.
En attendant, voici Ocean Viking au chômage. Même partiel, cela fait plaisir. C’est une conséquence positive et inattendue du Covid-19 : on se console comme on peut. ■
* Agrégé de Lettres Modernes.
Retrouvez les Lundis précédents de Louis-Joseph Delanglade.
© JSF – Peut être repris à condition de citer la source
Bonne occasion pour le couler
Il est à quai, profitons-en pour lui perforer la coque et le couler ! Ce navire est un navire négrier au profit de gauchistes révolutionnaires et tiers-mondistes ! Cette organisation « non-gouvernementale » vit de subsides d’Etat et de dons dont on ne connaît pas l’origine ! Qu’elle rende des comptes et on verra qui tire les ficelles !
Elle impose aux États laxistes ses choix et desirata au mépris même de la démocratie qu’elle prétend défendre ! En agissant ainsi, en arrêtant sa coupable activité, elle avoue sa faiblesse face au confinement. Une faiblesse que les États devraient saisir Et poursuivre pour lui ôter toute légitimité qu’elle s’octroyait au nom de l’Humanisme et aux dépends des législations et de la démocratie !
merci pour vos informations
Voilà le genre d’individus, résidus du mondialisme qui présentent toutes les « qualités requises » pour propager le virus en Europe