Illustration reprise de l’édition de luxe du Chemin de Paradis en 1927, ornée d’aquarelles de Gernez
par Hilaire de Crémiers (Suite)
Nous poursuivons la publication des analyses du Chemin de Paradis par Hilaire de Crémiers. En voici la quatrième partie. L’on peut retrouver les trois premières sur Lafautearousseau, les 7 – 14 et 29 novembre.
C’est en 1895, il y a juste cent vingt ans, que Calman-Lévy – « éditeur héroïque » dit Maurras – a édité le Chemin de Paradis. Un premier livre de contes philosophiques que son auteur écrivit, de fait, avant ou autour de ses vingt-cinq ans. Un recueil de neuf contes où Maurras, comme Anatole France le lui écrivit, méditait d’ingénieuses fables. Ces Mythes et Fabliaux, qui ne furent sans doute jamais parfaitement compris, formaient pourtant, déjà, une critique sans indulgence aucune, de ce mal moderne auquel Maurras se préparait à s’affronter. Rien moins que « pour le salut du monde et le règne de la beauté ». Sans-doute pressentait-il et fixait-il ainsi, avec une prescience étonnante, ce qu’allaient être, dans l’ordre politique et littéraire, son œuvre et sa destinée.
Hilaire de Crémiers a consacré de minutieuses et savantes études à cette œuvre de jeunesse de Charles Maurras, qui préfigure, expose-t-il, ce que seraient son œuvre et sa vie.
Nous avons enregistré, il y a quelques années, plusieurs vidéos où Hilaire de Crémiers analyse le Chemin de Paradis et en propose une interprétation. Une analyse et une interprétation qui donnent à Maurras une profondeur singulière. Beaucoup plus extraordinaire que celle qui lui est habituellement reconnue.
Regard sur les trois contes de la série Harmonies : • La Bonne Mort • Les Serviteurs • Discours à la louange de la double vertu de la mer (13 minutes)
Nous mettons en ligne, au fil de cinq samedis ou dimanches, cinq vidéos où Hilaire de Crémiers traite des neufs contes du Chemin de Paradis et dévoile ce qui en est, selon lui, le sens profond. Lafautearousseau •
Le Chemin de Paradis sur Maurras.net
(Texte complet)
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”