(Copyright photos : blog du prince Radu de Roumanie)
Les photos parlent d’elles-mêmes : les haltes du train royal lors de la Fête nationale roumaine, ont attiré les grandes foules pour saluer la princesse Margareta, le prince Radu et la princesse Marie. Le roi Michel (94 ans) qui vit désormais en Suisse, est aujourd’hui une personnalité très respectée dans son pays.
Mais la Roumanie n’est pas une exception en Europe. C’est bien la France qui en est une. Les familles anciennement régnantes sont honorées, fêtées, associées es qualités à la vie nationale, chez tous nos voisins européens. Dans bien des cas, elles ont un statut officiel ou quasi officiel, elles remplissent une fonction utile à leur pays, elles ont au moins la jouissance d’une ou plusieurs résidences officielles … Les plus hautes autorités politiques se joignent souvent à elles lors d’événement familiaux. Portugal, Italie, Autriche, Serbie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, d’autres encore, sont dans ce cas. Dans certains pays, cela peut concerner plusieurs familles anciennement régnantes, comme en Allemagne ou en Italie. Quant à la Russie, elle réserve les plus grands égards aux descendants des Romanov.
Tous ces Etats n’ont pas rompu avec leur histoire; ils n’ont pas renié leur passé, ni leur identité. C’est pourquoi les familles qui les ont fondés, les ont dirigés y ont une place reconnue. Et leur cohésion, leur fierté nationale, leur tradition, s’en trouvent renforcées pour le présent et l’avenir.
La France fait exception parce que la doxa officielle impose l’idée qu’elle se réduit à la République et qu’elle commence avec elle. C’est à dire avec la Révolution et toutes ses suites. Cette culture de l’oubli et de la négation est naturellement un facteur important d’affaiblissement du sentiment national. A l’inverse de nombreux Français, la France officielle – sauf exceptions heureuses, toujours limitées – ignore à peu près complètement les descendants actuels de notre dynastie nationale.
Et c’est aussi une des raisons pour lesquelles la République française ne peut pas être considérée comme un régime ordinaire, semblable à ses homologues européens, ni pleinement légitime. Lafautearousseau •
Photos reprises du site Noblesse et royautés.
Tout à fait d’accord!
Les révolutionnaires ont tué le roi pour apparaître démocrate. Reconnaître Louis XVI innocent c’était reconnaître leur erreur. Parce que Robespierre était un locuteur plus que zélé, le procès du roi n’avait qu’une seule sortie.. Nous retrouvons ce zèle dans les massacres de Vendée et récemment dans l’engagement de Pétain en gouvernement collaborationniste et surtout Bousquet et ses sbires qui par trop de zèle ont entraîné le peuple de France dans l innommable. Quant les français autochtones retrouveronst-ils
la lucidité.
En FRANCE l’Arrêt public n’avance plus, à quand la Voie Royale?
je ne vois pas ce que vient faire le Maréchal Pétain dans votre commentaire ….
Sachez qu’il était plutôt de sensibilité monarchiste . Et essayez d’oublier le Pétain que vous raconte la doxa socialo- marxiste depuis 1945 !! Pensez au Maréchal d’avant 1940…avant que les minables de la 4ème république n’aillent le chercher ( à 84 ans !!) pour endosser leurs crimes, leur laxisme face à hitler , leur responsabilité dans le désarmement programmé du Pays depuis 1932….. Là oui ils y avait des imbéciles criminels comme en 2015 d’ailleurs .
Tres bien…..bel exemple…….
Il faudrait un « Big Bang « en France pour qu’un roi reprenne sa place sur le trône de Clovis. Le mot « républicain » mis à toutes sauces, même dans la gastronomie, est totalement démonétisé. Les socialistes au pouvoir en ont fait une matière morte mieux que ne l’aurait fait Dracula ou Nosferatu. Mais, le bourrage de crâne et le pilonnage est si intense que ce n’est pas demain la veille qu’il sera politiquement remplacé par celui de la monarchie. C’est assurément triste, car, au final,la France se prive d’un mécanisme constitutionnel majeur : celui d’un arbitre au-dessus de la mêlée et des factions partisanes, dont préoccupation centrale est celle de l’intérêt général.
A Grimaud
Ce n’est pas étonnant : Pétain est une obsession récurrente de certains. Il ressort inévitablement à n’importe quel propos. C’est triste mais c’est comme ça !
Avis partagé avec @grimaud; votre commentaire démarrait bien, mais le détour par Pétain est raté; dans un pays assommé par la pire défaite de son histoire en soixante jours, 1, 8 millions de prisonniers et occupé par la puissante armée de l’ennemi …
A Grimaud
Votre commentaire est juste mais vous vous trompez lorsque vous affirmez que « Pensez au Maréchal d’avant 1940…avant que les minables de la 4ème république n’aillent le chercher ( à 84 ans !!) pour endosser leurs crimes,… » En 1940, c’est encore la troisième république, même s’il n’y a guère de différence avec la quatrième.
Et puis Pétain n’était pas de sensibilité monarchiste. C’était un maréchal républicain, investi par l’assemblée nationale. La dernière de la. IIIe république. Vers la fin de l’occupation, il avait préparé un projet de nouvelle constitution républicaine, projet dont il avait été chargé par l’assemblée nationale, 4 ans plus tôt.
Beaucoup de choses vraies. Quant à Pétain, il fut le plus grand résistant par le sabordage de la Flotte à Toulon. Qu’est-ce qu’on lui reproche alors qu’il a passé son temps à torcher le cul de la III° République. Est-ce lui qui a déclaré la guerre ?
Si la France ignore sa Maison royale c’est aussi et surtout parce qu’elle est volontairement aux abonnés absents. Que ce soit le Chef de la Maison de France et le Prince Jean ils ne font rien et ne disent rien aux Français. Ce que montre l’action des Princes de Roumanie, Bulgarie, et Serbie? Autriche, Italie et Portugal, c’est la volonté de servir le pays avant tout et ensuite, peut-être, les peuples feront appel à eux en tant que Rois et/ou Reines. Nos Princes feraient bien de méditer ces exemples et de s’en inspirer.
Non ! La République ignore les Princes comme elle ignore l’Histoire de France, parce qu’elle postule que la France commence en 1789, parce qu’elle est la Révolution. Ce n’est pas le cas ailleurs et c’est pourquoi les Princes y ont leur place et s’expriment. Y en a marre des leçons faitres aux Princes, les nôtres. Ils ont combattu et sont morts pour la France quand il l’a fallu !
Si la République ignore les princes (mais elle en décore quand même), les médias par contre valorisent l’histoire de France par des reportages patrimoniaux ou des docu-fictions de qualité. Ces émissions drainent une large audience. S’y ajoute la production continue de livres d’histoire et de romans historiques qui sont les locomotives de l’édition.
La France n’ignore pas son histoire, même s’il y a des gens au pouvoir qui seraient mieux ailleurs comme la ministre de la Justice et celle de l’Education nationale. Mais finalement elles ont peu de prise sur la nation !
Les princes de leur côté sont au service minimum, cantonnés dans le commémoratif, ce qui ne passionne pas les foules. Leur communication est très déficitaire, mais ce n’est pas non plus si facile de « prétendre » au milieu d’une population préoccupée par bien d’autres soucis.
Catoneo a raison de distinguer la République de la France.
L’engouement bien réel des Français pour l’Histoire – via tout ce que Catoneo énumère – ne comble pas, toutefois, un profond déficit de connaissances ordonnées, telles que l’Education devrait les enseigner. Ce qui n’est plus fait. Rien ne remplace ce que l’on apprend dès son jeune âge à l’école. Et que poursuivra le Lycée, la fac, etc. Stéphane Bern ne remplace pas cela..
Du côté de la République, il est clair que le passé national n’est considéré comme constitutif de la France qu’à partir de la Révolution.
« Qu’est-ce que c’est, pour vous, la France de toujours ? » est-il demandé à NKM (Patrick Cohen – France Inter). Elle répond : « Pour moi, c’est très simple : c’est la République ».
Telle est la doxa. Et la praxis. Inutile de biaiser avec tout ça.
Quant aux princes, les princes français, ils existent en tant que tels. Ce n’est déjà pas si mal. Et quand il faut donner sa vie pour la France, ils le font. Cela vaut plus que de prononcer des discours dans des commémorations.
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