Le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif annonce un accord sur le nucléaire iranien le 2 avril 2015 à Lausanne.
On nous excusera de traiter, ce lundi, d’un second sujet moyen-oriental, après la question turque analysée par Louis-Joseph Delanglade. Examinée et analysée, bien entendu, du point de vue des intérêts de la France et de la politique qu’elle devrait y mener. Mais, tous comptes faits, Iran et Turquie sont les deux vraies puissances de la région et il nous a paru assez indiqué de les évoquer ensemble. TV Libertés l’a fait excellemment, grâce à deux invités, dont l’un nous est bien connu, M.Houchang Nahavandi, qui fut, il y a un temps déjà assez lointain, l’un des orateurs du Rassemblement Royaliste des Baux de Provence. Nous avons gardé un souvenir très présent de sa personnalité toute en finesse, savoir, et distinction. Et des longs entretiens que nous eûmes avec lui. Nous le retrouvons ici inchangé et passionnant. Ce qui n’enlève rien à l’intérêt du propos du second invité de TV Libertés, M. Alexandre Etemad. Nous recommandons donc l’écoute de la vidéo qui suit. Lafautearousseau
La présentation de TV Libertés
Richard Haddad reçoit Houchang Nahavandi : Membre de l’Académie des sciences morales et politiques, Lauréat de l’Académie française, ancien ministre du développement sous la monarchie iranienne, ancien recteur de l’Université de Téhéran ; Alexandre Etemad : Economiste français d’origine iranienne, consultant pour la Banque mondiale, spécialiste de la gestions des revenus pétroliers et des fonds souverains.
Après avoir été une puissance régionale sous la monarchie, l’Iran cherche à le redevenir depuis plusieurs années.
Les conflits qui secouent le Moyen-Orient depuis 2011 replace l’Iran comme puissance incontournable dans les négociations et les jeux des alliances.
Sa puissance militaire, sa taille, sa démographie, son histoire et ses richesse font de l’Iran un acteur majeur sur l’échiquier régional.
Or depuis la révolution islamique de 1979 et la chute de la monarchie, ce rôle lui est contesté par les puissances occidentales et notamment les Etats-Unis.
Les conflits qui secouent le Moyen-Orient depuis 2011 replace l’Iran comme puissance incontournable dans les négociations et les jeux des alliances.
Sa puissance militaire, sa taille, sa démographie, son histoire et ses richesse font de l’Iran un acteur majeur sur l’échiquier régional.
Or depuis la révolution islamique de 1979 et la chute de la monarchie, ce rôle lui est contesté par les puissances occidentales et notamment les Etats-Unis.
Les prétentions iraniennes sont-elles légitimes quel que soit son régime ? Peut-on faire abstraction de ce pays dans le règlement des conflits de la régions ? Les négociations ont-elles un sens sans cet acteur majeur ? •
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