Grand lecteur de Maistre et « antimoderne » résolu, c’est Charles Baudelaire qui a traduit en français cette sorte de maxime écrite par l’Américain Edgar Allan Poe. Maurras l’a mise plusieurs fois en exergue de certains de ses propres ouvrages. Sans autre commentaire. JSF
Première publication : jeudi 28 octobre 2021
Attention ! Ne pas confondre « mondialisation » et « globalisation »
Au mois de mai 1983 Théodore Levitt ( Harvard) publia un long article sur l’évolution du marché mondial devenu « global ».
Jusque là les multnationales adaptaient leurs marchandises aux particularités locales.
Puis cette segmentation est devenue caduque. et elles ont modifié leurs stratégies en produisant à une seule échelle et en scindant leur processus ( conception, décision, financemen,, fabrication, assemblage ), et en les localisant suivant les coûts . D’où une « chaine de valeurs » du produit segmentée.
La globalisation a vaincu la mondialisation.
La mondialisation est vieille comme les migrations, y compris les finances.
Mais la globalisation est devenue le fait d’entreprises géantes s’imposant à toute la planéte , véritable prise de pouvoir dominant les Etats , révolution culturelle.
Or cette notion ne vient pas des ultra libéraux anglo-saxons mais des « socialistes » français.
C’est l’Europe qui a imposé cette vision. Les USA étaient favorables à une liberalisation de l’économie mais suivant des accords bilatéraux;. C’est l’universalisme des Lumiéres françaises qui s’est imposé aux multiculturalistes libéraux . A commencer par la « globalisation financiére » imposée par Delors et Mitterrand ( en trahissant leur électorat dès 1983). à commencer par l’Europe.
C’est la découverte de Rawi Abdelal lui aussi prof à Harvard;
La globalisation qui a commençé par la finance n’est pas un phénoméne naturel mais une idéologie humaine purement politique. Delors , Lamy, Chavranski ont fait croire que c’était le fait de la technologie, mais c’était un argument fallacieux.
Pour comprendre cette « révolution culturelle », lisez « l’Europe des élites » d’Aquilino Morelle page 90 et suite…un livre passionnant
Dans sa nouvelle «La Boîte oblongue», l’admirable Edgar Poe, auteur du probable plus beau poème de tous les temps modernes, “Ullalume”, déclare : «La démocratie est le meilleur des systèmes politiques, en effet : pour les chiens.»
Je recommande la première traduction des poèmes par Pierre Pascal, Le Mercure de France, 1942. Et puis, une des suivantes (sans doute la dernière), reproduite dans les «Cahiers de Chiré» n° 3, en 1988. Je recommande encore l’étude inouïe – il ne vaudrait pas mieux dire “invue” ou “inlue”, car même une lecture seule de l’ultime traduction du “Corbeau” s’affirme intérieurement retentissante –, étude inouïe intitulée «Le Corbeau traduit et décrypté par Pierre Pascal», Éditions du Cœur fidèle, 1970, réédité anastasiqument, en 1977, aux Éditions Arthos Carmagnola, avec cette précision : «Nouvellement traduit en vers équivalents et décrypté avec des commentaires arithmétiques, géométriques & alchimiques»… Il y eut une troisième édition (fac-similé d’un exemplaire de l’édition originale dérobé par des Belges à l’auteur) aux éditions Lettera Amorosa, sauf erreur, dans les années quatre-vingts.
Je recommande véhémentement la lecture de ces chefs-d’œuvre de la poésie et de la pensée française, ainsi, d’ailleurs, que tout ce que vous serez en mesure de trouver issu de la plume de l’immense et généreux Pierre Pascal – je crois que l’on peut aisément se procurer son extraordinaire “Maurras”, publié dans les années quatre-vingts aux Éditions de Chiré…
J’insiste : lire Pierre Pascal, lequel, entre autres choses étonnantes, avait formé «La Folle Brigade», réunissant autour de lui les poètes censés servir, en vrac, en tout ou, du moins, pour grande partie, l’altière cause du Roi, la pensée de Charles Maurras et, peu ou prou, l’Action française, ce, à l’enseigne de la revue “Eurydice” et des Éditions du Trident.
Merci monsieur Edgar Allan Poe, pour votre critique sur la démocratie universelle prônée par les fédéralistes européens et mondialistes américanisés. Mais la vérité c’est quand même un écrivain et dramaturge français Antoine Houdar (ou Houdart) de La Motte qui la conceptualisée bien avant vous à travers son poème dans Fables nouvelles, 1719 et nous l’explique en l’écrivant à la dernière strophe : « L’ennui naquit un jour de l’uniformité. »
Mais les américains préfèrent quelque chose de moins philosophique : Too big to fail, too big to jail c’est à dire « Trop gros pour tomber, trop gros pour aller en prison. » Que ceux qui préfèrent « vous ne possèderez rien, mais vous serez heureux ». doivent savoir qu’on n’échange jamais sa liberté de penser pour un brin de sécurité. Les fédéralistes français nous ont tellement mentis, qu’ils ne méritent plus qu’on leur confie encore, nos « vies ni celles de nos enfants ». Qu’ils « crèv…. » disait une vraie française.