Par Rémi Hugues.
« C’est au printemps qu’on coupe les arbres morts ». (Vieux proverbe flamand)
La gestion coupable de la crise du Covid-19 par nos gouvernants montre clairement quʼils entendent passer nos esprits, âmes et corps, par pertes et profits, nous, membres de la communauté nationale, héritiers dʼune histoire longue de plusieurs siècles ; quʼils comptent nous ôter nos racines et nous retirer notre sève, nous qui ensemble, en tant quʼêtre-collectif, formons un chêne, à côté duquel le doux, grand et glorieux roi Saint Louis rendait la Justice des hommes au nom de la Justice divine.
Raoul Girardet, dans Mythes et mythologies politiques, cite lʼirrévérencieux Octave Mirbeau : « Jʼimaginai que la France était là, sur la scène, couchée parmi les ruines, belle, pâle et souffrante. Et je vis cette main sʼapprocher dʼelle, se poser sur elle, et, lentement, lʼenlaçant de ses mille suçoirs et de ses mille ventouses, pomper le sang tout chaud de ses veines qui se dégonflaient avec des bruits de bouteille quʼon vide. » Cette vision quʼeut le pamphlétaire anarcho-syndicaliste semble un songe prémonitoire sur lʼétat actuel de notre Nation.
Depuis cette institution appelée « République », Nos ennemis qui au lieu de servir le bien commun, usent de tous les moyens possibles et inimaginables pour faire triompher le mal général, ont décidé notre mort. Nous sommes les spectateurs confinés de la vampirisation de la France.
Leur chef, ce Dracula zozotant, lʼancien banquier de chez Rothschild, le mondialiste Emmanuel Macron participe actuellement à la mise à glas et à sac du Pays réel, qui, ployant sous les coups de boutoir du Pays légal, prend son mal en patience et attend la fin du confinement pour renverser dans la violence – hélas, mais lʼHistoire est tragique – cette clique de technocrates vendus aux usuriers, à cette « Bancocratie » qui est en train de littéralement s’effondrer, et, telle un proboscidien de la savane écrasant par sa chute brutale toute la faune qui lʼenvironne, risque de nous emporter avec.
Nos maîtres illégitimes oublient de quelle indulgence ils ont bénéficié ces derniers temps, de la part dʼun peuple qui a le défaut, à lʼimage de son vrai dernier Souverain – le « bon roi » Louis XVI – dʼêtre trop gentil, trop indulgent, trop magnanime. Les justices endormies se réveilleront. Et si elles ne se réveillent pas toutes seules, on les réveillera.
Le constat étant posé, il sʼagit de se préparer, de réfléchir, de travailler, afin quʼun jour nous puissions œuvrer à une authentique politique de Justice sociale radicalement insoumise aux puissances d’argent, fondée sur la défense de notre identité chrétienne et sur l’inversion des flux migratoires. À revenir aux lois du sang en lieu et place des lois de lʼor.
Oui, la France a encore un avenir, elle nʼa pas à se dissoudre dans la mondialisation ultra-libérale. Il sʼagit de défendre nos familles, nos traditions et nos libertés ; en un mot lʼidentité de la France immémoriale.
Précisément, la France nʼa dʼavenir que si elle sʼenracine dans son histoire, cette histoire glorieuse que lʼon doit regarder avec fierté plutôt que dʼen faire un objet permanent de repentance. La civilisation française est un héritage qui nous oblige, un trésor quʼil faut transmettre aux générations suivantes.
Ainsi va la mission de notre génération. ■
À lire de Rémi Hugues Mai 68 contre lui-même (Cliquer sur l’image)
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Attention la République ne se laissera pas abattre sans avoir recours à toutes les ruses et toutes les violences; la saga des gilets jaunes a déjà montré jusqu’où elle était prête à aller pour contrer la colère légitime du peuple. Elle n’hésitera pas à faire tirer sur ceux qui la contestent, son peuple,contrairement à notre bon roi Louis XVI, elle l’a fait à diverses occasions, la dernière fois à Alger le 26 mars 1962
L’école publique telle qu’elle est depuis quarante ans, joue un rôle manifeste dans cette destruction de la France, de son histoire et de sa culture, et je ne résiste pas à la tentation de citer cette belle remarque de Renaud Camus : » Donnez-moi vos enfants, dit le Système aux parents de tous les milieux. Peu importe qu’ils soient riches ou pauvres, que vous-mêmes soyez cultivés ou incultes : j’en ferai des petits-bourgeois prolétarisés comme tout le monde, ignorants, sans usage, sans syntaxe, bien-pensants, antiracistes et bien intégrés. »
Que tout cela est bien dit.
Nous couper de nos racines, mais c’est fait depuis longtemps. Il y a belle lurette que le Français n’est plus le descendant des Gaulois.
L’histoire des Français est une longue chevauchée de la vie, qui dépasse les millénaires.
Nous avions une philosophie qui communiquait avec la nature, nous comprenions les plantes et les animaux, nous percions le mystère des étoiles. Nous avions une trilogie le trian , le trisquel et les trois cercles. Les Français savent ils que l’église catholique nous a interdit la croix celtique qui est un livre vivant, symbole de l’humanité, seulement en 1550, il y a cinq cent ans, c’est peu . Mais on ne parle que de Clovis , de Charlemagne , ces Francs chrétiens de Rome, plutôt représentants de l’empire Romain serait plus exact. Elle a interdit les Huguenots à la même époque ou presque; parce qu’ils protestaient contre la souveraineté absolu du pape de Rome. Ces deux erreurs de gestion, réalisées par les cardinaux du roi de France, nous ont conduit tout droit aux terroristes de Robespierre et Danton.
Venons à nous, petits français surs de nos mots, liberté, égalité et fraternité,. Si nous les avions mis en pratique en Algérie, nos deux peuples seraient encore amis. L’histoire est un bien nécessaire , mais toute l’histoire. César l’avait compris, lui.
Et donc , pour réaliser une contre révolution, il faut en préalable forgé les esprits de France de leur grande histoire spirituelle ou philosophique, qui produit la vraie vie. En attendant nous vivons à contre temps, et le monde Athée n’est pas la réponse intellectuelle.