Les Lundis.
Par Louis-Joseph Delanglade*.
Pour comprendre les Verts d’aujourd’hui, il faut avoir à l’esprit que leurs racines sont aussi rouges que vertes. On se rappelle la vague anti-américaine qui a secoué l’Europe occidentale des années soixante et soixante-dix et qui, sous couvert de pacifisme, constituait bel et bien une sorte de cinquième colonne du pacte de Varsovie. Aujourd’hui, nos écolos, dont la plupart des « grands ancêtres » se situaient dans cette mouvance, continuent de marcher sur leurs deux jambes, instrumentalisant sans cesse l’une (la verte) au profit de l’autre (la rouge).
Comment oublier le visage halluciné et les propos hallucinants de Mme Sandrine Rousseau ? Propagandiste virulente des thèmes de l’ultra-gauche, poussant le fanatisme imbécile jusqu’à prétendre vivre avec un compagnon « déconstruit », elle a quand même bien failli être la candidate officielle du parti écologiste.
La candidature de M. Yannick Jadot a pu paraître plus « présentable ». C’est oublier qu’en 2017 le même Jadot s’est rallié sans état d’âme à M. Hamon candidat islamo-gauchiste adoubé par le P.S. C’est oublier aussi que M. Jadot doit compter avec une moitié de militants écolos favorables à la candidature Rousseau. Du coup, histoire sans doute de maintenir la flamme dans la secte, le candidat Jadot a pu voir dans le rapport du Réseau de transport d’électricité (R.t.e.) l’occasion d’une charge un peu bravache mais inconséquente contre le nucléaire.
M. Jadot crie au complot : ce rapport commandé en 2019 par le Premier ministre de l’époque viendrait à point nommé étayer un revirement de l’exécutif en faveur du nucléaire. C’est un peu court, d’autant que lui-même reconnaît l’intérêt du scénario « dénucléarisé » (un seul sur les six envisagés). Ce scénario est théoriquement possible – mais aux frais de qui et au détriment de qui ? Et quel en est l’intérêt ? M. Jadot n’a pas le courage de reconnaître que le scénario du 100% « renouvelable » suppose un coût exorbitant et une baisse drastique de notre consommation. Le vrai est que, quel que soit celui des cinq autres scénarios que choisira M. Macron, le nucléaire continuera d’occuper une place primordiale. Souhaitons qu’elle soit importante. C’est cela qui déplaît à nos écolos – qui devraient en conséquence assumer l’atmosphère surcarbonée dont notre voisin allemand dénucléarisé gratifie l’Europe occidentale.(Photo)
La France n’a aucune bonne raison de renoncer totalement au nucléaire, une énergie que justifient conjointement l’économie, la géopolitique et … l’écologie. L’économie, parce qu’elle reste, du fait de notre acquis dans ce domaine, l’énergie la moins chère, la plus disponible et la seule capable de satisfaire une forte consommation ; la géopolitique, parce qu’elle est l’un de nos rares points de force, véritable atout au sein même d’une U.E. à la botte de l’Allemagne ; l’écologie, parce qu’elle est totalement décarbonée et nous évitera, au moins en partie, de tomber dans le piège des énergies renouvelables, mais inesthétiques et peu rentables comme les éoliennes et même les panneaux solaires.
Certains s’opposent courageusement aux éoliennes, d’autres réclament ouvertement la réouverture de la centrale de Fessenheim. Les tabous des écolos sont donc en train de tomber : c’est la soupe à la grimace chez Sandrine (Mme Rousseau) et son déconstruit de compagnon. ■
** Agrégé de Lettres Modernes.
Retrouvez les Lundis précédents de Louis-Joseph Delanglade.
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Je n’ai aucun avis valable sur le nucléaire , encore que personne ne désite avoir une centrale atomique à côté de chez soi.
Par contre, je suis surpris que personne ne cite le risque que fait peser le barrage de Vouglans dans le Jura qui « peut péter instantanément » et inonder l’Ain et le Rhône.
Depuis la catastrophe de Fukushima, au Japon, en 2011, par mesure de sûreté, la loi impose à EDF d’imaginer le pire des scénarios. À Vouglans, l’entreprise prévoit une crue historique de l’Ain et du Rhône combinée à une rupture brutale du barrage. Les 600 millions de mètres cubes d’eau seraient ainsi libérés. Une vague de 12 mètres de haut submergerait plus de 50 villages, inondant la vallée de l’Ain. Mais le pire pourrait survenir à 90 km de Vouglans, où se trouve la centrale nucléaire du Bugey (Ain). Trois autres centrales nucléaires seraient menacées plus au sud, en bordure du Rhône. La ville de Lyon elle même serait sous plusieurs métres d’eau !…
Certes « le pire n’est pas inéluctable ». mais le béton armé a une durée de vie limitée ( 120 ans ? ), sans parler du béton précontraint dont la moindre infiltration le long des câbles provoque l’oxydation et la rupture comme au sinistre pont de Gènes. ou à celui de l’Ile de Ré.
Le barrage de Castillon. au dessus de Castellane, fait l’objet d’une surveillance constante avec exercice d’alerte régulier.
Le devoir d’un Etat n’est-il pas d’envisager le pire ? L’affaire des masques non renouvelés qui nous manquaient début 2020 doit nous faire réflechir.
Au Nord , c’étaient les corons ; aux poumons c’était la silicose avec quantité d’ essoufflés . Rien de comparable , en France , avec nos centrales nucléaires après un demi siècle . Ce n’est pas à négliger .
On voit parfois de grosses tours de centrales nucléaires vaguement coniques dégageant des panaches de fumées blanches et l’on s’ inquiète ; à tort : c’est de la vapeur d’ eau !
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Il y a de plus en plus de gens qui sachent comment fonctionnent les éoliennes et panneaux photovoltaïques contrairement aux écolos bobos marxiste. Cela devient une contestation de bon sens et d’esprit critique concernant les matériaux rares utilisés pour les constructions, les pales non recyclables, la laideur, le bruit, le socle en béton de 1500 tonnes (à la charge des contribuables), et enfin le pourcentage très faible de leur rendement de l’ordre de 25% mais un pactole pour les investisseurs. C’est identique pour les panneaux photovoltaïques. Aujourd’hui les écolos allemands influences probablement les écolos français contre le nucléaire et prôner le tout renouvelable alors que chez eux cela est un total échec dans une stratégie de dénucléariser la France afin quelle perde son indépendance énergétique.
La phrase est incompréhensible, que voulez-vous dire ? …. »Aujourd’hui les écolos allemands influences probablement les écolos français contre le nucléaire et prôner le tout renouvelable alors que chez eux cela est un total échec dans une stratégie de dénucléariser la France afin quelle perde son indépendance énergétique. »