Il nous est apparu utile, dans la situation concrète et pratique où nous nous trouvons – y compris en tant qu’engagés dans la réflexion et l’action politiques – de rappeler sans surenchère ni démagogie, quelle est notre position.
Elle a été exprimée avec mesure et clarté dans l’éditorial de François Marcilhac que JSF a publié – repris du site de l’Action Française – samedi dernier 21 mars. Nous nous permettons d’y ajouter dans la même optique, que nous devons conserver, en ce qui nous concerne, tous nos moyens humains pour une pleine reprise de nos activités au sortir plus ou moins lointain de la crise.
Voici donc un extrait – à cet égard significatif – de l’article susmentionné.
Oui, il faut faire preuve de civisme, oui, il faut respecter les consignes gouvernementales, oui, il faut que chaque Français, et plus particulièrement les patriotes conscients que nous sommes — ce qui ne nous rend pas a priori meilleurs, car la responsabilité personnelle est d’un autre ordre que politique, mais peut tout de même y contribuer —, prenne sa part du fardeau imposé à l’ensemble du pays, jusqu’à ce que cette épidémie ne soit plus qu’un (très) mauvais souvenir. Ce qu’elle ne deviendra pas pour tout le monde, car il faut également penser à ceux que le deuil aura frappés à l’occasion de cette catastrophe sanitaire.
Oui, tel est notre devoir, aujourd’hui. Mais la solidarité infaillible dont nous devons faire preuve, le sens aigu de nos responsabilités, dont nous ne devons jamais nous départir, ne doivent pas pour autant nous rendre aveugles, sourds ou muets. Nous restons des citoyens conscients des graves problèmes politiques qui se posent au pays et nous de devrons pas, demain, oublier les légitimes questions que nous nous posons d’ores et déjà. C’est, aujourd’hui, l’heure du confinement ; demain, ce sera celle du bilan et de la reddition de comptes. Car qui dit confinement physique ne dit pas confinement intellectuel, politique et moral. […] François Marcilhac
Article intégral
Aujourd’hui le confinement, demain la reddition des comptes…
Pour suivre les consignes gouvernementales, il faudrait d’une part les comprendre et d’autre part qu’elles existent claires et nettes. Le tout en même temps trouble les esprits. on ne peut être confiné et être au travail, on ne peut être engagé dans les services de santé et ne pas avoir les moyens vestimentaires de protection. La notion d’argent prime encore sur la santé. Peut on se permettre de ne pas alimenter les riches ?
« Nous sommes en guerre » a dit notre Président et plusieurs fois dans un discours, qui n’était pas à la hauteur du problème posé. Quant on voit le développement du virus , dans tous les pays, il faut isoler les gens, ce qui demande un organisation stricte et clairement définie. Nous nous rêvons encore , porté par le « en même temps », le gouvernement préconise d’aller faire du sport ( pourquoi 1, 2, 3 km) ou bien de laisser les parisiens débarquer dans les campagnes et se précipiter dans les Epads. De laisser les frontières ouvertes… Un gouvernement d’incapables qui reste droit dans ses bottes! On est plus intelligent à Paris qu’à Marseille.
Pour suivre les recommandations il faut les comprendre. Il faut un gouvernement qui gouverne et non gens qui inventent un monde de troisième dimension en jouant sur les chiffres ( Raoult). Faute d’un vrai souverain, puisque nous sommes en guerre , il faut mettre l’armée aux commandes, elle sait faire. Notre gouvernance n’est pas à la hauteur avec son « en même temps ».
Une bonne nouvelle, nous redécouvrons la notion d’état et sa valeur humaine.