De Pierre Debray, au Rassemblement royaliste de Montmajour, en 1970, ces quelques mots de commentaire, bons à lire ou relire :
« Mes Chers amis,
Je voudrais vous lire un texte d’un auteur célèbre, du moins célèbre pour l’instant.
Cet auteur évoque les idéologies libérale ou marxiste et il leur reproche de ne pas reconnaître qu’il y a une limite radicale de l’économie.
Et il ajoute :
« C’est pourquoi le passage de l’économique au politique s’avère nécessaire. Certes, sous le terme politique beaucoup de confusions sont possibles et doivent être éclairées, mais chacun sent que dans les domaines sociaux et économiques, tant nationaux qu’internationaux, la décision ultime revient au pouvoir politique. Celui-ci qui est le lien naturel et nécessaire pour assurer la cohésion du corps social doit avoir pour but la réalisation du bien-commun, il agit dans le respect des libertés légitimes des individus, des familles et des groupes subsidiaires, afin de créer efficacement et au profit de tous les conditions requises pour atteindre le bien authentique et complet de l’homme, y compris sa fin spirituelle. »
Cet auteur, c’est Paul VI.
Quelle revanche, mes amis, quelle revanche de voir le pape heureusement régnant reconnaître le Politique d’abord qui fut la raison de la condamnation de Maurras*. »
Quant à nous, dans les circonstances que nous vivons, nous sommes tout à fait libres de ne pas suivre le pape François lorsqu’il empiète sur le terrain proprement politique, notamment en matière de politique migratoire, et de considérer, avec le respect dû à la fonction multimillénaire dont il a présentement l’exercice, que ses propos porteurs de mort pour notre peuple et sa civilisation, ne nous engagent nullement. Catholiques ou non, nous nous y opposons fermement et à juste raison. Celle du Bien Commun de notre Nation.
* Nous n’ignorons pas qu’il y eut d’autres raisons plus prosaïques.
Publié le 7.12.2021 – Actualisé le 3.05.2023
Je crois que François se moque de ce que ses prédécesseurs ont pu dire.