Après 55 jours de confinement, les Français ont pu prendre conscience de l’ampleur des dégâts provoqués par les désertions successives de l’État de nos secteurs économiques stratégiques. Il aura fallu une crise sanitaire sans précédent pour découvrir que près de 80% de la production des principes actifs de nos médicaments étaient « Made in China » et constater l’incapacité de l’État à fournir des masques à la population dont il est pourtant le protecteur.
Il aura donc fallu plus de 28 000 morts pour s’insurger du dépeçage systémique et systématique de l’hôpital public depuis plus d’une décennie, au nom de la sacro-sainte rentabilité, rappelant ainsi que la République compte mais ne réfléchit que peu. Le président de la République aura bien du mal à dissimuler les 2,6 milliards d’euros d’économies que le gouvernement a imposés en 2018 et 2019 par les lois de financement de la sécurité sociale (LFSS).
Il aura fallu une France à l’arrêt pour s’indigner des métiers sous-payés, des petites mains que parfois nous ne remarquions même pas et qui se sont pourtant illustrées par leur abnégation et leur courage : éboueurs, infirmiers, caissiers, aides-soignants, conducteurs de bus et bien d’autres encore.
Il aura fallu des rayons de supermarchés vides pour réaliser l’importance de la proximité et entendre la détresse de nos agriculteurs, moyens et petits producteurs.
Il aura enfin fallu un virus venu de Chine pour redécouvrir que les frontières ne sont pas des murs mais des ponts, qui ont l’avantage de pouvoir s’ouvrir et se fermer, pour protéger aussi bien l’intérieur que l’extérieur. Si hier les termes « souveraineté », « nationaliser » ou encore « relocaliser » étaient des gros mots, l’on ne jure plus que par eux aujourd’hui et de nombreuses personnalités politiques tentent d’en devenir les parangons.
La crise du coronavirus démontre une fois encore, le désintérêt et l’irresponsabilité inhérents au système républicain. Ce régime qui brade sans scrupule la souveraineté de la France au profit des puissances d’argent.
Les inégalités sociales, déjà exacerbées depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, crèvent dorénavant les yeux. Le virus a particulièrement touché les populations les plus précaires. Les retombées économiques infligeront une « double peine » aux plus démunis comme l’a justement souligné Nicolas Clément, responsable au Secours Catholique.
Ce mardi 26 mai, les militants de l’Action française – Marseille se sont donc rendus auprès des oubliés de la République afin de leur apporter un réconfort moral et matériel. Notre Monarchie sera populaire ou ne sera pas.
Je pense que c’est plus grave que cela.
La pandémie qui aurait du être maîtrisée rapidement , voir l’étranger et particulièrement l’Allemagne, a terrorisé nos « élites républicaines Parisiennes ». Le gouvernement au lieu de se battre s’est recroquevillé et a fait peur à beaucoup de gens. Deuxièmement nos « élites » ont entamé un combat d’égaux entre les parfaits des salons de la capitale et les praticiens régionaux de terrain. Comment croire encore à la capacité des services de santé en France, quant on apprend que le médicament est une tricherie qui engraisse les boursiers.
A la révolution Chateaubriand de mémoire: écrit « que les élites de Paris refusaient de regarder les petits des régions, ». Rien n’a changé. Des ministres dérangés aux débats sur la santé, nous sommes ridicules au vue du monde. Ce dernier nous regarde t-il encore?
Le seul bon coté du confinement mondial, c’est la respiration de la nature, les petits oiseaux nous disent merci, et pourvu que cela dure.
Mais je crains que le mécanisme mis en place pour détruire la nation France soit encore plus d’actualité; et nous allons vers une mondialisation encore plus exigeante. Il suffit de voir le choix de la relance des véhicules automobiles qui seront fabriqués à l’étranger, et vendus fort cher. Est ce une priorité? On ne fera pas d’un âne un cheval de course…
Quid de la liaison entre la pandémie et la chute mondiale de l’économie,( arrêt de la construction d’avion par exemple)?