Dans sa mini rubrique La pensée du jour, La Provence du lundi 8 décembre cite une phrase (pardon, une « pensée »…) intéressante, et qui va finalement assez loin, de Luc Ferry :
« Comment gouverner les démocraties s’il faut être populaire pour être élu et impopulaire pour réformer ? ».
Il a raison. Mais que faire, si l’on reste ou si l’on continue de raisonner dans le cadre des institutions telles qu’elles sont ? Se contenter de constats lucides, comme c’est le cas ici ? Mais après ? Le temps n’est-il pas venu d’instaurer, à la tête de l’Etat, un espace a-démocratique ?
Sans pouvoir prétendre à la perfection, les monarchies européennes nous montrent l’exemple. Il faut dire qu’elles n’ont pas connu la radicalité de notre coupure révolutionnaire, et qu’elles ne fonctionnent pas avec un système directement opposé et contraire à leurs traditions et à leur histoire nationale.
Nous y reviendrons…
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