Il y a peu, François Hollande a rendu un hommage appuyé à Jules Ferry, lequel ne craignait pas de tenir des propos ouvertement racistes à l’appui de sa politique colonialiste…
Le « président normal » livre-t-il, ainsi, peu à peu, par petites touches, les facettes de sa personnalité profonde et de son panthéon intime ? Pour le 14 juillet, il a « convoqué » Gambetta : quand on connaît le personnage, mélange d’illuminé excité et travestisseur de la réalité historique, on pouvait craindre le pire. Le pire a bien eu lieu, et ainsi donc, l’hommage à l’Armée française, qui est bien le temps fort et la chose la plus importante de cette Fête nationale ambigüe qu’est le 14 juillet, a été doublement terni, cette année : par le mensonge le plus éhonté, et le grand’guignol le plus grotesque, avec la lecture d’extraits de ce texte de Gambetta – prononcé à La Ferté-sous-Jouarre, le 14 juillet 1872 – où celui-ci proclame, contre toute vérité historique :
Le vrai 14 juillet, et pas celui qui n’existe que dans les rêveries mystico-dingo de Gambetta…
Maintenant, on sait ce que fête « notre » Président le 14 juillet : non pas, comme le stipule pourtant la loi, le moment d’union nationale du 14 juillet 1790 (moment certes naïf, illusoire et vite trahi et déçu, mais au moins positif dans ses intentions…); mais le moment de haine qui porte en germe la Terreur…
Lire la suiteGambetta en « pré-Défilé » : Grand guignol et mensonge officel aux Champs : c’est l’hommage à l’Armée qui en est sali…
Marc Vergier sur 2024 : Le taureau par la…
“Cher Pierre Builly, vos remarques sont toujours les bienvenues. Je ne garde pas la même impression…”