C’était le 24 mars dernier. Dès qu’il fut hospitalisé, nous savions que notre ami Jean-François Mattéi était dans un état très grave. Le lundi suivant, nous apprenions son décès. Dès le lendemain, mardi, nous publiions la courte note d’hommage qu’on lira ou re-lira ci-après.
Mais nous ne voulons pas que cette année civile s’achève sans manifester publiquement, une nouvelle fois, notre attachement à notre ami, et sans redire à nouveau combien nous avons conscience de tout ce que nous lui devons, de tout ce qu’il nous a laissé.
A la fin d’un de nos Cafés politiques, dont il était l’intervenant, je lui avais demandé s’il accepterait d’écrire dans lafautearousseau : il accepta l’idée avec un réel plaisir – car il lisait et il aimait lafautearousseau… – mais il me prévint que, avec son emploi du temps surchargé, il m’enverrait ses papiers d’une façon irrégulière. Et, de fait, la maladie, plus que l’emploi du temps effectivement surchargé, l’empêcha de nous envoyer plus d’un article : on le relira ci-après, précédé du petit logo que nous avions imaginé, pensant évidemment que celui-ci nous servirait plus d’une fois !…
Ce sera notre façon à nous de clôturer cette année, en rappelant une amitié d’esprit qui, elle, ne se termine pas… et en nous redisant, à son sujet, la belle épitaphe de Platon à la mort de Dion : « La mémoire de sa vie en compense presque le deuil »…
François Davin
« Non omnis moriar… » : Jean-François Mattéi vient de nous quitter…
« Eadem velle, eadem nolle, ea est vera amicitia » : entre Jean-François Mattéi et nous, c’était bien sûr l’amitié d’esprit qui régnait. Mais pas seulement, et beaucoup plus : pour certains, l’amitié personnelle remontait même aux premières années, à l’époque de l’enfance et de la jeunesse dans cette ville d’Oran, dans cette Algérie où il était né…
En ce moment pénible, on ne peut, simplement, que lui dire « A Dieu » et, aussi « Merci ». Oui, « Merci » car, s’il fut un ami fidèle, qui jamais ne déçut ni ne fit défaut, il fut aussi un Maître, et il nous enseigna…
Avec ses leçons, c’est l’image de son sourire franc et chaleureux que nous voulons garder au moment où, nous associant à la douleur des siens, nous présentons à son épouse Anne, à ses trois enfants et à ses petits-enfants, nos condoléances les plus sincères.
« Le meilleur d’entre nous subsiste, lorsque le matériel disparaît tout entier » (Charles Maurras).
Lire la suiteEn hommage et en témoignage d’amitié à notre ami, Jean-François Mattéi
Marc Vergier sur Histoire ▬ Le 23 novembre 1944…
“Question : Est-ce lui que Charles de Gaulle, à qui il venait proposer sa collaboration, a…”