(dans Le Figaro du jeudi 27 décembre, pages Débats)
BIBLIOTHÈQUE DES ESSAIS
L’Homme indigné, Le Cerf, 299 pages, 28 euros. Par PAUL-FRANÇOIS PAOLI
Lire la suitePaul-François Paoli présente « L’Homme indigné », de Jean-François Mattéi
Sous le titre « Misère, misères… », Royaliste – dans son numéro 1026, du 7 au 20 janvier – publie un très intéressant entretien avec Laurent Wetzel, qui répond aux questions de Pascal Beaucher. Tout récemment, le samedi 12 décembre 2012, Laurent Wetzel animait le troisième volet de notre Enquête sur la République : Ils ont tué …
Lire la suiteEnseignement de l’Histoire : pour aller plus loin, avec Laurent Wetzel…
(dans Le Figaro du jeudi 27 décembre, pages Débats)
BIBLIOTHÈQUE DES ESSAIS
L’Homme indigné, Le Cerf, 299 pages, 28 euros. Par PAUL-FRANÇOIS PAOLI
Lire la suitePaul-François Paoli présente « L’Homme indigné », de Jean-François Mattéi
Jean-François Mattéi a bien voulu nous transmettre – et nous l’en remercions – une rédaction de son intervention lors du colloque « Maurras 60 ans après », organisé, le samedi 27 octobre, à Paris, par le Cercle de Flore. Nous publions, ici, ce remarquable article.
Baudelaire écrivait dans son recueil de Fusées : « De Maistre et Edgar Poe m’ont appris à raisonner » (aphorisme 27). Pour suivre le principe d’analogie, on pourrait dire aussi bien de Maurras : « Shakespeare et Edgar Poe m’ont appris à raisonner ». Ces cinq auteurs, Shakespeare, De Maistre, Baudelaire, Poe et Maurras envisagent en effet la réalité de l’homme et de la politique à partir de ce que Baudelaire nommait « l’universelle analogie », et Mallarmé « le démon de l’analogie ».
Remarquons au passage que la formule de Mallarmé relève elle-même de l’analogie puisque le poète compare l’« analogie », qui est une ressemblance entre deux éléments, à un « démon », au sens grec, qui est une ressemblance avec un dieu et une ressemblance avec la figure rhétorique en question. On pourrait plus simplement parler de « correspondance », dans le sens baudelairien, pour définir le principe qui met en relation deux mondes, le monde matériel et le monde spirituel, ou le monde humain et le monde divin. Disons plus simplement la terre et le ciel. C’est d’ailleurs ce que laisse entendre le mot grec d’analogia qui implique un mouvement ascensionnel de pensée, logos, de bas en haut, ana. Pour qu’il y ait analogie, ou correspondance, il faut que le monde et les êtres qui l’habitent soient disposés selon une hiérarchie naturelle, comme l’échelle de Jacob ou la relation du microcosme au macrocosme. L’analogie est verticale et, à ce titre, inégalitaire.
Lire la suiteMaurras, entre Shakespeare, Baudelaire et Edgar Poe par Jean-François Mattéi
Jean-François Mattéi nous a donné il y a déjà trente mois un nouveau sujet de réflexion avec un livre intitulé « le procès de l’Europe ». La lecture de cet ouvrage est, comme toujours, pleine d’enseignements et même dispensatrice de plaisir. Jamais, en effet, on n’y trouve d’austères périodes, ni surtout de langage obscur ou ampoulé comme malheureusement de nombreux philosophes nous en infligent trop souvent le déchiffrement. Non, Mattéi parle en clair, dans un français hellénique, nous donnant sans cesse à penser avec le jeu des étymologies, un exercice que nous ont transmis les grecs, et qui révèle le sens des mots cachés sous l’acception commune. Parler avec élégance et naturel des choses graves et essentielles est le propre des grands esprits. Ils ne sont pas très nombreux par les temps qui courent. A l’érudition et la clarté, Mattéi ajoute le courage, puisque le sujet de son livre est la culpabilisation de l’Europe et sa mise en accusation par la pensée dominante. A-t-on le droit de vouloir que l’Europe soit autre chose qu’un marché ou une expression géographique ? Peut-on être fier de son identité européenne alors que tant de penseurs, de Julien Benda à Bédarida, en passant par Frantz Fanon, pointent du doigt les crimes qui jalonnent l’Histoire de notre vieux continent, simple excroissance à l’extrémité de l’Asie ? Mattéi, non seulement se refuse à plaider coupable, mais réclame le non-lieu.
Avec sa connaissance exceptionnelle de la philosophie, notamment celle de Platon, mais aussi des sciences et de la musique, le philosophe montre comment la connaissance et la mesure du monde ont été possibles, non seulement par l’expérience de la main, comme l’ont fait toutes les cultures humaines, mais par deux inventions des grecs : la logique et l’abstraction, qui procèdent par généralisation et progression dialectique. Ainsi les Européens ont accumulé des inventions permettant de dominer la nature comme personne ne l’avait fait avant eux. Grâce à eux, selon Mattéi, le monde est devenu intelligible. De sorte qu’aujourd’hui, s’il existe encore des sciences et des musiques propres à certaines cultures, personne ne conteste que LA science et LA musique sont celles que les Européens ont conçues. Les fils de l’Europe ont créé un modèle universel de la raison et l’ont offert à l’humanité. Leur société, ouverte sur les autres et sur l’extérieur, a permis l’invention de l’humanisme. En effet, c’est l’Europe et l’Europe seule, éclairée par la pensée grecque et le christianisme, qui a imaginé que l’homme, l’homme en soi, pouvait exister. Et Mattéi d’égrener les étapes de cette naissance : de la Magna Carta à la controverse de Valladolid et aux bills of Rights, jusqu’à la déclaration des Droits de l’homme de 1948.
Lire la suite« Le procès de l’Europe » de Jean-François Mattéi, par Pierre de Meuse
Au premier tour de scrutin, par cinq voix sur neuf, la Carpette anglaise 2012 a été décernée à M. Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche pour avoir déclaré, selon Le Parisien, que, dans le domaine du transport, « l’anglais devrait être la langue d’usage et de rédaction des documents …
Lire la suite(Communiqué) L’académie de la Carpette anglaise s’est réunie le 12 décembre 2012
La seule réponse que nous pouvons faire à Jean-Pierre Eustache, qui se demande si nous avons lu l’Aristote au Mont Saint Michel, de Gouguenheim, est de l’inviter à feuilleter notre Album Racines (II) : Le Mont Saint Michel… : cet Album propose, dans sa photo numéro 6, un résumé volontairement court, donc percutant, de cet ouvrage, depuis …
Vidéo de présentation du Fest noz au Comité de l’UNESCO : Liste du Patrimoine mondial immatériel : (pour la France, le Compagnonnage, l’équitation de tradition française, la dentelle au point d’Alençon, la tapisserie d’Aubusson, le repas gastronomique des Français, le « cantu in paghjella » Corse, le Maloya de la Réunion, la tradition du « tracé » dans la …
143 pages, 18 euros Présentation de l’éditeur L’enseignement de l’histoire-géo va mal. Depuis des années, sous des gouvernements de gauche comme de droite, les réformes se sont succédé mais n’ont fait qu’aggraver la situation. Qui sont les responsables de ce fiasco et que faire ? Professeur d’histoire-géo et ancien inspecteur d’académie, Laurent Wetzel dénonce avec …
Reçu de Michel Maffesoli, Institut universitaire de France, Professeur à la Sorbonne, Administrateur du CNRS ( michel@maffesoli.org ) : L’homme_Postmoderne.doc
Fondée en 1920 par Jacques Bainville, reprise par l’équipe de Politique magazine, la Nouvelle revue universelle – trimestrielle – est de la même qualité.
Elle se situe parmi les revues de réflexion comme Commentaires ou Esprit. Nous avons de la chance de disposer d’un tel instrument : à nous de la faire connaître !…
Abonnez-vous, faites abonner vos amis et connaissances, donnez des adresses de personnes susceptibles d’être intéressées :
Au sommaire de ce numéro 29 (juillet, août et septembre 2012) :
YANN CORFMAT sur Comment Le Roi Felipe VI d’Espagne…
“Vive le Roi Felipe VI ! Longue vie à lui ! signé: Yann Corfmat”