Le Chemin de Paradis
Nous sommes dans la Maison du Chemin de Paradis. Elle tire son nom du recueil de neuf contes qu’a publié Maurras en 1895 après cinq ans de rédaction, et qui ouvre le tome I des Œuvres capitales. Le jeune écrivain, dont c’est le premier livre important, n’a alors que 27 ans. L’ouvrage s’attirera les louanges d’Anatole France et de Marcel Proust. Il s’inscrit dans la vogue de l’hellénisme fin de siècle, mais le dépasse pour proposer, à partir de ce que Stéphane Giocanti appelle une « poétique méditerranéenne », une réflexion sensuelle et païenne sur l’homme et sur le monde. Maurras joue ici de toute une mythologie tissée de réminiscences antiques pour mettre en scène sa philosophie en terre grecque, romaine et provençale.
Aquarelle de Gernez pour la Préface de l’Edition de luxe du Chemin de Paradis
Anne sur L’intéressante « trouvaille » de Michel MICHEL
“On ne peut pas écrire des choses pareilles. En 1914-1918, le page Benoît XV n’a pas…”