(Pour ceux qui ne connaissent pas la maison du Chemin de Paradis, voici un album de 95 photos, Une visite chez Charles Maurras)
« Parlement, Mistral et Durance sont les trois fléaux de la Provence » : tous les Provençaux connaissent bien le dicton, et le redoutent, ce satané mistral, ce « vent furieux » contre lequel nul ne peut rien, et dont Maurras lui-même écrit (dans « Les collines battues du vent », dédié « A Jacques Bainville ») : « … à voix basse, comme un Ancien, je prie le vent furieux d’épargner, ce soir, ma colline… »
Ce vent furieux, ce mistral, qui est pourtant, toujours pour Maurras, « la sixième beauté de Martigues… » s’était malheureusement invité depuis la veille, du Rhône jusqu’au Var. Il n’aura, malgré tout, pas gâché la fête, même si on ne l’avait pas invité, et qu’on s’en serait bien passé…
Voici donc, avant la vidéo et nos commentaires sur l’hommage à Maurras, et les réactions qu’il a suscitées, un rapide mais fidèle compte-rendu de la journée, soigneusement imaginée dans ses moindres détails depuis longtemps déjà : c’est pour cela qu’elle a été si réussie.
(Illustration : Le « Coup de Mistral », santon créé en 1952 par Paul Fouque).
Dès le début, il avait été prévu que la journée se déroulerait en deux lieux, et en cinq parties : la première partie à Roquevaire, sur la tombe familiale des Maurras; les quatre autres à Martigues.
Lire la suiteI/III : Samedi 1er septembre, Martigues, Chemin de Paradis : mieux qu’un « devoir de mémoire », un « bonheur de mémoire »…
Henri sur L’intéressante « trouvaille » de Michel MICHEL
“L’anti-germanisme pour son monde et sa culture est une erreur et un aveu de faiblesse, que…”