Les quelques kilmomètres qui séparent Chantilly de Senlis sont vite avalés. On a juste le temps de méditer quelques instants sur la beauté de la nature environnante, et voilà que les premiers membres du Service d’Accueil, qui nous entourent depuis le début de la matinée, nous indiquent la voie à suivre. On traverse à peine quelques rues, et on se rend directement sur l’hippodrome.
D’emblée, le spectacle est grandiose. A peine franchies les grilles du domaine, on mesure combien tout respire la grandeur et l’harmonie. Manifestement, tout obéit à l’esprit, à Chantilly. Et si l’on a parfaitement respecté la Nature -à laquelle de toutes façons, c’est bien connu, on ne commande qu’en lui obéissant…- un sens artistique et un goût très sûr, développés là sur plusieurs siècles d’affilée, sans discontinuer, ont abouti à ce résultat qui tend vers la perfection : le domaine de Chantilly, qui s’offre aux yeux du visiteur.
Madame de La Fayette ne disait-elle pas : « De tous les lieux que le soleil éclaire, il n’y en a point de pareil à Chantilly » ?
Même la révolution, qui a pourtant fait ce qu’elle a pu en saccageant le Parc, en morcellant le domaine et en rasant le Grand château, n’a pas réussi à détruire Chantilly. Le Parc et les jardins furent recréés en premier, après que le domaine eut été peu à peu racheté, morceau par morceau; puis le Grand château fut restauré par le duc d’Aumale…
En entrant, on tombe directement sur l’hippodrome et l’on a, juste à gauche, les Grandes Ecuries. C’est là, sur l’hippodrome, que va se dérouler le dernier acte de la fête. Sur la photo aérienne ci dessous, vous en voyez l’extrémité en haut, à droite.
Lire la suiteAutour du Prince Jean ! Dernier acte : à Chantilly, où tout est beau….(1/2)
Jean de Maistre sur C’est simple, efficace et lamentable !
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