Tourné en grande partie à Chambord en 1970 , Peau d’âne, film de Jacques Demy. Crédits photo : Rue des Archives/Cine-Tamaris
Le château célèbre cette année le 500e anniversaire du sacre du Roi Chevalier, qui fit édifier le monument au XVIe siècle. La restauration de la chambre du souverain est aussi à l’étude.
En 2015, Chambord va se mettre à l’heure de Peau d’âne. Le film de Jacques Demy, qui fut en grande partie tourné à Chambord en 1970, et vient d’être restauré, a été projeté sur écran géant dans le château, les trois derniers dimanches de décembre.
Passé cet épisode très seventies, Chambord attaquera une période faste. Le projet d’établissement, fraîchement adopté et joliment dénommé « Chambord ou la Cité idéale », prévoit que le domaine soit totalement autofinancé d’ici à 2020 (contre 86 % aujourd’hui). Et se fixe pour objectif un million de visiteurs par an dans le château, contre 770.000 visiteurs aujourd’hui, et 1,5 million dans le domaine.
Pour ce faire, événements, festivals et restaurations sont au programme. 2015 est l’année du 500e anniversaire du sacre de François Ier. Bien que le roi séjournât très peu à Chambord, il en est tout de même à l’origine et demeure la figure célèbre du lieu. Pendant quatre ans, les équipes de conservateurs vont s’attacher à reconstituer le décor de la chambre de François Ier. Dans l’immédiat, le projet se fera de manière virtuelle. Mais à terme, la pièce sera remeublée, en partenariat avec le Musée national de la Renaissance au château d’Écouen. Cela n’a l’air de rien, mais le mobilier Renaissance ou lié au roi tout simplement est extrêmement rare.
Chambord possède 440 pièces et l’impression de vide s’impose régulièrement pendant la visite. Dans le souci de remeubler petit à petit les pièces ou de leur donner de la vie, les cuisines XVIIIe siècle, au rez-de-chaussée seront restituées, ainsi que l’arrière-cuisine, le fruitier, l’office et le four à pain… Et des salles consacrées au comte de Chambord et à la naissance de la IIIe République vont ouvrir.
Par ailleurs, le château s’est désormais équipé d’Histopad, des tablettes en douze langues faisant appel à la réalité augmentée: les moindres recoins de salle ou fonds de tiroir sont ainsi exploités et mis en valeur.
En 2016, outre la construction d’une nouvelle halle d’accueil à l’entrée de la place Saint-Louis ou l’illumination des façades, le grand projet sera la restitution des jardins à la française, sur le parterre nord, et à partir de plans datant de l’époque de Louis XIV. •
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Lire la suiteA SUIVRE – BON A SAVOIR • Chambord : 2015, l’année François Ier
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“Je comprends mal la fureur de Barbey car si Flaubert – qui se prenait pour Mme…”