« Voici une très belle chose sous un très méchant mot », écrivait Charles Maurras dans L’idée de la décentralisation en 1898. Le mot de « décentralisation » pourrait bien, en effet, contenir en lui les pièges dans lesquels la chose semble condamnée à se perdre, alors même que la nécessité n’en est plus guère contestée.
Parler de décentralisation donne l’impression d’un mouvement certes inverse à la centralisation, mais obéissant à la même méthode. Décentraliser consisterait à défaire par le haut, au moyen d’une politique volontariste, la centralisation imposée de la même manière. Or, pour paraphraser Joseph de Maistre, une décentralisation véritable ne saurait être une centralisation en sens contraire, mais devrait être, plutôt, le contraire de la centralisation. Il faudrait pour cela retrouver le sens des réalités qui constituent la nation française et, au-delà du « méchant mot » de décentralisation, la vérité de l’idée.
Lire la suiteImpossible décentralisation ?, par Jean-Baptiste Donnier
Setadire sur Vendredi soir sur un rond-point, le…
“Le Prince va au contact du pas réel délaissé par le pays légal ( les profiteurs),…”